Chapitre 1

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Cinq mois avant.

- Je ne peux pas Alfred ! Ce n'est pas compliqué à comprendre si ?

- Mackenzie, Noëlle, Paige, Reid, avec tous ce que j'ai fait pour toi, tu pourrais me rendre ce service ! Il ne restera que quelques mois, le temps de se retourner. Je t'en pris !

Je ne peux pas accepter un parfait inconnu dans ma maison. Point barre.Il n'y a pas à négocier.

- Putain Mackenzie, tu peux le comprendre tu es passer par là toi aussi !

- Justement, je sais ce que c'est gens là ont dans la tête quand ils sortent de cette merde. D'ailleurs tu devrais savoir qu'accepter un inconnu chez soit et dangereux.

 Alfred est celui qui ma sortie de mon merdier quotidien. Il m'a accepter chez lui, ma nourrit, ma trouver du travail, et ma permis de me sortir la tête de l'eau. Et vous savez la première chose que j'ai faite pour le remercier ? Je l'ai dépouiller. Je savais où il cachait son argent. Alors je lui ais prit et je me suis barrer. Alors non je n'accepterais pas un homme avec cet mentalité chez moi.Je ne suis pas aussi conne, qu'Alfred.

- Tu peux me faire confiance Mackenzie. Je n'aurais jamais donnée ton adresse à un gars dont je n'ai aucune confiance, je te le promet.

- Putain, Alfred je ne veux ... Attend tu a fait quoi ?

Dîtes moi, qu'il n'a pas fait ça ?

- Si il y a un problème, tu m'appelles et je le réglerais d'accord ?

- Si il y a un problème, je sors le fusil de chasse et je te troue le cul avec Alfred. Compris ?

Je sens la colère couler dans mes veines et une envie de prendre le fusil de chasse et de me rendre chez mon propriétaire me prend. Mais étant du côté de la justice, je ne peux pas faire ça. En tout cas pas maintenant.

Je sens le canapé sous moi s'affaisser. Nolan est rentrer du travail,je vais pouvoir prendre une décision avec lui à mes côtés.

- Je vais en parler avec Nolan, et je te rappelle.

- Mackenzie, c'est la vie d'un brave homme qui est en jeu.

Je le savais. Alfred me connaît bien, et il ne lâchera pas l'affaire avant que je dise oui. Il sait que mon côté ''nounours à la guimauve'' va prendre le dessus et accepter. Comme à chaque fois.

- A ce soir Alfred.

- Bisous, Mackenzie.

Je soupire en posant mon téléphone sur la table basse du salon. Nolan sent qu'il y a un problème mais il ne me demande pas de me justifier, il se contente juste de caresser mon dos dans un geste bienveillant. Il a toujours eu ce don, de me réconforter rien qu'en étant à mes côtés. Le même don que mon frère. Les deux hommes de ma vie.

- Alfred veut que nous hébergeons un sans-abris à la maison.

Son visage ne traduit aucune émotion, son regard de jade se perd dans le paysage verdoyant de la forêt, comme-ci la réponse à ses interrogations se trouver accrocher aux branches des pins.

- Tu veux accepter n'est-ce pas ?

- Je ne sais pas encore.

Dans mon cœur c'est déjà tout vu. Je ne peux pas laisser un homme dehors, alors qu'une tempête de neige est prévu pour demain. Si je ne l'accepte pas à la maison, qui le fera ? Sûrement pas c'est bourges égoïstes qui vivent au centre du village. Puis je me dis, que j'aurais aimée que quelqu'un me vienne en aide à moi aussi.

- Qu'est-ce qui t'empêche d'accepter Kenny ?

- J'ai peur d'accepter un psychopathe dans notre foyer.

Je m'attendais à une réplique du genre ''tu regardes trop de film Kenny'' ou ''arrête ta paranoïa'' mais Nolan ne dit rien. Il m'attrape par les hanches et vient m'asseoir sur ses cuisses.

