« Les Déportés † »

Chapitre 2

Aujourd'hui c'est lundi. Je vais a l'école des filles car nous avons une école spécial puisque nous sommes séparée des garçons.
Nina, une fille de ma classe est arrivée en pleurant ce matin. Elle m'explique que son papa est aussi parti travailler et qu'il risquait de ne pas revenir avant longtemps. Si ça se trouve, nos papas joue a la guerre ensemble. D'ailleurs se serai horripilant que mon papa veuille joué a la guerre avec le papa de Nina et pas avec moi !

Enfin.. Quand ma soeur et moi sommes rentrée de l'école, ma mère écouté la radio. C'était un discours de M.Pétain je crois. "M.Pétain" nous faisait toujours rire ma soeur et moi. « La France est un pays frappé par la dénatalité et le vieillissement, affaibli sur le plan économique, divisé sur le plan politique et social, gagné par l'esprit munichois et le pacifisme.
La mobilisation se fait lentement, sans enthousiasme, avec résignation.
La guerre est perçue par beaucoup comme inutile, irréelle, comme une guerre qu'on ne veut pas faire et dont on espère qu'elle n'aura pas lieu : c'est la « drôle de guerre » .

- Une guerre ? Une guerre comme on faisait papa et moi?

Ma mère me regarda me souris puis me dit en s'accroupissant devant moi :
- Non ma chérie.. Non.. C'est bien plus que ça..
Puis elle me prit dans c'est bras.
Elle avait l'air très triste.

Puis elle reprit :
- Tu sais ma puce, y'a des moments dans la vie où rien n'est facile. Des moments où, on croit que tout est perdu. Mais tu sais, dans la vie, on a des personnes qui nous aiment et qui nous aimerons toujours.

-Oui maman, moi je t'aimerai toujours pas vrai?

- MOI AUSSI ! survient ma petite soeur.

Alors ma mère nous serra dans ses bras, en nous chuchotant qu'elle nous aimé de tout son coeur.
Je doit bien avoué que je ne comprenez pas trop mais c'est pas grave.

A l'heure du soupé, ma mère nous servit des petits pois.. J'avais horreur de ça.. Beurk.. Maman dit que l'on va devoir s'habituer a moins mangé car il y a moins de nourriture. Pourtant j'etaisune vrai gourmande. Il va falloir que je me contienne !