Des Petits OS

N'empèche je suis fière de ce texte

Contexte :
Il y a 107 ans, les Titans ont presque exterminés la race humaine.
Ces Titans mesurent principalement une dizaine de mètres et se nourrissent d'humains.
Ceux-ci ayant survécus à cette extermination ont construit une cité fortifiée avec des murs d'enceinte de 50 mètres de haut pour pouvoir se protéger des Titans. Pour en savoir plus sur cette menace, les humains ont crées les "Bataillons d'exploration". Composés de soldats entrainés à tuer les Titans, ces bataillons sortent souvent en dehors des murs. Mais à chaque "sortie", tous ne reviennent pas...indemnes.

Dans cet OS, on se place du point de vue d'un civil tombé amoureux d'une jeune fille determinée.

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Sur cette si petite terre,
J'attendais, en solitaire.
Les années passaient
Et seul, je rêvais.
Puis tu es arrivée,
Et à deux, nous rêvions.
Au delà de ces murs,
Y'aurait-il un monde moins dur ?
Nos espoirs, comme un filon,
Ne demandaient qu'à être exploités.
Nos désirs nous rendaient fous.
Fous l'un de l'autre.
Nous souhaitions partir, mais où ?
Le choix n'était pas nôtre.
Il n'appartenait à personne,
Sauf aux fiers chevaliers à on ordonne
De se battre pour une liberté
Que l'on ne pourra jamais gagner.
Tu as alors décidé, avec ta témérité,
De saisir cette épée,
De rejoindre une armée.
J'ai refusé,
Je t'ai prié de rester à mes côtés,
Je t'ai supplié de continuer à rêver,
Ensemble, d'un endroit de paix.
Mais tu as revêti cet uniforme de guerre,
"Je veux changer d'air,
Bâtir moi même une nouvelle ère".
N'y va pas !
Par delà cette cage,
Il n'y que mort et destruction.
N'y va pas !
D'incomplets mirages,
Des regards remplis d'incompréhension,
Des monstres assoiffés de sang,
Voilà ce qui t'attend !
N'y va pas...
Alors, tu m'as souri,
Et en même temps que toi se sont enfuis,
Tout nos fantasmes d'une vie.
Je n'ai plus le pouvoir de rester avec toi.
Tu pars.. au combat ?
Car soudain,
Tu n'es plus là.

Où est mon amour ?
J'y pense chaque jour.
Où est notre avenir ?
Je l'imagine, flamboyant de milles couleurs ivres.

Car oui,
Sur cette si petite terre,
J'attend, en solitaire.
Les années passent,
Et seul, je rêve.