Chapitre 7

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- vous n'êtes pas un homme sérieux de laisser votre hôtel le jour même où vous l'inaugurez. Fit-elle remarquer une fois en Grèce après avoir fait semblant de dormir pendant des heures.

- je suis le propriétaire pas le gérant, j'ai engagé des personnes qualifiées pour ça.

- vous n'avez jamais tord ?

- si ça m'arrive, pas plus tard qu'avant hier quand j'étais persuadé de me réveiller avec vous.

Tournant la tête vers la fenêtre, elle avait préféré ne pas répondre en admirant les merveilles de la Grèce tout en réprimant les rougeurs qui lui montaient aux joues.

La mer bleue laissait les façades blanches devenir plus vif.

- c'est vraiment magnifique vous avez beaucoup de chance déclara-t-elle en se persuadant un peu plus chaque minute qu'elle n'était pas en train de faire une bêtise.

- je vous remercie dit-il d'une voix profonde.

Fixant ses sourcils noirs dégageaient son regard bleu, Peyton s'était retrouvée prise en faute quand son regard c'était tourné vers elle.

Cachant son visage, elle se revoyait toucher son dos souligné par les bosses de ses omoplates.

Secouant de la tête à l'abri de son regard, Peyton était soulagée quand la voiture avait passé des grilles si hautes qu'elle en avait eu le vertiges.

-votre maison est.... immense. Déclara Peyton avec constat.

Sortant de la voiture, Peyton hésitait à avancer avant qu'il ne pose une main dans son dos. Frissonnant à ce contact elle s'était avancée péniblement vers les marches blanches en granit.

Émerveillée par l'intérieur vaste et soigné, une odeur de bois l'avait attiré un peu plus vers le hall.

- et bien tout ça vous appartient vous ne vous sentez pas trop seul dans cette vaste demeure ? Demanda-t-elle les yeux pétillants en passant chaque détail à la lettre.

- maintenant je dois admettre que non confia-t-il d'une voix rauque en la fixant.

Détournant les yeux sur le vase noir de la petite table, Peyton avait passé une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- suivez-moi.

Montant les marches en silence, Peyton ne pouvait s'empêcher de le regarder en jetant des coup d'œil à sa droite avant d'arriver après une longue traversée dans un couloir lumineux où se trouver une femme vêtue de noir tirant sur la cinquantaine.

- Efcharistó polí Doria dit-il l'encontre de cette dernière en rentrant dans une chambre.

Passant devant elle en esquissant un sourire poli, Peyton s'était figée en posant un pied dans la chambre.

Le voyant se pencher au-dessus d'un berceau Peyton avait ouvert la bouche avant de la refermer.

- voici alayna ma fille annonça Dareios en essayant de déchiffrer la réaction de la jeune femme pour le moins timide.

D'abord jalouse, une jalousie qui n'avait guère sa place dans un moment pareil, Peyton s'était approchée les mains jointes en admirant le bébé de plus près.

- elle... elle vous ressemble. Glissa-t-elle timidement.

- je l'espère bien. J'ai eu une maîtresse des mois en arrière, débuta ce dernière en posant sur elle un regard si sérieux que Peyton avait du mal à le soutenir. Elle est tombée enceinte alors je me suis marié comme tout homme respectueux ferait, j'ai crû qu'elle désirait cet enfant je lui faisait confiance continua-t-il en attrapant sa main pour l'inviter à s'asseoir sur le fauteuil.

A ce contact Peyton avait baissé la tête un instant avant la relever. Debout devant elle, il avait reprit.

- je pensais pouvoir ressentir assez de sentiment même minime pour faire semblant et quand elle m'affirmait qu'elle serait une bonne mère j'y ai crû mais mes craintes ce sont confirmés quand arrivé à terme, la sache femme à fini par ce demander si ma fille n'était pas un prématuré tellement son poids était trop bas.

Touché par sont histoire Peyton avait porté une mains sur son cœur.

- ensuite Alayna à subit une déshydratation, je vous passe les détails dit-il amèrement. Et pour finir elle l'a un jour oublier dans sa voiture.

- mon dieu c'est affreux.

- moins affreux que ce que j'ai fait subir à mon ex femme rétorqua-t-il si froidement qu'elle en avait le souffle coupé.

Posant ses yeux sur le petit poing du bébé qui se baladait en dehors du bras imposant de son père, Peyton avait un pincement au cœur.

- qu'elle âge a-t-elle ?

- trois mois demain.

- elle si fragile avait constaté Peyton à force de voir son petit corps au loin.

- c'est là que vous intervenez lâcha-t-il

Choqué et déboussolée, Peyton s'était reculée vivement contre le dossier du fauteuil.

- je veux que vous, vous occupiez de ma fille mademoiselle Jaden.

- quoi mais je ne suis pas qualifiée je....

- vous l'êtes pour moi vous serez logé nourri ma maison est à partir de maintenant la vôtre.

Se levant en manquant de trébucher, Peyton avait rigolé nerveusement.

- c'est insensé ce n'est pas parce que nous....

- notre nuit si merveilleuse qu'elle ne l'a été n'a rien avoir la dedans, je vous veux vous et personne d'autre coupa Dareios en ne sachant pas s'il l'a voulais pour sa fille ou pour lui.

- vous aurez un salaire ajouta Dareios.

Passant une main dans le dos pour la diriger vers une autre chambre, Dareios avait senti son corps se raidir.

- votre chambre Peyton n'est-t-elle pas belle ?

Émerveillée en cachant vite le trop plein d'émotions qui la submergé, elle s'était retournée vers lui.

- je suis jeune pourquoi vous obstiner à croire que je suis la bonne personne ?

- nous allons vérifier ça toute suite dit-il en joignant le geste à la parole.

Dans un instinct protecteur Peyton s'était saisie du nouveau-né furieuse qu'il ai laissé sa tête retombé.

- on tient toujours la tête d'un bébé enfin !

Passant un bras sous sa tête, Peyton avait relevé les yeux en battant des cils quand il s'était approché d'elle si près qu'elle avait reculé.

- vous voyez vous êtes parfaite fit-il moqueur.

- c'était un teste gronda Peyton doucement pour éviter de réveiller l'enfant.

- en effet et vous venez de le réussir maintenant je vous laisse faire connaissance.

Le regardant partir en refermant la porte, Peyton avait pris possession du lit dans la crainte de tomber à force de sentir ses jambes souffrir.

Posant son regard vers le bébé si petit que Peyton en avait mal au cœur, elle ne savait pas s'il fallait accepter ou décliner l'offre, une offre que toute personne censé sauteraient dessus sans réfléchir.

Mais sa situation était différente, arriverait-elle à mettre de côté ce qu'il s'était passé entre eux dans l'intérêt de ce petit être en manque d'attention ?

Caressant la main de la petite fille, elle s'en était saisie pour serrer son doigt et il n'en fallait pas plus pour elle. 

La proposition d'un milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant