Je t'aime, mais je suis destinée à mourir.

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Saluuut !! Donc voici le premier texte que nous publions dans cet album destiné à vos œuvres écrites. Ce texte a été écrit par Carla, dans l'esprit de Nos étoiles contraires. Bonne lecture à tous !!


Cela fait maintenant 1 an, 12 mois, 365 jours qu'elle est morte et que je ne sais toujours pas la cause de son décès. Cela fait aujourd'hui, exactement, une année que je cherche à le savoir, pour enfin pouvoir tourner la page, terminer mon deuil. Peut-être serais-je un jour capable d'aimer une autre femme autant qu'elle, mais tant que son souvenir me hanter, je ne peut même pas penser à laisser quelque d'autre la remplacer. J'allais enfin me marier avec elle après plusieurs années de vie commune, malheureusement, elle fut retrouvée morte deux jours avant les fiançailles, chez son amie : Stéphanie. Tout aussi dévastée et paniquée que moi, nous avions appelé les urgences juste avant de nous effondrer.

En ce 26 juin 2020 j'allais terminer de trier ses affaires, pour trouver ma paix intérieure. Je rentrais dans la pièce, qui lui avait été destinée, pour déposer tout ce dont elle avait besoin, rien n'avait changé, la pièce était toujours envahie par son parfum à la vanille, les murs étaient toujours recouverts de ses vieilles photos qu'elle accrochait partout. Elle disait que comme ça la pièce prendrait vie, qu'elle laisserait une partie de nous ici, et effectivement cela avait marché. J'avais toujours l'impression qu'elle était à mes côtés quand je franchissais le seuil de la porte, je m'avançai vers le fond de celle-ci et fixai le mur qui me faisait face. Sur celui-ci, était accroché une photo de nous deux au mois de Mai dernier nous rendant à la plage, j'étais en train de l'embrasser, sur le cliché suivant nous rions de bon cœur. Je m'arrêtais sur une photo plus particulièrement, elle portait une robe blanche dévoilant ses formes, on pouvait la voir sourire de toutes ses dents et ses orbes bleus pétillaient d'excitation. Je continuais de faire le tour de la pièce et finis par me rendre vers son armoire, je poussai les deux portes dévoilant tous ses anciens vêtements, et quelques cartons. Je sentis un nœud se former dans mon estomac, de nouveau le sentiment d'abandon faisait apparition, je n'arriverais jamais à tourner la page si cela continuait.

Je saisi deux cartons que je déposai sur le parquet, j'ouvris le premier et regardai ce qu'il y avait à l'intérieur, évidemment il n'y avait pas grand-chose. Quelques bibelots, des albums photos, mais malgré tout je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je le poussais et m'intéressais un peu plus au deuxième carton à l'intérieur duquel je pus trouver des paires de chaussures, mais une chose attira mon attention tout de même. Un cahier était enfouis sous tous ces talons, je n'avais pas le souvenir de l'avoir déjà vu. Je l'attrapai et passais une main sur celui-ci pour retirer la poussière. Au-dessus de la couverture était écrit « Une petite partie de ma vie ». Pourquoi ne m'avait-elle jamais parlé de ce livret ? Telle était la question. Ce passait-il des choses dont j'ignorer l'existence ? Sans plus attendre j'ouvris le petit carnet et pus voir son écriture encore toute frêle, celle qu'elle avait quand nous étions rentrés en seconde. J'étais tombé dans la même classe qu'elle, elle semblait toute timide et discrète.

« Premier jour au lycée : Rien ne devait-être plus parfait que cette rentrée et pourtant ce n'était pas ma meilleure. J'avais tellement stressé que j'avais eu de l'urticaire, je n'avais pas obtenu l'option que je voulais et j'étais tombée dans une classe où la hiérarchie semblait régner. Pourtant le stress n'était pas bon pour moi, au contraire il m'était nocif et me rappelait que j'étais différente. Heureusement, les garçons de cette classe était plutôt pas mal, au contraire ils étaient même très beau, j'en avais même remarqué un : Carter, Carter Brown.

Premier mois au lycée : 31 jours que j'entre dans ce lycée, 31 jours de stress intense; ce n'est pas bon, ô non pas du tout, et mon cœur qui chavire pour ce garçon populaire.

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