Chapitre 2: Le déclenchement

61 6 1
                                    


Je l'avais enfin rattrapé,il s'amusait dans la rivière à sauter partout. Comme à son habitude son pelage couleur crème avait de doux reflets dorés grâce au soleil. Puisqu'on y était autant que j'en profite aussi,j'enlevais ma chemise bleu clair et jetais mes converses par terre.J'allais chercher le maillot de bain que je conservait toujours dans le trou situé dans le tronc d'arbres juste à côté. Je l'enfilais prestement et sautait dans la rivière en éclaboussant Jack par la même occasion. Il aboya pour signifier son mécontentement ce qui me fit éclater de rire au point que je du m'asseoir. Il se jeta alors sur moi ; je vous laisse imaginer le poids d'un golden retriever parfaitement adulte et bien nourri, je m'écroulais en arrière en rigolant. Il se mit à me lécher le visage car il savait que je détester ça. Je senti une vive douleur dans mon dos et repousser mon chien afin que celui-ci se pousse. Ah oui je me disais bien, je venais de me couper avec un caillou, je me relevais et avançait jusqu'au centre de la rivière, l'eau m'arrivait jusqu'au nombril alors juste pour m'amuser et puisque cela faisait longtemps je fermais les yeux et demandais à l'eau de remonter le long de mon corps et de cicatriser ma plaie. Je la sentis glisser et former une couche au niveau de ma coupure. Que c'était bon de sentir l'eau d'entendre le chant de la rivière. Au bout de quelque minute l'eau redescendit lentement et je su que ma blessure avait disparu.Attendez, vous allez comprendre, j'avais oublier de vous dire, je suis une naïade. C'est à dire un esprit de l'eau, plus précisément les naïades se consacre aux rivière et aux lacs. Et cela veut donc dire que je vais vivre un sacré bout de temps, voyez vous, jusqu'à ses18 ans une naïade grandis normalement puis sa croissance s'arrête et prendras disons 1 ans à chaque 100 ans. Une sacré longue vie pardi ! Voyant que le soleil commençait à se coucher, je sortis de l'eau m'étendis un peu sur l'herbe pour sécher, peu de temps après Jack vint se coucher à mes pieds...Sans m'en rendre compte je m'étais endormie, quel cruche alors !Il faisait à présent nuit et mes parents devait s'inquiéter. Ça allait barder à mon retour.

Je me rhabillai rapidement et réveillai Jack qui lui aussi s'était assoupis. Puis nous nous mimes à courir en direction de la maison ; bizarrement,  on savait tous qui y arriverait en premier si on faisait la course lui et moi. Dès qu'il vit la maison il accéléra sans que je puisse le suivre. J'étais déjà à mon maximum depuis un moment et je commençais à me fatiguer. J'arrivais à la maison à environ 22.48soit presque 3heures de retard j'allais prendre cher. Ce fut un plaisir de vous connaître... Allez je pris mon courage à deux mains et j'ouvrais la porte, mon père était tranquillement assis dans le canapé et regarder la télé il ne me remarqua même pas entré.J'en profitais donc pour monter dans ma chambre à l'étage, je trouvais un message sur mon lit, « J'ai dit à papa que tu étais chez une copine et que vous travailliez sur un sujet d'histoire, je t'avais donc accordé jusqu'à 23hexceptionnellement. Bisous. Maman. » Je poussais un soupir de soulagement et me laissais tomber sur mon lit. Ma mère était vraiment top ; en plus elle avait choisi l'une des seules matières ou je pouvais vraiment dialoguer dessus. Je fis un rapide détour à la douche pour essayer d'enlever l'odeur de la rivière et me mettais en pyjama. Je descendis lorsque ma mère m'appelait pour manger et l'on se mit à table.

- C'était bien ma chérie ? Vous avez avancé ?

- Oui papa avec Syd on s'est éclatés c'est un sujet super passionnant en plus et il y ales ordinateurs pour nous aider au cas ou. Dis-je avec un grand sourire.

Mon père se mit à bougonner légèrement et cela fit sourire ma mère. Il n'avait jamais été à l'école, à son époque les humains pourchassait tous les êtres surnaturels. D'ailleurs mon père n'est pas comme moi, c'est un Ondin, un autre esprit de l'eau tandis que ma mère est disons différentes, c'est une Dryades, une nymphes des forêts. Ne me demandez pas comment ils se sont rencontrés ni comment j'ai pu être ce que je suis je n'en ai aucune idée. On finit de manger en silence et on se met à débarrasser la table tous ensemble. Ils me souhaite bonne nuit et je pars me coucher, il est déjà minuit passé et j'ai cours demain alors je fais vite fait mon sac. Je vais dans mon lit et je prépare mon réveil car je n'ai pas de téléphone portable... mon père trouve cela inutile et coûteux. Mais sincèrement vous imaginez ? Une adolescente sans téléphone... un véritable enfer. 


NaïadeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant