C'est mieux à Trois (Thominewt)

chapitre 2

Newt gémit de désespoir. C'était pire qu'un ultimatum. En sortant avec Thomas, il avait accepté de renoncer à tous les autres mecs qui pouvaient vouloir coucher ou être avec lui. Cependant, sa réputation de coureur de caleçons le précédent encore et ses précédentes conquêtes voulaient encore passer quelques nuits de folies avec lui. Des garçons étaient même venus le voir en disant que c'était un de leur ami qui lui avait conseillé de venir le voir pour passer la nuit ensemble. La première fois, Newt avait cru rêver. Mais au final, il s'y était habitué et avait passé d'excellente soirée.

Le blondinet secoua la tête. Non. Il ne pouvait pas coucher avec Minho même si ce n'était pas l'envie qui l'en manquait. Il était avec Thomas et il devait le respecter en lui restant fidèle. Il ne répondit pas au message de Minho et éteignit son portable. Demain, il n'avait pas cours et il comptait dormir jusqu'en milieu d'après-midi, surtout qu'il était déjà cinq heures du matin. Le lit s'affaissa à ses côtés et le corps de Thomas se colla au sien. Newt sentit le bassin, habillé d'un boxer, du brun venir se coller au sien et des bras entourer sa taille. Newt appuya un peu plus son dos contre le torse imberbe et finement musclé de Thomas, se plongeant dans le pays des rêves.

(Ellipse)

« Minho ? »

Newt recula d'un pas alors que l'autre garçon entrait dans son appartement et refermait la porte derrière lui.

« Comment tu sais où j'habite ? » ; questionna le blondinet.

« Je t'ai suivi. »

Newt fronça les sourcils. Il l'avait suivit jusque chez lui ? A peine glauque... Le blondinet croisa ses bras sur son torse.

« Qu'est-ce que tu veux ? » ; demanda-t-il.

« Toi. »

Newt n'eut pas le temps de répliquer car les lèvres de Minho venaient de se plaquer sur les siennes. Le blondinet gémit de surprise mais il repoussa fortement Minho.

« Arrête ! Je suis en couple avec Thomas, pas avec toi. » ; s'énerva-t-il.

Il devait garder tout son sang-froid pour ne pas succomber au beau Coréen qui lui faisait face. Ce n'était vraiment pas simple.

« Oh c'est bon... » ; grogna Minho. « Il est pas là et si tu lui dit pas, il ne le saura jamais. Et je sais que t'es un putain de bon coup... » ; termina-t-il à son oreille.

Newt frémit. Ses yeux s'étaient fermés et ses dents mordaient férocement sa lèvre. Il sursauta violemment quand les mains de Minho vinrent se glisser sous son tee-shirt.

« Laisses-toi faire... » ; susurra le Coréen au creux de son oreille.

Newt gémit et il abandonna finalement toute résistance. Minho sourit et retira le tee-shirt du blondinet qui l'embrassa. Newt enleva également la chemise de son aîné et la laissa tomber sur le sol. Minho passa ses mains sur les fesses de Newt et vint agripper ses cuisses. Ce dernier passa ses jambes autour de la taille de Minho, sa bouche venant aspirer la peau de son cou. L'aîné tituba jusqu'à la cuisine, renversant divers objets qui se trouvait sur son chemin. Minho déposa Newt sur la table et retira le pantalon de celui-ci. Il pouvait voir immédiatement que son boxer était déformé et cela le fit saliver d'envie. Il mit le pantalon sur le sol et ses mains partirent explorer son corps. Newt gémissait sous le toucher alors que son sexe prisonnier le faisait souffrir.

« Minho... » ; geint-il.

Celui-ci sourit et vola un baiser à son amant pour la soirée. La main de Minho passa le long de son torse et passa sur son ventre. Ses abdos se contractèrent sous le toucher et il lâcha un autre gémissement. Minho baissa son boxer, libérant son sexe dressé. Ses doigts s'enroulèrent immédiatement autour de celui-ci et exécutèrent une longue série de va-et-vient, faisant haleter Newt qui avait fermé les yeux. Ses dents mordillaient si fort sa lèvre qu'une goutte de sang vingt glisser sur son menton. Minho s'approcha du visage du blondinet et il lui retira du bout de la langue. Les mouvements de main de Minho s'accéléraient alors que celui-ci glissa un doigt dans l'antre brûlante de Newt. Ce dernier hoqueta de surprise et rouvrit les yeux. Soudain, il entendit quelqu'un l'appeler mais ce n'était pas Minho.