Cambriolage

240 13 6
                                    

Je sens une présence près de moi. J’ouvre les yeux. Je vois deux yeux globuleux me regarder intensément. Je sursaute. Sparky! Il fait encore noir dehors. Je me lève. J’ai faim. Je vais me préparer un café et me prendre une galette. Je vais m’assir sur le sofa. J’entends quelqu’un bouger. Je vois Harry endormi a'l’Autre bout du divan. Je ne l’avais pas remarqué. Il est super mignon quand il dort. Je vais ouvrir les rideaux. Il y a de la lumière chez mes voisins. Je vois Sarah et Niall dormir dans les bras de l’un et de l’autre. Ils sont craquants. Zayn dort par terre. Comment fait-il? Laïca dort sur Louis. C’est un peu étrange comme portrait. Je vais poser ma tasse dans l’évier. Je retourne me coucher.

Ça fait une semaine que les cours ont recommencée. Finalement, je décide de rester à la même université. Laïca et Sarah restent également mais elles dorment chez mes voisins. Ma maison n’est pas assez grande pour trois personnes. On se marche dessus sans arrêt. bizarrement à l’école, plus personne ne me lance de slushs. On ne me traite même plus de nom. C’est génial! Je soupçonne un peu mes voisins d’être derrière tout ça. ah, la célébrité permet tout. Harry ce fait très protecteur. C’est étrange mais en même temps très rassurant. À part ça, tout revient à la normale. Je recommence à travailler à l’épicerie. Harry et moi devenons de bon ami. Je chante souvent avec les filles et parfois on aide les garçons avec leurs chansons. Bref, la vie est belle.

Je suis entrain de chanter avec Sarah. Nous sommes chez mes voisins. Les gars sont à l’autre bout de la pièce et compose. Mon cellulaire sonne.

Moi : allo?

Voix : Kathy? C’est Manuel.

Moi : salut ça va?

Manuel : non, il faut que tu viennes tout de suite au boulot.

Moi : quoi? Manu? Qu’est-ce qui se passes? Attends j’arrive.

Manuel : fais vite.

Moi : ok

Je me tourne vers les autres.

Sarah : c’était qui cous?

Moi : Manu, je dois y aller. Il a besoin de moi.

Harry : je te conduis.

Moi : pas la peine, ce n’est pas loin.

Je sors dehors à toute vitesse. J’arrive à l’épicerie en courant. Je vois des voitures de police stationner devant le bâtiment. Je m’approche de Manuel. Il a l’air très inquiet.

Moi : qu’est-ce qui se passes?

Manuel : on a été cambriolé.

Moi : quoi? Mais qu’est-ce qu’on voudrait voler dans une épicerie?

Manuel : on a volé tous nos allumettes et nos briquets, nos chandelles et notre bois que nous vendions dans la partie de l’équipement.

Moi : tout pour faire un feu quoi? Pourquoi suis-je ici dans ce cas?

Manuel : tu étais la dernière personne qui a travaillé hier. Les policiers veulent t’interroger.

Moi : ok.

La situation est étrange. Je ne sais pas vraiment me comporter. Un policier s’avance vers moi.

Policier : c’est vous Kathy Smith?

Moi : oui.

Policier : inspecteur Beaubois, nous allons vous posez quelques questions.

Moi : ok

Beaubois : à qu’elle heure e^tes-vous partie de l’épicerie?

Moi : vers dix heures du soir.

Beaubois : décrivez-moi ce que vous avez fait. Quelqu’un vous a-t-il paru suspect?

Moi : après avoir compté l’argent et l’avoir placé dans le coffre fort comme à tous les soirs, j’ai fermé les lumières. Je suis sorti dehors après avoir fermé l’épicerie. Je n’ai croisé personne.

Beaubois : bien merci, nous allons vous rappelez au cours de l’enquête si nous avons d’autres questions. Si vous vous rappelez d’un détail, appeler ce numéro.

Le policier me tend une carte. C’est un peu trop vite pour moi. C’est la première fois que j’ai affaire avec un policier dans ce genre de situation.

Manuel : veux-tu que je te raccompagnes?

Moi : ok

Nous commençons à marcher vers ma maison. Rendu dans mon entrée, je remercie Manuel.

Manuel : si tu as besoin de quelque chose appelle-moi.

Moi : très bien.

Manuel : bye chérie.

Ah non! Pas encore! Il appelle toutes les filles chéries. J’entre chez moi. Je me prépare un café. Je vais sur internet pour mettre de la musique. Je commence à me tanner. Tout m’énerve. Je crois que je stresse à cause de l’incident à l’épicerie. Je prends ma flute traversière. (Eh oui, j’ai une guitare et une flûte traversière et je joue des deux.)

Harry : c’était qui le gars?

Je sursaute. Je me retourne. Harry est appuyé sur mon cadre de porte.

Moi : ce n’est pas parce que tu as ma clé de maison que tu peux entrer sans frapper.

Harry : désolé mais réponds à ma question.

Moi : il s’appelle Manuel. Pourquoi cette question?

Harry : pour rien.

Moi : alors si tu es venu que me poser une question, je te prie de retourner chez toi.

Harry : pourquoi?

Moi : sors de chez moi.

Je me lève et pousse mon voisin vers la sortie.

Harry : Kathy, arrête.

Soudain, le téléphone sonne. C’est l’inspecteur Beaubois. Il me veut dans le poste de police dans deux heures. Que me veut-il encore?

Harry : qu’est-ce qui se passe?

Moi : je suis convoqué au poste de police.

Harry : quoi? Mais tu n’as rien fait!

Moi : je sais, je ne fais que témoigner.

Harry : hein? Pourquoi dois-tu témoigner?

Moi : nous avons été cambriolés à l’épicerie. Je suis la dernière personne à avoir été de service.

Harry : je suis désolé.

Moi : tu n’as pas à être désolé. Je suis juste un peu anxieuse.

Harry : c’est normal, tu verras tout ce passera bien.

Moi : je l’espère.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 15, 2013 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Nouveaux VoisinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant