Chapitre 45

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ELLE

Notre entrée dans l'appartement est pour nous comme une confirmation de la réalité, nous sommes trois et nous sommes chez nous, le bureau s'est transformé en chambre pour accueillir notre petit bout de chou qui est sage et ne pleure pratiquement pas, sauf quand il a faim, sinon nous ne l'entendons pas, pourvu que cela dure, tout ce remue-ménage nous a tous fatigués, je donne le sein à Caleb et le donne à Adam qui décide d'aller faire une sieste avec notre fils dans notre chambre. J'en profite pour faire du rangement et de finir la décoration de la chambre de notre fils, puis je me pose sur la canapé et repense ce par quoi nous sommes passés pour en arriver là, j'ai quelque larmes qui coulent en pensant à certains moment plus durs mais au final je réalise que je suis la plus heureuse des femmes, j'ai un homme merveilleux et un magnifique bébé, je décide d'aller voir s'ils dorment et ce que je vois me fais sourire, Adam est couché sur le dos et Caleb est sur son ventre et tous deux dorment à poings fermés, je vais vite chercher mon portable pour prendre une photo, ils sont trop beaux comme ça, je les prends en photo sous tous les angles

- Adam : Qu'est-ce que tu fais chuchote-t-il

- Lily : Je prends une photo, t'occupe pas de moi dors

- Adam : Je ne peux pas, il vient de me pisser dessus

- Lily : Fallait lui laisser sa couche, t'as de la chance que c'est qu'un pipi (rire)

Je récupère mon bonhomme, qui ne se réveille même pas et vais le changer dans sa chambre puis je le mets dans son lit et retourne voir Adam qui pars en direction de la salle de bain, oh combien j'aimerai bien pouvoir l'y retrouver, je chasse cette idée et vais changer les draps de notre chambre

LUI

Quel bonheur et plaisir d'avoir son enfant contre soi, je veux le ressentir au maximum alors j'enlève sa couche, advienne que pourra, et je le pose sur mon ventre, est-ce le rythme de ma respiration je ne sais pas mais il s'endort très vite et moi je ne tarde pas non plus, je suis bien, je suis heureux j'ai tout ce qu'un homme peut désirer une femme superbe et gentille et un adorable petit bonhomme, je dormais bien quand je suis réveillé par une présence mais surtout parce que je suis trempé tout à coup, je crois que Caleb s'est laissé aller sur moi, Lily le récupère et s'occupe de lui pendant ce temps je vais prendre une douche, douche que j'aurais bien partagé avec Lily si c'était possible

TROIS MOIS PLUS TARD

ELLE

Mon petit Caleb a bien grandi, il tient sa tête tout seul, il n'arrête pas de sourire, un rien le fais sourire, ses yeux bleus comme son père me font craquer, j'adore ça c'est un vrai bonheur en plus j'ai droit à des « areuh » à tout bout de champ, il fait ses nuit complète donc je peux dormir un peu plus, j'ai arrêté de lui donner le sein donc Adam est content de pouvoir nourrir son fils au biberon ou un peu de compote de fruit pour le goûter

LUI

Enfin je peux m'occuper un peu plus de mon fils, comme Lily ne lui donne plus le sein je me fais un plaisir de lui confectionner des compotes maison et de lui donner le biberon, j'adore parler avec lui on dirait qu'il comprend tous ce que je lui raconte, il me suit du regard me fais des sourires et des « areuh » je me régale, un dialogue entre mec y'a rien de mieux, je me languis qu'il commence à parler vraiment

ENSEMBLE

- Lily : Tu sais que Jérémy récupère Caleb pour le week-end, alors faut rien oublier dans ses bagages

- Adam : Il ne part pas au bout du monde non plus, arrête de t'affoler

- Lily : Il est jamais parti sans nous dit-elle tristement

- Adam : Je le sais, ça va faire vide d'un coup mais c'est son parrain c'est normal qu'il veuille l'avoir aussi

- Lily : Oui je le sais, mais je vais faire quoi moi s'il n'est pas là ?

- Adam : Moi je suis là.... J'ai bien des idées

- Lily : J'étais sûre que tu allais me dire ça

- Adam : Ne dis pas que tu n'y as pas pensé, je ne te croirais pas

- Lily : Moi ? Je ne suis pas ce genre de fille (rire)

- Adam : Arrête sinon je n'attends pas qu'on vienne le chercher et je le mène moi

- Lily : Oh ! Tu ne ferais pas ça quand même !

- Adam : Non je plaisante, personne ne touche à mon fils ou à ma conjointe

- Lily : Oh mon amour t'es trop gentil

La sonnette retentie, voilà c'est le signal de départ, on ouvre la porte puis on fait plein de gros bisous à notre petit bouchon et des millions de recommandations à Jérémy qui doit nous téléphoner à n'importe quelle heure s'il y a un souci ou un doute, il nous dit d'être cool qu'il gère et de profiter d'être célibataire un petit moment, puis il part

Nous nous faisons un café et dans le plus grand silence nous le buvons dans le salon, chacun dans ses pensées

- Adam : Tu crois qu'il va s'en sortir ?

- Lily : Je me posais la même question, mais je pense que oui

- Adam : Il est bon ton café ?

- Lily : Oui pourquoi ? Pas le tien

- Adam : Ce n'est pas de ça que j'avais envie dit-il en s'approchant d'elle

- Lilly : Ah bon et de quoi donc ? dit-elle en se collant à lui

- Adam : T'imagines depuis quand je ne t'ai pas touché ?

- Lily : Tu veux le nombre exact ? J'en rêve la nuit

- Adam : Moi-même le jour... et si on arrêtait de parler... allons dans la chambre

- Lily : Jusqu'au bout du monde je te suivrais

Je laporte dans mes bras alors que déjà elle m'embrasse et lèche mon cou, cela merend fou, je le pose sur le lit et tout en la caressant au travers de sesvêtements pour faire durer le plaisir mais elle est plus impatiente que moi etse déshabille pour sentir mes mains sur sa peau, je caresse chaque partie deson corps doucement en m'attardant plus sur certaine auquel je sais qu'elleréagis, elle se tort de plaisir mais n'arrive pas à tenir plus longtemps lespréliminaires elle veut me sentir en elle je la prends donc assez sauvagementet donne des coups de reins puissant la faisant crier de plaisir, comme c'estbon d'être en elle, moi aussi j'avais envie de ça, c'est tellement puissantqu'elle me griffe le dos dévorer par la puissante jouissance qui monte en ellemais elle m'attends alors je viens au plus profond d'elle et nous nous laissonsemporter par cet orgasme tant désiré, c'est essoufflé que nous nous laissonsretomber sur le lit, le souffle revenu nous remettons ça plus calmement, enprenant plus de temps pour nous redécouvrir et nous caresser, je n'ai pas lesouvenir avoir beaucoup dormi cette nuit mais c'était bon et on en avait besointous les deux, je pense que Jérémy l'avait compris voilà pourquoi il s'estproposé de s'occupé de Caleb.    

Une "im"parfaite complicitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant