Chapitre 20

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Son cœur battait fort aussi fort que les sentiments qui prenait place en elle, Peyton avait posé une main sur son ventre où pousser ce petit être qui l'attaché à Dareios qu'elle le veuille ou non. Mais ce qui l'effrayer c'était de savoir ce qu'il allait ce passé une fois ce bébé au monde.

- Peyton tout va bien ?

Relevant la tête lentement, elle s'était levée du lit pour venir à sa rencontre.

- qu'allez-vous m'offrir une fois notre enfant né ? Dite le moi j'ai besoin de savoir ce qu'il va se passer.

- tout ce que vous souhaitez répondit Dareios.

- c'est n'a pas de sens ce que vous dite on parle d'un bébé pas d'une liste de noël ! s'emporta Peyton en posant ses mains sur sa tête.

- que voulez-vous que je vous dise, je ne suis pas un monstre je vous l'ai dit si vous souhaitez partir vous serez libre. Dit-il d'un ton si calme que Peyton voulait qu'il augmente le volume pour lui montrer qu'elle n'était pas qu'une simple conquête de plus.

- vous voulez me faire croire que vous allez me laisser partir avec mon bébé sans rien faire.

- si bien-sûr vous mettre à l'abris du besoin en sécurité avec des visites à chaque fois que je le désire.

Dareios avait sentis une lame acéré sa gorge.

- oh seigneur j'ai compris ce que vous essayez de faire ! Gronda Peyton en le pointant du doigt. Vous essayez de me faire culpabiliser !

- pas du tout fit-il en haussant les épaules.

Peyton voulait le gifler, ainsi elle ne représentait rien à ses yeux qu'elle idiote d'y avoir pensé une seule seconde.

- Alyana vous aime alors ne la mettons pas dans une situation qui pourrait l'atteindre.

- quoi souffla Peyton désarçonnée.

- votre expression que vous tenez depuis deux minute sur votre visage m'est familier, ma mère avait le même quand elle a quitté mon père cracha Dareios d'une voix forte.

Serrant ses mains contre son ventre, Peyton s'était un instant perdu en fixant le tapis.

- je... Non je ne vais pas partir assura Peyton.

- bien, je vous souhaite bonne nuit déclara Dareios en refermant la porte mécontent.

A peine remise de cette soirée pénible, Peyton le suivait des yeux dans la cuisine visiblement énervé.

- j'ai une importante conférence aujourd'hui puis-je vous demander de ne pas bouger d'ici je crains quelques photographes dans les parages.

- rassurez-vous je resterais caché je ne vous ferez pas honte.

Posant sa tasse dans l'évier, Dareios regrettait d'avoir formulé sa phrase en la laissant imaginer des choses qu'il ne pensait pas.

- Peyton ce n'est pas ce que je voulais dire je souhaite seulement vous protéger rectifia Dareios.

Se levant pour ramasser sa tasse, Peyton était passé à côté de lui en secouant de la tête.

- j'ai compris rassurez-vous.

- non justement ! S'emporta Dareios je veux vous protéger d'un terrain que vous ne connaissez pas Peyton alors cessez de déformer mes propos.

- et vous cessez de me dire ce que dois faire !

Affronter l'homme était devenue presque une routine pour Peyton.

- je n'ai pas le temps pour me disputer j'ai à faire. Déclara Dareios en partant en direction de la porte.

- vous n'avez jamais le temps marmonna Peyton en débarrassant la table.

S'arrêtant à l'encadrement de la porte, Dareios s'était retourné.

- développer s'il vous plait siffla-t-il agacé.

- vous n'avez jamais le temps à chaque fois vous disparaissez expliqua Peyton sans le regarder.

- mon travail est....

- primordial ? Devina Peyton en levant un sourcils. Vous êtes assez riche pour tenir jusqu'à votre dernier souffle vous ne pensez pas que votre fille et plus importante.

Touchant l'un des points le plus sensible de sa vie, Dareios avait serré les poings.

- ce travail est ce qu'il sert à vous faire manger tous les quatre. rétorqua Dareios en la rejoignant à la hâte.

- tous les quatre ?

Posant sa main sur le plan de travail, il s'était approché de son visage et Peyton pouvait sentir cette odeur agréable qu'elle aimait tant.

- aussi désagréable est l'image que vous avait pris plaisir à faire de moi je n'oublie pas Doria !

Tournant brusquement la tête vers Alyana, Peyton se sentait mal à l'aise en partant à l'opposé de l'homme.

- à ce soir Peyton !

Claquant la porte comme à son habitude, Peyton avait pris l'enfant dans ses bras pour se consoler de se désaccord encore une fois. Quel mufle ! Pensa Peyton en embrassant la joue de la petite fille. Écoutant le moteur de la voiture Peyton était descendu prés de la piscine pour se rapprocher du bruit avant de l'entendre complètement disparaître. Un sentiment d'abandon s'emparait d'elle un peu plus chaque jour en se demandant si Dareios voulait d'un autre enfant, car son investissement dans cette grossesse était pour le moins inexistant. 

La proposition d'un milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant