Two [Ziam]

Chapitre 3

"-Bonjour. Je vous en prie, asseyez-vous.

-Bonjour, répond la famille en cœur."

La petite dame blonde leur offre un sourire chaleureux avant de prendre la parole.

"-Comment s'appelle l'ami qui t'accompagne, Zayn?

-Liam, répond le brun en arquant un sourcil.

-D'accord Zayn."

La blonde en blouse blanche toussote avant de reprendre.

"-Je suis madame Smith et je suis là pour t'aider, Zayn.

-Je ne vois pas en quoi vous pouvez m'aider si je ne sais même pas pour quelle raison je suis là, rétorqua-t-il.

-Tu es malade Zayn, et tes parents on fait le choix de ne pas te faire part des informations la concernant."

Zayn se renfrogne sur sa chaise et croise ses bras, blessé. Liam passe un bras protecteur autour de ses épaules et lui embrasse le front tout en fronçant les sourcils en écoutant la conversation.

"-Je voudrais donc vous prendre séparément. Monsieur et madame puis Zayn.

-Liam peut venir ? demanda Zayn affolé à l'idée d'être séparé de son meilleur ami.

-Bien-sûr, si tu veux."

Zayn hoche la tête tout en la remerciant intérieurement. Madame Smith passe ses yeux sur le dossier de son patient, concentrée sur ce qu'il dit. Elle les relève sur les regards interrogateurs des parents après quelques courtes minutes. Elle remet ses lunettes noires qui lui tombaient sur le bout du nez avant d'ouvrir sa bouche rose pâle.

"-Zayn, Liam, pouvez-vous attendre dans la salle d'attente s'il-vous-plaît ? Je vais commencer par tes parents, Zayn."

Les deux jeunes se lèvent et se lancent un regard peu assuré en se dirigeant vers la salle d'attente, elle aussi peinte de blanc. Zayn observe le lieu. Pas une once de saleté. Il est gêné par ce que dégage cet endroit. Liam l'est lui aussi, mais tente tout de même de paraître décontracté devant Zayn pour le rassurer.

Ils s'assoient tous deux sur un petit canapé en cuir blanc et se blottissent l'un contre l'autre.

Les minutes passent lentement selon Liam. Aucun des deux ne parle jusqu'à ce que la dame dont Liam avait oublié le nom revienne.

"-Veuillez me suivre, dit-elle en ouvrant la porte couleur nuage."

C'est comme si je m'inventais un monde.