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Bruksool est plutôt du genre à apparaître comme une grande ville alors qu'en réalité elle a la taille d'un village. Ils ne doivent pas être plus de trois milles habitants, mais au cur de la petite ville les édifices sont grands, modernes et semblent récents. Les rues sont propres, avec juste le nombre de personne approprié, même si certains jours, elles ont tendances à être vides. Le meilleur adjectif pour définir l'environnement et l'ambiance du périmètre reste tout de même : calme. Les gens semblent hypocrites ici, car ils se sourient tous sans arrêt et adressent des signes de tête à chaque personne qu'ils croisent. On peut voir dans sa vie un certain nombre de chose étonnantes, mais pas des villes où tout le monde aime tout le monde, jamais, ça n'existe pas. Ils doivent considérer ça comme un signe de politesse, juste pour se convaincre qu'ils arrivent à assumer leurs opinions sur les gens qui les entourent. Bruskool est aussi du genre paumé. Le car ne passe que deux fois par jour, la première pour ramasser les voyageurs et la deuxième pour les déposer. Sauf le dimanche, il n'y a rien le dimanche. Une petite gare est aussi située au nord de la ville, le train passe quatre fois par jour, c'est déjà mieux. La ville possède tout ce qu'il faut : une boulangerie, une boucherie, un vendeur de glace, un vendeur de bricoles, un autre de souvenirs et plein d'autres boutiques inutiles comme, un peu partout. Il y a un café et deux restaurants, des endroits pour jouer, dormir, dépenser ses sous, il y a même une sale de sport, une piscine et un terrain de basket et de football. La librairie fait aussi la bibliothèque et il y a une seule église. Les choses que l'on en peut pas compter ailleurs, on peut les compter ici. Le marché se déroule tout les lundis sur la place devant l'église et la mairie, au cur de la ville. Sur la rue principale s'allongent tous les commerces et les édifices importants, c'est la qu'elle est allée la première fois...

Arrivée par le train de 13h50, elle fut surprise mais satisfaite en avisant la position et la taille de la ville. Parfait pour se cacher. La totalité de Bruksool est encerclé par une forêt dense et profonde et des plaines qui s'étendent à perte de vue. La  commune la plus proche se trouve à 70 kilomètres, quoi de plus paumé ? On lui indiqua le centre ville qu'elle dut atteindre à pied étant donné qu'il n'y avait ni bus, ni à taxis. Elle a ensuite inspecté d'un il attentifs tous ce qui pourrait lui être favorable et tous ce qui, on contraire ne le saurais pas de façon à se fixer très vite sur qu'elle n'allait pas du tout apprécier dans cette ville. Elle a remonté toute la grande rue, notant tous ce qui pourrait lui servir dans l'avenir dont un certain nombre de boutiques vendant de choses qui pourraient l'intéresser.  Elle a continué alors tout droit à travers la ville, se fixant pour destination les arbres qui dépassaient au dessus des bâtiments. Elle portait comme seul bagage un gros sac à dos similaire à ceux que l'on emmène en camps ou en montagne. Elle s'engouffra dans la forêt et on ne la revis pas avant le lendemain. Personne ne sut où elle avait dormis, personne ne sut si elle avait dormi, personne ne s'en souciait. Au petit matin, elle réapparue dans la ville, sans sac à dos cette fois ci et elle entra dans la boutique qui ouvrait le plus tôt. Elle en ressortie avec un autre bagage à la main, remplis. Elle croisa peut de monde et aucun ne s'aperçut qu'elle sortait d'un magasin de bricolage et qu'emmener autant de matériels pouvait sembler louche. Toutes ces personnes se fichèrent d'elle , et cela l'arrangea bien. Non seulement elle a à se cacher se cacher, mais elle a aussi des choses à faire. On ne la revit plus pendant deux jours. Une fois cette période écoulé , elle se montra de nouveau, elle alla loué un camion et il parut que tard le soir, elle le chargea d'une monticule de choses, on en distingua pas quoi. Elle emmena le véhicule chargé dans la forêt et le matin qui suivis elle le ramena à son propriétaire, vide. Elle n'eu pas besoin de se justifier pour quoique ce soit, tous fut très bien. Elle s'absenta dans les bois une semaine et personne ne la croisa une seule fois. Le lundi d'après, elle se rendit au marché pour acheter des fruits ainsi que des céréales en barres. Elle chargea le tout dans petit sac et le rapporta dans la forêt. A partir de ce moment elle commença à apparaître assez régulièrement en ville, presque tous les jours et faisait des achats plutôt fréquemment. Elle passa un certain nombre de fois à la banque, à la mairie et dans plusieurs commerces quelconques. Aucuns contacte avec les gens dans la rue, elle se contenta de leur sourire comme elle ils le faisaient et de leur dire bonjour.

IncernableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant