apologies

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LARRY LEWIS


4 juin 2015, avant le rendez-vous

Je devais y aller mais un goût amer était dans ma bouche comme un mauvais pressentiment.
Je m'étais dépêché pour ne plus penser à ça, j'agissais avec des mouvements vifs et clairs.
Mais après être sorti de la douche important de mettre la main sur mon téléphone. Et puis finalement, je n'en ai pas besoin je m'étais dit.

À la porte, il y avait le chien de garde. Ma mère me faisait faire demi-tour parce que selon elle, ma tenue n'est pas correct. Elle me considérait torse nu avec un débardeur. Et malgré la chaleur étouffante, elle portait un haut à manches longues. Alors j'avais profité de mon nouvel avantage qui était ma taille pour la faire de déplacer de mon chemin sans lui adresser le moindre excepté un soupir.

La Bible dit : Honore ton père et ta mère en

Je l'avais entravé.

Après le rendez-vous

J'avais le cœur qui allait finir le trajet avec ses propres pieds tellement il battait fort.
Un sentiment nouveau me tourmentait, le malaise. J'avais mauvaise conscience.

Et j'étais finalement arrivé chez moi et je n'aurai jamais imaginé ça.

C'est pas j'ai vu ma mère sur la table de la salle à manger. Ça mérite une pause avant de dire la suite.
J'ai vu ma mère avec à côté d'elle sur la table une Bible, une ceinture et mon téléphone.
Le calcul était vite fait : elle a vu mon historique et les messages avec David.
Sans m'adresser un regard elle m'avait demandé des explications. Étant donné que je n'en avais pas préparé à l'avance, je n'avais rien dit alors sans plus de cérémonie, elle a sorti un marteau. Pas un maillet, un marteau. Et d'un coup sec mon téléphone avait été transpercé avec.
L'Ecclésiaste dit bien que tout n'est que vanité, vanité des vanités.
Par le nom de Jésus, elle m'avait ordonné de parler.
Tout mes muscles était contractés, j'avais des sueurs froides d'une telle puissance que j'aurai pu faire des glaçons.

Il y avait un long moment de silence avant qu'elle ne perde patience et use de violence. Là ma grande taille n'a pas su faire la différence face à l'arme destructrice qu'elle possédait. Je sentais en elle non pas de la colère mais de la déception. Ma mère était tellement fier de moi pendant toute mon enfance et c'était la première fois qu'elle avait à me reprocher alors elle déraillait.
Alors que nous pleurions tout les deux mais pour des raisons différentes, elle m'avait dit de me mettre à genoux. Elle qui était déjà en position et les yeux fermés, les ouvrit et me répéta son ordre.
J'avais refusé de coopérer, j'avais crié pendant cinq bonnes minutes mais je ne me souviens plus de ce que j'avais dit et j'étais à nouveau parti.

Je ne savais ce que j'avais faite ni ce que j'allais faire.
J'étais perdu. C'était un sentiment nouveau que je dépréciais et que beaucoup de personnes doivent même maintenant ressentir. L'assurance, la paix, la tranquillité qui m'avaient longtemps accompagné ne le font plus.
Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi j'ai fait ça ? Je n'aurai jamais du lui parler !

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