Chapitre 7 : Orage

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Plus les jours passait plus Ethan essayait de me faire parler, il ne me brusquait jamais ni me menaçais, mais je commençai à croire que s'il continuait à venir chaque jour, je risquais de lui avouer... Si jamais cela arrivait je ne me le pardonnerai jamais, je sais les risques qu'il encoure si jamais je fais cette erreur. Donc je l'évite, je change de place pendant la classe et durant les pauses, je reste dans les toilettes. Bas oui au moins il peut pas rentrer. Hé vous moquez pas je fait avec ce que j'ai. Ce petit « jeu » dura plus d'une semaine, malheureusement il a fallu qu'une de mes amis s'en mêle...

J'étais tranquillement dans mon arbre chez moi, en train de dessiner les éclairs qui tombait tout autour de la ville et heureusement pour moi il ne pleuvait pas et il devait être 22h. Jack était un vrai froussard donc il était resté à l'intérieur de la maison vers mes parents et je sens que tant que le tonnerre gronderait, il ne les lâcherait pas d'une semelle.

- Hey.

Je fus tellement surprise que je failli tomber de la branche ou j'étais assise. Je regardai en bas et failli retomber. NON. C'est pas possible dîtes moi que je rêve. Qu'es qu'il fait ici lui ?Pourquoi il est chez moi ? Et surtout comment il a fait ???On a une clôture qui fait plus d'1m80 et le portail se ferme automatiquement.

- Tu fais quoi ici ? Et à cet heure ?

- Je pourrais te poser la même question.

Je n'aime pas du tout ce sourire. Bon en faite je l'adore mais jamais je ne lui avouerai.

- Je suis chez moi donc ça me paraît normal, maintenant réponds moi sinon j'appelle la police. Ouh la menteuse. J'en profitais pour me laisser tomber de l'arbre et j'atterris face à lui.

- D'accord d'accord, je suis venue te parler puisque tu ne veux plus me croiser au lycée.

- C'est mon droit non ? Comment ta eu mon adresse ?

- J'ai mes sources. Je ne comprends pas pourquoi tu réagis ainsi avec moi et je veux toujours savoir ce que tu faisais en forêt.

- Dis moi qui. Parce que je ne te connais pas c'est pas compliqué quoi t'es pas un abruti pourtant si je t'évite c'est car je ne veux pas te voir alors cesse de venir ! Et je te dis que ce n'était pas moi alors arrête de m'importuner à cause de l'un de tes rêves !

Je reconnais je ne devrais pas m'énerver mais sa présence ici me perturbe, il ne devrait pas être là ; c'est mon endroit. D'habitude on est au lycée, il y a plein de monde donc ça va mais là, on est tout seuls.

- Bon, c'est Sydnay mais ne lui en veut pas, je lui ai fait croire que tu m'avais invité mais vue que tu n'as pas de téléphone j'avais oublié de te demander ton adresse. Je sais que ce n'est pas un rêve et que c'est toi Séraphina, je ne comprends pas ce que tu risques à me dire la vérité. Je ne partirai pas d'ici tant que tu ne m'auras pas répondu.

- Mais arrête bon sang tu ne vois pas que je ne te supporte pas ! Je te déteste alors pars d'ici ! Va t'en je te dis !!

- Non. Tu rêves calme toi, tu m'énerve à me mentir je ne sais pas ce qui te retiens de m'en parler mais arrête, je ne vais en parler à personne je veux juste savoir et te connaître.

Je suis à bout j'en ai marre de lui mentir, il a l'air tellement énervé il a beau garder une voix calme ça rend la situation encore pire. Je ne dois pas craquer, je ne veux pas qu'il meurt, peut m'importe les horreurs que je devrai lui dire pour qu'il ne m'approche plus...

- Dégage de chez moi Ethan, je te hais. Tu n'es qu'un sale connard qui croit qu'il a tous les droits sur tout le monde mais c'est faux. Alors maintenant casse toi de chez moi.

Je me retins de pleurer si cela arrivait tout ce que j'ai fait et dis ne servirai à rien.

Il me regarde dans les yeux,  s'il croit que je vais retirer ce que j'ai dis à force de me regarder ainsi et bien il se trompe. Enfin sauf s'il continue parce que là je vais fondre. Il prend un air triste d'un seul coup alors je me sens horriblement coupable j'ai envie de lui dire que je ne le hais pas mais je garde ma volonté tel quel et je fais comme si je ne voyais rien. Il s'approche alors de moi, je ne bouge pas, on se regarde dans les yeux lui, a un regard triste et moi j'espère avoir garder mon air dure. Sans m'en rendre compte il était vraiment très proche et d'un seul coup il se penche et m'embrasse délicatement.

Euhhh wait ?Il fait quoi là ? Je comprend pas, j'ai les yeux grand ouvert et je sens que mes larmes commencent à couler sur mes joues. Trop tard il les as senti sur sa peau il se recule et paraît encore plus triste il essuie doucement mes larmes avec ses doigts en les passant sur mes joues. Il me prend dans ses bras et m'embrasse la tempe. Puis il m'emmène dans la tente et on s'allonge dans le lit. Il me prend dans ses bras et je laisse mes larmes couler. Je me laisse aller contre lui et il n'a pas l'air de m'en tenir rigueur, il passe sa main sur mes cheveux, c'est apaisant. Au bout d'un moment je me recule je viens de tremper son t-shirt je me confond en excuse et il me reprend dans ces bras. Et c'est reparti pour un tour de pleure,comme disent mes parents, pleure tu pissera moins. Sans m'en rendre compte je commence à tout lui raconter, ce que je suis, ce que cela signifie et pas une seule fois il ne me regarde de travers ou comme si j'étais une chose étrange, il tient ma main mais ne la serre pas comme pour me signifier que si jamais je veux la retirer je le peux.

- Mais tes parents sont donc aussi des naïades ?

Je m'assied dos à lui, repli mes jambes contre ma poitrine et serre mes bras autour de mes jambes. Je n'aurais pas accepté de voir son aire dégouté en apprenant que j'étais une hybride.

- Non. Je suis différente d'eux, deux naïades ne peuvent se reproduire ensemble car nous sommes dans ce cas stériles, pour concevoir un enfant il faut se mettre avec une autre espèce de préférence proche de notre nature. Mon père est un ondin un autre esprit de l'eau et ma mère est une dryade, une nymphe de la forêt. Et je ne sais comment, ils ont donné naissance à une naïades. Normalement ils n'auraient jamais dû faire un enfant puisque ils auraient dû le faire entre esprit de leurs espèces mais ils s'aimaient suffisamment pour supporter le regard des autres esprits. Donc comme tu as pu le deviner je suis une hybride... Les autres ne sont pas considérés ainsi puisque ils sont tous d'un esprit de même élément. Mais cependant j'ai les même règles que les autres, interdiction de dévoiler sa nature...

Je sens alors des bras m'entourer.

- Tu pensais que le fait que je sache que tu étais une nymphe des eaux m'aurait effrayé ? Tu pensais que savoir que tu étais une hybride m'aurait dégoûter de toi ? Tu te trompes Séraphina, peut m'importe ce que tu es.

- J'ai commis une erreur en te disant tout ceci Ethan. La règle stipule que si un humain le découvre il sera exécuté. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

- Ne t'inquiètes pas pour moi je suis assez grand pour me débrouiller seul.

Je me retourne alors et le prend à mon tour dans mes bras, je met mon visage dans son cou et respire son odeur. Je chuchote alors :

- ... Aime ...

- Qu'à tu dis ? Excuse moi je n'ai pas entendu.

Je me recule et le regarde dans ces beaux yeux noirs.

- Je t'aime Ethan. Je t'ai toujours repousser car avec toi je ne me sentais pas capable de retenir ce secret et j'avais raison d'ailleurs. Je ne pouvais pas accepté qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.

Il me sert alors plus fort contre lui et enfoui sa tête dans mes cheveux.

- Si tu savais depuis combien de temps j'espérais pouvoir enfin toucher tes cheveux d'or. Mais il y a une chose que je voulais encore plus. Et sur ce il m'embrassa. Cette fois je ne reste pas spectatrice et je lui rend son baiser ; en même temps avec les lèvres qu'il a vous comprenez pourquoi ; on s'allongent, et on s'embrase avec plus d'ardeur, ce besoin que l'on retenait chacun de notre côté s'expriment enfin. Il met finalement fin au baiser et m'embrasse sur le front, je proteste juste pour la forme avec un sourire et il me sert dans ces bras en me disant de dormir. Je crois qu'il n'y aurais pas eu meilleur déclencheur. Je commence a me sentir plongé dans les bras de Morphée et j'entre dans ma phase sommeil lorsque que j'entends :

- Moi aussi je t'aime Séraph'.

NaïadeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant