1: "Je suis Alphie McKenzie"

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    Ça fait deux heures que je suis arrivé à Novosibirsk et je viens enfin d'arriver à mon hôtel, j'entre et me présente à la jolie blonde de l'accueil.
Dans un russe peu confiant je me présente:

  "- Bonjour, je suis Alphie Mckenzie, j'ai réservé pour deux semaines.

   - Da (oui en Russe) bienvenu chez nous, vous êtes dans le studio deux personnes  12b. Pourrais-je avoir votre bon de réservation s'il vous plaît monsieur Mckenzie." Elle me sourit, laissant apparaître des dents Freedent white. 

    Je lui tend les feuilles agraphées.Elle me demande une signature et m'explique en quelques mots les services de l'hôtel ainsi que les horraires. Je prend mes deux valises et me dirige vers la porte 12b.

   Je découvre le studio. Quand j'entre, il y a une salle de bain basique à ma gauche, à ma droite il y a deux lits une place ainsi qu'une minuscule cuisine, une table, deux chaises et une penderie. Le strict minimum.

*** elispe après midi***

Ce soir je me décide à sortir, histoire de tester mon russe. Je passe une dernière fois devant le miroir de la salle de bain. Mes cheveux bruns à la militaire me donnent un air strict. Mes yeux marron en amade, un peu trop banals radoucissent cet air. Mon tee-shirt blanc jure avec mon mon slim noir.

   Je me souris à moi-même avant d'enfiler un sweat azur et ma parka. J'enfile mes rangers et me laisse envelopper par le froid russe.

  Je marche dans les rues à la recherche d'un quelconque bar, je fais mon enfant en faisant genre que je fume avec ce froid.

  Après dix minutes de déambulation dans le centre ville je trouve un petit bar folklorique qui sent bon mes terres d'Angleterre.

Oui je suis là depuis une journée et je suis nostalgique. Et alors ? Reste plus que 364 jours ici ...

Je rentre dans le bar, il y a une dizaine de personnes, un groupe de trois jeunes femmes rigolent à une table en buvant des bières. Deux hommes refont le monde, scotchés au bar et faisant de grands gestes. Les autres regardent une grande télévision qui retranscrit un match de football avec l'équipe de la ville.

Je m'approche du bar et me jonche sur un tabouret.

Le barman, un typique russe au yeux bleus s'approche de moi et m'observe, il remarque tout de suite que je ne suis qu'un autochtone.

" -Bonsoir, je peux vous servir quelque chose ?
   - Hum .. un shooter de tequila s'il vous plaît" l'homme hoche la tête et s'exécute.

   Pendant ce temps, j'observe le bar, un homme à la corpulence ma foi élevée sort de la réserve. À l'entrée du bar, un groupe de jeunes attire son regard puis le mien.

  Ce fameux groupe est composé de six personnes, que des mecs. À  ce moment là mon côté gay ressort puisque je remarque qu'un des gars est particulièrement bien foutu. Je me fais discret pour l'observer.

Il a de longues dreads rassemblées en queue de cheval qui lui tombe aux niveaux des fesses. Il est rasé sur les  côtés. Il m'a l'air particulièrement petit, environ 1m60. Trop mignon. Il est en tee-shirt. La blague. J'ai encore ma parka moi.

  Le barman me tapote sur l'épaule, il me stoppe en pleine contemplation . Bouhouhou. Il m'avertit que ma commande est prête.

  Je me retourne donc et prend le shooter dans ma main. Bonté divine. Il n'a pas oublié le petit sachet de sel et le citron.

  J'entend le petit groupe de mec se disputer. Je comprend deux trois mots (tels que connard, arrête ça), le reste étant étouffer par la vitre du bar.

  Toujours avec ma tequila, je vide une partie du sachet de sel sur le dessus de ma main gauche, entre le pouce et l'index, je prend le shooter dans l'autre main. Je suce le sel et avale cul sec la tequila puis j'enchaine sur le citron. C'est fou ce que le sel fait ressortir le goût de l'alcool. Le citron donne un coup de peps au tout. Un peu trop d'ailleurs car je manque de m'étouffer.

  Tout seul.

  Comme un con.

J'entend le bruit étouffer d'un coup, je me retourne une nouvelle fois et vois le groupe de mecs se battre. Quatre contre deux. Mon joli mec et trois autres gars contre deux pauvres maigrichons.

  Le beau mec se prend une droite en pleine gueule, depuis mon tabouret je peux voir qu'un filet de sang lui brouille la vue, celle de son oeil gauche. Malgré un étourdissement de quelques secondes. Il secoue la tête et c'est avec un cri -sexy- de rage, qu'il fond sur le maigrichon numéro 1 et lui assène de violents coups au visage.

  Je voudrai bien mettre fin à la bagarre mais l'idée de me faire poursuivre par le petit teigneux sexy et les trois costaud me déplaît ... très ... fortement.

  Le gros de tout-à-l'heure attend quelques minutes encore puis sort en gueulant qu'il faut que tout le monde se calme et il met fin au calvaire des maigrichons.

Sauf qu'évidemment le petit nerveux ne lâche pas sa victime, quelle rage !

  Le premier petit mec detale en se tenant le nez.

  Le deuxième se protège de ses poings, il ne peut toujours pas bouger, mon beau gosse bloquant son bassin. Ce dernier restant sourd aux conseils de ses potes de le lâcher, ils sont obligés de le tirer en arrière par le col.

  Enfin il se décide. Il lâche une charmante insulte "vas-y casse toi sale pédale de merde, on va vous retrouver les pédés !". Je me sens étrangement concerner. Je ne pensais pas que je flipperais de me faire tabasser dès le premier jour. Je détourne les yeux de la scène et demande un whisky pour me calmer les nerfs.

La voix du fameux mec se rapproche, il s'assoit à côté de moi.

Je sers les fesses et la mâchoire.

Il tourne la tête vers moi et me regarde sans gêne, je dois faire une tête bizarre puisqu'il me regarde comme si je venais de manger une valise ou le barman.

  Histoire de descendre encore plus dans son estime, je propose, dans un russe dégueu:

"- Si vous voulez, je peux vous soigner, j'ai passé cinq ans de ma vie à recoudre des mecs au péril de ma vie
  - hein ?"

Je n'ose plus rien dire. Son regard bleu océan scinde mon âme. Mon dieu.

"- Je ... J'ai été médecin de terrain, enfin plutôt infirmier et ... euh ... J'ai soigné des militaires. Du coup pourquoi pas vous .."

Il hoche la tête avant de se tourner vers des amis pour parler de ce qu'il venait de se passer.

Je me prépare à fuir quand une grosse patte se pose sur mon épaule droite et me retourne d'un coup sec.

"- Vous l'anglais et toi mon petit gars, vous venez avec moi dans la réserve,  si ce mec a des talents en médecine autant en profiter pas la peine de renoncer Vanya, c'est moi qui commande ici"

  Voilà comment je me suis retrouvé enfermé avec le petit Vanya ronchonnant.  J'aurais du me croire dans mon élément avec cette -magnifique et incroyablement sexy- blessure et tous ces produits mais évidemment c'est écrit en Russe. Je suis talentueux mais tout de même ... faut pas pousser ..

☆☆☆

  Premier chapitre où je vous ai fait découvrir mes deux principaux personnages. Ça va assez vite je vous l'accorde. Désolé pour les potentielles fautes.

N'hésitez pas à commenter ou à voter ce serait geniiiaaaaaale.

Gros bisouuus ♡♡♡♡

As we are [BoyXboy] (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant