Les Lecteurs sont des Héros

pleasetommynewt

Participant: pleasetommynewt

Œuvre choisie pour la réécriture: l'Epreuve: Le Remède Mortel

Point de vue selon le personnage de: Newt

Message du participant: Salut ami lecteur. J'aime lire. J'adore lire mais honnêtement je ne me voyais pas reprendre une autre scène que celle-ci pour ce concours. La mort de Newt m'a chagriné aux plus haut point car il a toujours été mon personnage préféré. C'était injuste, pourquoi les gentils meurent toujours? Et puis...il y avait quelque chose d'inachevé avec Thomas. Ils ne s'étaient pas tout dis. Il y avait comme un arrière goût de mort prématuré mais c'est aussi pour cela que James Dashner nous a livré tant d'émotion je pense. Et aujourd'hui...et bien, elle est là. Thomas et Newt sont réunis pour lettre fin mélancoliquement à une histoire commune même si, je le sais bien et nous y avons tous fantasmé, il n'y a pas de Newtmas dans le livre. Mais après tout, Notre cher James ne nous a peut être pas tout dit. Avis à vous, mes chers amis philosophe, eh oui la vérité est la conformité entre l'idée que l'on se fait et l'expérience. Nous avons l'idée...ne pouvons-nous l'imaginer, cette expérience entre nos blocards préférés? Bref je parle je parle...mon explication va être plus longue que mon récit bientôt. J'espère sincèrement et je m'en excuse que j'arriverai à vous faire autant de mal, ou le maximum en tout cas, que ce que nous avons tous ressentis dans notre petit cœur brisé lorsque nous avons lu cette maudite page 250! Merci d'avoir pris le temps de me lire et gros bisous à vous.

Il me semble que je suis assis ici depuis des années. Des années, des jours, des mois, des semaines ou des décennies...qu'importe. Des voix me parviennent au loin. Ou peut-être sont-elles juste là, dans ma tête. Elles crient,ces voix. Elles crient, elles hurlent et me percent le cerveau. Mon cerveau...peut-on réellement encore l'appeler comme cela? Ce n'est plus qu'un ramassis de détresse et de désespoir.

Je ne veux plus entendre ces voix. J'aimerais bien partir, mais mes jambes ne m'obéissent plus. L'information n'atteint plus mon esprit malade. C'est ma vie désormais. Je suis enfermée dans ce corps qui ne m'appartient plus.

Je lui en veux, vous savez. Je lui en veux tellement. Thomas. Non, Tommy. Ah...Tommy, si tu savais à quel point je te hais. Je t'ai supplié tellement de fois de me tuer. Pourquoi? Pourquoi ne m'as-tu pas rendu le seul service que je t'ai demandé? Tu me devais bien ça, hein, pour tout ce que j'ai fait pour toi durant toutes ces épreuves. Pour tout l'amour que je t'ai donné alors que tu étais seul.

Mais non, toi, Tommy, dont je ne connaîtrais jamais le vrai nom...oui toi, que j'ai tellement aimé, tu m'as laissé pourrir de l'intérieur. Tu m'as laissé te faire du mal. Tu m'as abandonné. Je te hais. Et pour la première fois, la toute première depuis de longs mois, je sens une larme couler sur ma joue. Elle dévale ma peau blessée et roule jusqu'à mon cou en me chatouillant doucement. J'en serai presque venu à oublier ces voix qui crient si l'une d'entre elles ne s'était pas approchée de moi tout doucement. Elle prononce mon nom...tendrement. Non, inquiète plutôt. Je ne sais pas.

- Hé Newt? Tu te souviens de moi?

Elle a le timbre d'un ange. Je la reconnais, cette voix. Elle est si belle, si douce, tel une mélodie qui s'immisce en moi et qui me ferait presque retrouver mes moyens. Mais oui, c'est la sienne. C'est la voix de mon Tommy. Et là, je le vois. Il s'avance vers moi tel un héro venu me délivrer de mon mal.

Oui Tommy, bien sûr que je me souviens de toi. Tu es le sale lâche qui est en train de me laisser devenir un cannibale. Oui Tommy, je me souviens. C'est toi que j'ai toujours aimé. Mais je n'ai jamais prononcé cette phrase.