- Demande de le rencontrer avant d'accepter.

Je vois bien que l'idée qu'un homme vienne habiter chez moi ne l'enchante pas. Mais il sait aussi que je m'en voudrais toute ma vie, si cette homme mourait de froid à cause de mon égoïsme. Je ne veux pas que tous ça se reproduise une nouvelle fois.

- Je vais l'appeler maintenant.

Nolan hoche la tête, et m'embrasse délicatement la joue.

- Je vais nous faire du café pour cette nuit.

J'acquiesce, puis il part en direction de la cuisine. J'attends patiemment qu'Alfred réponde au téléphone en regardant à mon tour par la fenêtre. La neige commence déjà à recouvrir les arbres.

- Allô Mackenzie ?

- Je veux le rencontrer avant d'accepter. Dis-je du tac au tac.

- Il dort souvent devant ''Thorny scool'' sur un banc, tu ne peux pas le louper.

- Tune viens pas avec moi ?

- Non, c'est mieux si vous vous rencontrez seule à seule.

★ ★ ★

Je gare la voiture dans le parking du collège. Respire un bon coup. Puis je fini par me diriger à l'arrière de l'établissement. Mes bottes laissent des empreintes visible dans la neige et le souvenir de mon frère et moi faisant des anges de neige me vient à l'esprit. Un petit rire sort de ma bouche en repensant à ce beau souvenir.

Mon jumeau et moi étions tellement proche, que ma grand-mère n'arrivait même pas à nous séparer pour dormir. Et sa a durée jusqu'à nos seize ans ! Puis il a rencontrer Hailey, il a fonder une famille avec elle et sa jumelle est partit aux oubliettes. Triste vie.

Au loin j'aperçois un homme d'une cinquantaine d'année, il porte des vêtements de bûcheron poussiéreux et déchirer à certains endroits et sa barbe est tellement longue que j'aurais put le confondre avec le père-noël lui même.

Quand je me rapproche de lui, j'aperçois deux autres hommes. L'un d'entre eux donne des coups de pieds dans l'abdomen d'un jeune garçon repliait sur lui même au sol, pendant que les deux autres se marrent devant la scène.

J'attrape une barre en fer poser à côté de la benne à ordure et m'avance prudemment derrière eux. Il est hors de questions que je laisse ce gamin dans cette état.

- Lâchais le ! Criai-je

Les trois gros lards d'une cinquantaine d'année se retournent tous dans ma direction. La ruelle dans laquelle je me trouve est vide et je commence à prendre conscience du pétrin dans lequel je me suis encore fourrer. Mes mains enserrent plus fortement la barre et mon pied gauche se positionne en arrière pour avoir plus d'élan. L'homme père-noël s'approche de moi, les sourcils froncés.

- Vous avez vu les gars encore une minette qui veut se la jouer chat de gouttière !

Ses potes se marrent, tout en regardant la scène qui se déroule devant eux. Je suis terrifié, mais je dois tout faire pour ne pas leur montrer. Je déglutis discrètement, bombe mon torse en avant et d'une voix assuré je réponds :

- Tiens toi à l'écart sale rat, sinon la minette risque de s'énerver.

Une lueur de défit parcourt ses yeux alors qu'il se rapproche dangereusement de moi. Mes jambes tremblent et mon cerveau me crie de me retirer et de prendre mes jambes à mon coup. Mais juste à ce moment les gémissements du jeune viennent transpercer mon cœur. Je ne peux pas partir sans lui, alors je tiens plus fermement la barre entre mes fins doigts et me prépare à parer le premier coup.

- Comme ça Alvin s'attaque au femme maintenant. On aura tout vu !

Je n'avais même pas fait attention, à l'homme qui se tient derrière moi.

                                                                                  ★ ★ ★  

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 08, 2016 ⏰

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Le petit Chaperon-Rouge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant