Chaleureux

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Je me décide à sonner après m'être demandé encore ce que je foutais là.
Un bruit de sonnette se fait entendre et résonne dans tout l'étage.

J'attends.

J'attends.

Putain.

Voilà je le savais. Elle n'est pas là. Où si ça se trouve elle regarde par la serrure et ma vue et ne veux pas me voir. Ou pas. Arg! Je sais pas moi. Mais je ne peux pas repartir avec tout ces cours alors que j'ai fais tout ce chemin?
Je m'accroupi pour essayer de faire passé la pochette par en-dessous la porte quand soudain j'entend un bruit de verrous et me rattrape juste à temps pour ne pas finir sur les fesses. Je me redresse le plus rapidement possible et tombe nez à nez... enfin nez à rien. Elle est là, une tête plus petite que moi, les yeux cernés et les cheveux en bataille.
Malgré tout elle reste vraiment mignonne. Elle s'appuie contre l'encadrement de la porte comme ci elle était sur le point de tomber et me regarde, attendant que je parle.

Sauf que je suis complètement paralysé.

L'observer de loin et l'avoir là, en face de moi c'est différent. En plus, vêtue d'un t-shirt blanc à manches longues qui laisse entrevoir ses clavicules sallante me fait malgré moi imaginer la suite de ce qu'il se trouve plus bas. Je rougie violemment et baisse les yeux sur mes chaussures.

- Je peux t'aider ? Dit-elle d'une voix rauque qui finit en une quinte de toux.

Je prend mon courage à deux mains et fait un effort surhumain pour la regarder dans les yeux. Elle fait un faible sourire comme pour m'encourager. Je lui en suis reconnaissant pour le coup.

- Je-je s-suis venue p-p-pour .... tes cours. Dis-je difficilement en tendant la pochette, bras tenduts vers elle en baissant la tête.

J'ai envie de me gifler de bégayer autant.

Elle fait un mouvement et la délicieuse odeur de café et caramel s'intensifie, m'apaisant tout de suite.

-Ah ! Merci beaucoup! Dit-elle en prenant délicatement la pochette. Je suis désolée de t'avoir obligé à te déplacer cependant tu m'enlève une énorme épine du pied tu sais. Entre je t'en pris. Dit-elle en s'écartant de la porte.

Et elle disparaît dans son appartement. Dois je vraiment rentrer ? Après tout elle me la proposé et je suis heureux de lui avoir rendu service. Cependant ça veux dire que je vais passé encore du temps avec elle ? Chez elle ?

-Tu viens ? Entendai-je.

- A-ah e-euh oui.

Finalement j'arrête de me poser des questions et entre en referment la porte derrière moi.
Tout de suite il fait beaucoup plus chaud et encore une fois, je baigne dans des effluves de café et caramel.
Décidemment j'aimerai bien savoir d'où ces odeurs, qu'on ne mélange pas d'habitude viennent. J'enlève mes chaussures par politesse et remarque des chaussons gris sur une étagère avec écrit dessus : invité.
Bon bah c'est pour moi. Je trouve cette initiative vraiment chou et très utile. Même chez certaines connaissances- je n'ai pas vraiment d'amis- il me laisse marcher pied nue
alors même qu'ils se disent je cite : "Nous sommes coréens, nous sommes mieux élever que ces étrangers qui se disent apprendre nos coutumes et manières de politesses." Et blablabla.

Conneries.

Je défaits mon écharpe et la garde dans mes bras puis m'avance, chaussons aux pied, dans son petit salon agréablement baigné des quelques raiyons solaire hivernale.

- Je t'en pris, assiet toi sur le canapé, fais comme chez toi. Me dit elle de sa petite cuisine.

- O-oui, merci. Dis je doucement en posant mes fesses sur son canap'.

Mon postérieur s'y enfonce et j'ai l'impression de m'être assis sur un nuage.
Elle arrive quelques minutes plus tard avec un plateau contenant du café, du surcre à café, une bouteille en verre de jus d'orange et deux ainsi que deux verres et deux tasses. Et en posant le plateau, je remarque aussi des...


Des carambars?

°•cosy•°  [p.j] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant