La deuxième semaine classe s'annonce très intéressante. On dirait que Dieu se décide enfin de me redonner la joie de vivre. Avec mes amis à mes côtés surtout kelly et kris je pense qu'il y'aura moins de solitude dans ma vie. Cette pensée me fit sourire jusqu'aux oreilles.
Il n'est que 2h du matin et je suis entrain de rêvasser. J'étais encore dans mes pensées quand la porte de ma chambre s'ouvre sur mon grand frère. Mon père et lui je ne les voit presque jamais. Mon père c'est parce qu'il travaille beaucoup. Deux mois après le décès de ma mère la compagnie où il travaillait a fait faillite. Depuis lors il essaie de joindre les deux bouts avec sa petite boîte qu'il vient de monter. Étant donné la concurrence il doit toujours être prêt à rendre service et il doit le faire la plupart du temps lui même puisqu'il n'emploie que deux personnes. Mon frère lui s'est engagé dans l'armée. Il passe presque toute l'année à s'entraîner. Il me manque beaucoup. On a une complicité énorme.
Georges: Hey! Tu ne dors pas encore? Demanda t-il en refermant la porte tout doucement et se dirigea vers moi.
Moi: Non pas encore je n'arrive pas à trouver le sommeil.
Georges: C'est moi ou bien t'as la tête bien remplie et des étoiles dans les yeux?
Moi: (je soupire) tu me connais si bien. Répondis-je en fixant le plafond.
Georges: Attention! Ce petit ange ne serait il pas par hasard entrain de tomber amoureux?
Moi: Ah non non ce n'est pas du tout ce que tu crois.
Georges: D'où vient alors le feu qui brûle en toi?
Moi: Quuoiiii???? J'éclate de rire au point de faillir de réveiller toute la maisonnée avant de me ressaisir.
Georges: Bon c'est vrai que j'ai un peu exagéré.
Moi: Un peu?
Georges: Mais je vois quand même que t'as l'air plutôt heureuse. Tu peux m'expliquer?
Moi: Euh par où commencer? On va juste dire que j'ai fait de belles rencontres. Amicales biensur!
Georges: je suis très content pour toi. Dit-il en me caressant les yeux avec beaucoup de tendresse.
Moi: Et toi alors dis moi.
Georges: Quoi!
Moi: j'ai bien vu ma petite histoire t'as particulièrement touchée. Allez vas-y dis moi tout.
Georges: Je crois que t'as déjà sommeil tu commences déjà à raconter du n'importe quoi. Repose toi tu dois te lever tôt pour aller en cours tout à l'heure. Dit-il en se levant et esquiver la discussion comme à son habitude.
Moi: Ouais c'est ça.
Georges: je t'aime
Moi: moi aussi.
À croire qu'il avait raison ce petit sournois parce qu'à peine il est sorti de la chambre je me suis plongée dans un sommeil profond parce qu'en plus il s'était mis à pleuvoir.
Comme déjà pronostiqué, le réveil fut très difficile. Sans Georges pour me faire sauter du lit et me jeter dans la douche comme un enfant de cinq ans, je crois que j'aurais pu sécher les cours. Ce qui aurait été tout sauf bénéfique pour moi. Mais même jusque là j'avais toujours du retard. Il a dû m'enfoncer une barre de céréales dans la bouche et me traîner comme un sac jusque dans sa voiture.
