i was in love...

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DAVID JOHNSON

Avant d'aller plus loin, je n'avais plus envie de jouer avec lui mais je l'aimais clairement. Plus vite que ce que je pensais. Il fallait que je l'entende, le vois, lui parle. Avec Larry, ce n'était pas des pulsions malsaines mais un réel amour.
Je détestais être comme un morceau de chocolat au soleil quand il parle de ses affaires qui ne m'intéressait pas la moindre seconde mais comme c'était lui, avec ses belles lèvres dont il cachait celle du bas en la mordillant pour réfléchir, les soubresauts d'adrénaline qu'il manifestait lorsqu'il avait une idée qui pouvait faire des miracles.

J'ai parlé de pulsions malsaines ? En réalité, oui mais pas directement vers Larry. J'étais avec Dylan et pendant qu'il allait finir, je n'ai pas dit Dylan mais Larry et il m'avait dit que je l'avais appelé comme ça depuis le début et que ça ne le dérangeait pas. J'étais trop gêné parce que je n'avais pas remarqué que je parlais et que pour une fois, je n'avais pas eu mal, pour une fois. D'habitude, on perd dix minutes avant que je n'arrête de brailler.

J'étais fou et surtout con mais très con. Le truc con où le soit disant rebelle tombe amoureux de l'intello.
J'avais atteint le niveau où je ne voulais même pas que Lauryn sache que je lui parlais. Il était à moi.

J'étais triste qu'il ne voit que le mauvais en moi alors je lui avais demandé de faire sortir le bien.
Il avait commencé par dire que mon style était trop... étriqué. Que les autres jetaient systématiquement leurs regards sur moi parce que je le provoquais avec mes pantalons serrés et mes t-shirts que je prenais toujours selon lui deux tailles en dessous. Ce qui voulait dire que mon cul et ma bite étaient trop en vue des autres et en plus les hauts que je mettais décalquaient mon corps dans ses moindre détails, écoutez j'en avais une imposante...

C'était la première fois qu'il m'invitait chez lui, ses parents n'étaient pas là.
On était dans sa chambre, elle était plus animée que ce que je pensais, j'avais bien remarqué son bouquin relou sur le bort son lit.
Il m'avait sorti des vêtements dans le même style que lui.
Il m'avait ordonné de les essayer alors je m'étais levé et je retiré mon pull et il s'était mit à crier d'aller dans la salle de bain. J'étais déçu qu'il n'a pas vu à quoi je ressemblais alors je l'avais appelé...en boxer ! Et j'avais la main bizarrement perdu dedans..

- Larry !

- C'est bon ?

- Ouais entre.

Il pousse la porte et a une réaction bizarre. Il m'avait analysé de la tête aux pieds avant de repartir.

- Habilles toi !

L'effet que je voulais provoquer. J'étais presque sûr qu'il n'était pas indifférent.
J'avais profité pour faire un snap, que des gens qui étaient en chien sur moi qui m'avaient envoyé de gentils commentaires.
J'étais finalement habillé des vêtements chauds de Larry, je souriais bêtement en réalisant qu'il les avait déjà porté. Son odeur les imprégnait.

Je tournais sur moi-même les bras en l'air attendant son avis.

- C'est mieux, beaucoup mieux. Tu trouves pas ?

Non mais c'est pas que c'était moche mais pas mon style. Mais c'était pas lui.

- Si tu le dis, je suis d'accord.

Je me souviens que le lundi qui suivait j'avais eu de la chance parce qu'on avait sport et même si les règles de ce lycée privé interdisait le « port du survêtement », j'ai mis un jogging.

***

Parce que j'étais con, je ne pouvais plus lui parler, c'était pour mon bien. Des insultes qui avaient amenés d'autres insultes qui ont conclu une fin brutale. J'avais dévalé ses escaliers aussi rapidement que possible, claqué la porte tellement fort que je l'ai faite trembler.
J'avais traité par des mots vrais : con, enculé, égoïste, égocentrique (alors que je ne sais même pas ce que ça veut dire). Et d'autres choses qui m'avait faites dire plus que ce que je pensais. « La prochaine fois que tu m'approches, je te jure que je t'étouffe(salepute) !» Et j'avais fini par tirer un trait sur elle, sa famille qui était trop sympa avec moi.
Jusqu'à J'étais allé supprimer plus bloqué leurs numéros sur le téléphone de mon père et ma mère.
Eux, plutôt mon père a cru que je pétais encore les plombs à cause d'un simple garçon alors je l'avais engueulé à son tour pour lui dire que Larry était LE garçon. N'empêche, je devais être le seul mec à parler à son père de ses amours avec des garçons. Il s'y était fait, j'étais anormalement gêné d'en parler avec ma mère. Exemple : mon père savait pour Dylan et tout ce qu'on faisait ensemble. Il a crié pendant tout un épisode de Scream Queens. (Il a gueulé comme une patate #Danielle) Il avait frôlé la mort quand il avait compris que j'étais le passif.
En revanche, j'avais tout fait pour que Larry ne sache pas ça.

J'ai toujours eu un problème, celui de toujours parler plus vite que ma tête.
Ça m'avait coûté de me faire péter la gueule au collège, me faire exclure parce que j'avais insulté une prof de pute, elle méritait bien un coup de poing... J'avais frappé plusieurs personnes dans mon lycée mais ces cons continuaient de me courir après.
Je me demande comment c'est là-bas depuis mon départ. Est-ce que les garçons soupirent de joie parce qu'une beauté internationale n'est plus dans les environs et les autres sont déçu de ne pas m'avoir sauté une fois. Ça pouvait être vexant mais j'aimais être une cible sexuelle; par exemple, le collègue de travail de ma mère. C'était le premier gay que j'avais rencontré alors ok avait discuté pendant des heures ensemble, tellement qu'il avait laissé mes parents sur la table comme des malpropres. Il ressemblaient trop a Wentworth Miler III avant ses cheveux blancs et sa prise de poids. wJ'avais 15 ans alors il me voyait comme le fils de ma collègue mais je voulais plus donc je me suis pris un stop de la mort.
J'avais pas pleuré, j'suis pas un pd.

Je n'étais pas trop du genre à être ami avec les autres homo tout au contraire, je les évitais. Ceux qui s'habillaient en rose avec un sac à main Dolce & Gabbana noir verni et qui faisaient ressortir leur cul aussi plat qu'un Oppo R5, je les avais en horreur ; le pire c'est qu'ils essayaient de me draguer alors je leur disais que j'étais hétéro ou je le les jetais si ils insistaient. J'avais plus dans ma tête un garçon qui était loin de ces clichés là, un corps attirant mais pas trop musclé, un jolie sourire, gentil, un beau cul et puis qu'il m'aime.

Tout ça, je l'avais dans Larry.

Celui que j'aimerais toujours.

"I will always love you"

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