when i just wanted to play

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DAVID JOHNSON
« Comme dans toutes histoires d'amour, il y a une rencontre. Cette histoire ne fera pas exception à la règle. »

Snapper. Seul activité intéressante, le cours de physique-chimie était ennuyant à mourir. Ce téléphone qui était soit disant le plus chère, je l'avais eu en faisant passer mon homosexualité pour une différence sociale auprès de mes parents pour qu'il me l'achète. J'aimais en jouer pour énerver les autres, les insulter, les gêner.

En ce qui concerne les cours, j'étais une merde alors autant le rester. Même mes parents avaient abandonné, ils avaient tout de même tenté toutes les solutions possibles et imaginables. Professeur particulier, cours d'été, rattrapages aux contrôles. Je me demande comme j'ai atteins la première sans redoubler.

- Monsieur Johnson, le téléphone ! Donnez-le moi. grognait la dame qui servait de professeur de physique-chimie

Et merde !

J'avais déposé mon téléphone pour qu'elle vienne le chercher. J'étais pourtant discret. Aussi, je devais retenir que les profs surveillent principalement le fond de classe.

- Je vois que vous n'avez rien fait. Passez donc devant avec monsieur Lewis. Il vous aidera, il a fini depuis bien longtemps.

Oh non, Larry Lewis était peut-être beau, bandant, gentil pour certains mais il n'était pas intéressant.
Je traînais du pied jusqu'à côté de lui.
La groupie de Jésus s'était crispée à mon arrivée.
Serait-il écœuré par moi, ma vie ?
Ma différence ?
Je m'était mis en mode forceur.

- Bonjour, au cas où tu ne le savais pas, je m'appelle David. Et toi je sais que tu t'appelles Larry et cela avant que la prof le dise. Tu sais, j'aime bien ce nom, il te va bien.

Le voir ne pas me regarder malgré mon sourire accroché à mon visage m'avait dérangé. Mais heureusement qu'il m'a répondu, la tête dans ses bras.

- Je savais déjà ton nom, et je suis ravi que mon nom te plaise. Et oui, tiens.

Il m'avait glissé sa feuille d'exercices sous les yeux.
N'est-il pas censé m'expliquer, même si je ne vais pas comprendre.

- Ah, j'ai compris... tu ne veux pas me parler parce que je suis gay.

- Non, je ne suis pas Dieu pour te juger. Tu n'es pas le genre de personne que je fréquente. Simplement. disait-il d'un calme froid

- Le genre. Hum hum. Tu me juges si tu ne me parle pas par rapport au fait que je préfère les queues, que je rêve de me faire enculer par un mec avec une grosse bite et que je me branle avec des vidéos de gars qui se sucent. j' énumèrais en me rapprochant de lui en chuchotant.

Il était devenu pâle. Fragile.

- Tu n'as pas tout à fait tord. Excuses moi. En revanche, n'expose pas tes fantasmes devant moi. Merci. il s'était rapproché du mur vers le quel il est déjà collé.

- Cool. Maintenant que nous sommes amis, tu peux me prêter ton téléphone, s'il te plaît ? là, je prenais non seulement une voix mielleuse mais aussi un air de tapette

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