Meame. Tome I: Un cauchemar rêvé.

Chapitre I: deuxième partie. Cette couleur indescriptible

Il était deux heures du matin et je m'étais réveillée, apparemment choquée par l'arrivée de Mackenzie, comme-ci il n'y avait jamais eu de nouvelle élève, au lycée du mont retourné.  Je m'étais tout de même décidé à me rendormir, bien que de deux à trois heures, je n'y arrivais pas, non pas que je n'avais pas sommeil.  Oh que  si, mes paupières étaient lourdes, aussi lourdes, pour moi, qu'un troupeau d'éléphants, qui tapait au sol, au rythme du battement de mes cils.  C'était sur cette image, celle de deux pommes vertes sur le dos d'un éléphant que je m'étais rendormie.

Je me levai, bondis sur mes pieds, après cette nuit plutôt courte.  Perdue dans mes pensées, je m'habillai rapidement et partis au lycée, avec Emma qui n'était pas

dans  ma classe et son père.

La jolie blonde se tourna vers moi :

-Comment s'appelle la nouvelle ?  Me lança-t-elle de sa bouche en cœur rosée.

-Mackenzie...  Mackenzie Rosine, bafouillai-je, à nouvelle perdue dans mes pensées.

-Elle est américaine ?  Demanda Emma.

-Non, je rigolais discrètement.  Elle avait eu la même remarque que Naomie, hier.

-Ok, elle est sympa ?

-Oui, elle me perturbe un peu.  Elle est bizarre.

Mais j'avoue, que je ne voulais pas lui en dire trop pour le moment.

Une fois arrivée, j'allais dans ma classe, seules trois personnes étaient déjà présentes.  Deux garçons aux cheveux  noirs, tous les deux, ils n'étaient pas très fréquentables et bien sûr  Mackenzie  , très étonnant !  Ses cheveux descendaient jusqu'au bas du dos, et bougeaient à chaque pas qu'elle faisait pour venir vers moi et me dire bonjour.

Non pas comme hier, elle me fit la bise sans se poser de questions.  Nos deux joues  rosées  par le  blush  se touchèrent sans hésitation.  Et j'avais l'impression de la connaître depuis des années.

-Tu vas bien ?  Me demanda-t-elle alors que je posai mon sac sur la table.

-Oui, tu vas rire.  Lui lançai-je tout sourire.  J'ai rêvé de toi cette nuit.  C'est bizarre hein ?

J'avais la sensation de pouvoir tout lui raconter.

-Ah oui et alors ?  Tu en as déduis quoi ?  S'enquit-elle, les yeux étincelants d'une curiosité toute nouvelle.

-Je...

Je ne savais pas quoi lui répondre :

-Je me dis que tu es vraiment bizarre, déglutis-je.

-OK, on voit ça après, lançai-je.

« On voit quoi après ?  » Mon cœur s'accéléra.  Qu'est-ce qu c'était donc que cette histoire.

-Oui.

Nous sommes allées à nos places et ça commençait à m'énerver sérieusement tous ces mystères, alors j' engageai la conversation.

-Pourquoi, les autres n'ont pas le droit de savoir.

Je disais cela parce que j'avais deviné, que c'était parce que les deux garçons

bruns nous observaient qu'elle avait préféré taire la conversation.

-Ce n'est pas vraiment normal tout ça, crois-tu, avoir l'esprit assez ouvert.  Ils n'ont pas le droit de savoir.

-Pourquoi ?  Pourquoi moi, je l'ai ?  Tu es seulement arrivée hier, ce n'est pas normal en effet.

-Fais-moi confiance, tu ne trouves pas ça bizarre.