CHAPITRE 7 : Le premier réveil

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Deux jours s'étaient écoulés. Dans le laboratoire, Mark sortit la fiole de l'appareil où elle était placée pour la maintenir à 30°C. Le virus était atténué et le vaccin presque prêt. Mark devait ajouter un anti-infectieux. Il avait seulement de quoi soigner trois personnes et il avait déjà fait son choix : son père et deux personnes travaillant au laboratoire. Ainsi, les trois adultes pourront fabriquer plus de vaccins. Mark descendit les marches à la volée. Arrivé dans le laboratoire, il remplit une seringue de vaccin. Le garçon repéra un adulte étendu dans un coin. Sur sa blouse il était marqué : «Dr Lamol ». Mark lui piqua la seringue dans l'épaule comme il avait vu faire son père pendant une consultation. C'était avant que Mike McFlawing travaille pour l'Institut Pasteur. D'après le carnet, le docteur Lamol mettrait une nuit à se réveiller. Ce dernier était petit, il avait des cheveux noirs ébouriffés et des petites lunettes rondes, qui lui donnaient des airs d'Harry Potter. Il avait environ 40 ans. En commençant par le docteur Lamol, Mark voulait s'assurer que le vaccin était au point. Il alla se coucher le cœur battant. Mark avait étendu le docteursur le dernier sac de couchage dans la pièce à coté du bureau qu'occupaient Julie et Léo. Le lendemain matin, Mark se précipita pour aller voir le docteur Lamol. Il dormait encore, mais respirait ! Mark le secoua avec impatience. Il ouvrit les yeux. Mark s'exclama : «Hourra, ça a marché, j'ai réussi ! ». Le docteur Lamol se redressa et regarda autour de lui avec un air perdu. Il voulait parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il se précipita alors vers le bureau qui trônait au centre de la pièce et s'empara d'un stylo. L'homme écrivit sur une feuille «Pourquoi suis-je vivant ? ». Mark répondit : « J'ai réussi à fabriquer un vaccin et à vous soigner, mais pourquoi est ce que vous ne parlez pas ? ». Le docteur Lamol répondit en écrivant : « Je crois que mes cordes vocales sont paralysées. Tu es le fils de Mike ? Il nous avait dit qu'il avait trouvé une piste sérieuse pour faire un vaccin. As-tu rempli la seringue en entier ? ». Mark lui répondit que oui. Le docteur écrivit alors «C'est trop, il faut la remplir aux trois quarts. C'est pour cela que mes cordes vocales sont paralysées : certaines parties de mon cerveau doivent être abîmées. Mais je ne t'en veux pas, tu ne pouvais pas savoir. Demain nous irons soigner ton père ». Mark répondit oui et sortit. Il alla se promener dans la rue pour se calmer. Il brûlait d'impatience ! Le garçon allait être délesté de ses responsabilités.   

VIRUS X21BOù les histoires vivent. Découvrez maintenant