Les restes de l'engin étaient étalés au nord de la foret amazonienne, dans une zone inhabitée. Certains fumaient, menaçant d'incendier de nombreux hectares de terre, qui semblaient jusqu'à maintenant si paisible.
Un creux dans les feuillages était perceptible sur le lieu du crash : l'impact avaient déracinés de nombreux jeunes arbres.
Cela faisait maintenant une heure que l'avion avait percuté le sol, et toujours aucun signe de vie, nul part, dans les alentours. Rien de bougeait, sauf quelques flammes fatiguées sur la structure métallisée de la machine.
Les animaux avaient fuis, effrayés.
Quelques corps éparpillés, souvent en bien mauvais état, parfois juste une jambe ou une main qui trainait.
Les tours de contrôle avaient perdu tout contact avec l'appareil, et en une heure écoulée, la terre entière savait pour cet accident. Des familles entières étaient mortes de paniques, certains espéraient revoir leurs proches un jour, d'autres comprenaient déjà la triste nouvelle.
Cependant les forces mexicaines, argentines et brésilienne étaient à la recherche de l'appareil, avec des équipes de secours : tous priaient pour que la densité des feuillages ait pu amortir le choc et sauver quelques vies.
