Ce Ship Est Secret

635 20 21
                                    

PDV OH BAH TIENS J'AI OUBLIÉ SON NOM :
- LA PARIS GAMES WEEK ! ENFIIIIIIIIIIIIIIIIN !
- Moins fort. Me dit le chauffeur, un peu exaspéré.
- Mais.. J'attends ce moment depuis pas mal de temps et..
- Je sais, je sais.. Vous me le répetez depuis tout à l'heure jeune homme..
- Bon ! Vous me déposez devant le salon ok ?
- Oui. Et bon debarras.
- C'est gentil monsieur.
- Je rigole ! Passez une bonne journée !
- Ouais, merci !
J'étais liiiiiiiiiiibre ! Ça allait être la meilleur journée du monde ! Surtout que je pourais enfin le voir...
Le pas rapide et fougueux, je m'avança vers l'entrée que je passa tel un éclair. Une fois avoir posé le premier pied dans l'enceinte du salon, je resta immobile. Je regardais, ébahi, tout ce qui m'entourait. Il n'y avait pas de mots pour décrire ce que je ressentais à ce moment la. Mais rien n'oblige à désigner précisément un sentiment. Surtout celui-ci.
La seule chose que je pouvais dire, c'est que je me sentais hyper bien.
Je ne vais pas vous décrire la PGW pour la simple et bonne raisons que vous pouvez trouver un peu partout des images de celle-ci.
Sachez que c'est.. magique quand vous y êtes pour la première fois.
Alors, je commença à me balader à travers les stands, tous plus intriguants les uns que les autres.
Parfois, il y avait une tonne de queue pour pouvoir tester un jeu, ne serait-ce que dix minutes.
Parfois, il y avait une tonne de queue pour pouvoir rencontrer un youtubeur.
Parfois, il y avait une tonne de queue pour pouvoir simplement manger.
Et parfois, il n'y avait pas de tonne de queue pour pouvoir tester un jeu, rencontrer un youtubeur et manger.
Je profita de cette courte période d'accalmie pour apprecier les images qui de Kingdom Heart 3 qui défilaient devant mes yeux grands ouverts. Jusqu'à là, je ne voyais rien.
Puis ensuite, bien décidé, je fis le tour de cet endroit rassemblant des semblables. Tout me subjugais, sans exeception.
Après deux heures d'exploration, je me mis en quête d'une place dehors, car, prévoyant, j'avais enmené de quoi manger. (Éwé).
Ressortant de la fournaise géante (il faisait plutôt chaud, oui) je m'installa près d'un mur blanc, entassée à côté d'inconnus.
Là, je me mis à déguster mon merveilleux repas composé d'un sandwich, d'une pomme et d'une bouteille d'eau.
J'observais les passants, certains avec leur parents, d'autres en petits groupe.
D'ailleurs, en parlant de groupe, il y en avait un que j'attendais avec impatience.. Ils ont dit, sur twitter, qu'ils seraient là vers midi et quelques, tous ensemble. Et je pourrais enfin le rencontrer IRL..

Les heures passèrent, et je tournais en boucle dans le four géant et personnes ne venait, et je restais seul. Encore un fois. J'en avais marre ! Je l'avais attendu tout une journée sans qu'il me donne le moindre signe de vie ! C'est une blague ! Il faudrait qu'il se rende compte de ce que j'avais fait pour lui !! 'Tain.. C'est pas vrai..
Déjà l'heure de s'en aller.
Et la noirceur de la nuit avait recouvert le ciel désormais étoilé.
Déjà l'heure de partir.
Et je ne pouvais pas m'attendre à pire.
Déjà l'heure de déprimer.
Et mes espoirs envolés.
Déjà l'heure de rentrer.
Et ceci sans avoir rien fait.

Ce fut le bruit stréssé des klaxonnes parisiens qui me reveilla. Mes yeux ne s'étaient pas habitués à la faible lueur du jour, me les faisant plisser d'avantage. Je voulais pas me lever..
Je retomba lourdement sur mon matelat mou, prenant au passage ma peluche Lamasticot.
J'avais mal partout, surtout à mon coeur. Et mon crâne me lancait terriblement.
*Buiiiiiiiiiiiiiiiiiiii*
Qu'est-ce que ?
*Bui buiiiiiiiiiiiiii*
Oh.. Cela signifie que l'on sonne à ma porte et que je vais devoir me bouger.. Tant pis si je suis pas présentable.
Je me traina vers l'encadrement d'ou provenait l'infâme hurlement strident.
Sans aucune délicatesse je poussa la clenche et lança un majestueux :
- C'est pour quoi ?
Avec la fatigue constante, je ne reconnaissais pas la personne qui se tenait devant moi, sûrement un facteur ou...
- Pardon.
Le fougeux jeune homme se jeta sur mes fines lèvres tremblantes. Ses mains venirent m'enlacer doucement, continuant son tendre baiser.
WHAT ? Qui m'embrasse là ? Indigné je repoussa violemment celui qui se tenait en face de moi.
Mes pupilles s'accoutumèrent enfin à la luminosité du jour et je reconnus la personne qui m'avait abandonné un jour plus tôt. Celui qui ne m'avait donné aucunes nouvelles un jour plus tôt. Celui que j'aimais un jour plus tôt.
J'étais furieux et désespéré :
- Comment oses-tu venir devant alors qu'hier tu.. tu m'as lachement laissé !
- J'ose car je t'aime.
- Et bien ce n'est plus mon cas ! Va-t'en ! Et ne reviens jamais !
- Tu sais que je ne t'écoutes jamais mon amour.. Sâche juste qu'hier je suis partit de chez moi sans batterie dans mon téléphone, ce pour quoi je n'ai pas pus te contacter. Et ensuite, la malchance me poursuivant, mon moteur a cessé de fonctionner. Alors comprends moi s'il te plait..Et pardonne moi.
- Tu penses que je vais croire tes balivernes ? Fis-je les larmes me montant aux n'yeux. Une telle coïncidence ne peut pas exister !
- Et bien si..Ce sont des choses qui arrives. Met toi à ma place et comprends mon désarrois face à ta réaction..S'il te plait..
- Mais non..
Ma voix se faisait de plus en plus lointaine.
- Mais si. Reprit l'homme aux milles malheurs.
- D'accord. Je conçois que tu ais eu cet "accident".
- Puis-je prendre ça comme un "je t'aime ?"
- C'est un peu rapide et abusé mais..
Il ne me laissa pas le temps de finir qu'il se rua sur ma bouche. Et je lui rendit son baiser d'amour pur.
Il n'y avait pas "mais". Et il n'y en aurait plus jamais.
C'est Seyhial, et je l'aime encore.

MAIS OH LA LA
QUI PEUT DONC BIEN AIMER SEYHIAL ? :33
MUEHEHEHEHEHE
Je sais que tu sais, alors ne dit rien, inventrice de ce ship. <3


Des Petits OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant