la légende des mondeors

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Je marche dans une rue étroite, les mains dans les poches de mon sweat à capuches gris. Le vent souffle férocement et fait tomber ma capuche. Je la remets rapidement et me retourne pour voir si personne ne me suis. Il est 15 heure. Je devais finir de défaire mes cartons à 15h30 mais je suis partie de la maison. Ma mère devrais commencer à me chercher dans à peine dix minutes. Je déteste les déménagements. Ranger des cartons, c'est pas pour moi. Je suis deux fois plus irritée parce que je ne connais rien de mon nouveau lycée.

Ma mère souhaitait déménager au Sinestral, la région central qui a une délimitation commune avec celles de toutes les autres régions. Au début, je n'étais pas d'accord pour y aller mais je ne peux rien refuser à ma mère !

C'est comme ça que je suis arrivée jusqu'ici, vers la fin des vacances.

***

Je rentre dans une auberge à l'air joyeux. Les tables et les chaises sont en bois vernies. Les murs sont d'un rouge sombre avec un effet velour, voulant surement rappelé la noblesse. Je m'installe au fond pour qu' on ne puisse pas me voir à travers les vitraux. Je commande discretement un café noir et cinq sucres. Pour moi, une boisson sans sucres n'est pas une boisson mais un liquide sans goût.

J'enlève discretement ma capuche tout en attendant mon breuvage. Je libère mes longs et lisses cheveux blonds. Un serveur quelconque vint m'apporter mon breuvage. Je paie d'avance la note et commence à boire mon liquide chaud. Mon regard marron clair se perd sur la surface du liquide noir. J'y pose mon doigt et frémit. J'adore les boissons chaudes. Un crystal fond dans le liquide. Je souris gaiement et avale le contenu de la tasse. Je me lève et remets ma capuche. Je sors avec discrétion de l'auberge et me dirige vers le centre-ville, à quelques minutes. Je veux faire un peu de shopping.

Durant les quelques minutes de marche, je me sens épier, comme si quelqu'un allait me poignarder d'un moment à l'autre. Mais lorsque je me retourne, il n'y a rien. Cette sensation, je la ressens de plus en plus fréquamment. J'ai peur. Je me dépeche de me fondre dans la foule et rentre dans le premier magasin.
On y vend plusieurs sorte de vêtements. Je décide de m'acheter une nouvelle robe pour lorsque je sortirai avec mes futurs amis. Ma dernière robe a fini lacérée par un homme saoul et déchiquetée par un chien qui passait. J'aime ma vie tranquille mais j'adore y mettre un peu de piment. J'arrache des mains une robe blanche légère ayant le centre de fleurs en dentelles.

- Non mais ça va pas ? s'exclame le fille a qui je viens d'arracher cette merveille.

Elle me tire le poignet mais retire sa main immédiatement. Elle regarde sa main et s'écarte.

- Quoi ? lui ai-je lançée en compagnie d'un regard marron glacé

Je l'ignore et me dirige vers la cabine d'essayage. Ensuite je resors et m'admire dans le miroir. Tout les vêtements se positionnent parfaitement sur mes courbes. Elle me serre le buste sans pour autant m'éttouffer.

Soudain, je reçois un coup de poignard tellement violent que je failli tomber. Je déteste vraiment cette sensation. À vrai dire, ce ne sont pas des coups de poignards mais des regards trop insistants. Je fais volte-face et aperçois une ombre furtive. Je fronce les sourcils. L'inquiétude me posséde. Je me change rapidement et sors de la boutique sans la robe. Plusieurs magasins me narguent mais la pensés d'un pervers psycopathe dans mon dos m'encourage à rentrer chez moi, même si je vais devoir ranger mes horribles cartons. Je rentre dans le premier taxi et lui donne mon adresse.

***

Je rentre discretement. Ma mère est affalée sur le canapé. Ses escarpins blanc ornés de diamants sont rangés dans une boîte. Oui, ma mère est riche. C'est une mannequin trés connue dans le monde des mages nommée Cathrine Mayer. C'est plutôt bien et divertissant. Enfin, elle se conduit quand même comme une gamine ...

Elle me jette un regard sévère puis éclate de rire.

- Tu verais ta tête, on dirait que tu viens de te faire poursuivre par un mort !! s'exclame ma mère.

Pour me vanger, je m'étale de tout mon poids sur elle. Mais en une seconde, je me retrouve par terre. Je me demande si elle a suivi des cours de karaté ou autre chose pour avoir ces réflexes.

- C'est bon, tu as gagné, dis-je

Je me relève normalement mais escalade les escaliers menant à ma chambre quatre à quatre. Je rentre dans ma chambre qui est quasiment toute blanche. Je m'installe sur ma couverture au motif "gros flocon". J'adore la neige mais j'aime aussi ce que je viens de voler à ma mère. J'ai réussi à lui prendre ses chocolats, des petits lapins tout mignon fourrés de noisettes. J'en engloutie un, et pense au prochain lapin que je vais manger. Finalement, je vide la boîte. Je branche mes écouteurs et ferme les yeux. Je passe la fin de la journée comme ça, peut etre que j ai aussi rangé un carton mais je ne m'en souvient pas.

- À table !! crie ma mère.

Je me lève rapidement et cours jusqu' à la cuisine. Je m'installe rapidement.

- Ouah, tu as fait vite ! remarque ma mère en apportant un plat contenant des lasagnes.

Je me lèche les lèvres comme le ferait un lion. Je regarde ma mère et souris. Elle s'installe à côté de moi.

- Alors maman, que sais-tu sur mon nouveau lycée ? ai-je demandé

- Presque rien ! Je sais qu'il est grand, que son niveau est trés bon, que tu es déjà inscrite, tu n'auras donc pas besoin d'aller chez le proviseur.

- Cool ! J'espère que tout se passera bien..

C'est ce que j'espèrais mais..

***

Je me lève en sursaut . Je cherche à toute allure. Il est 6 heure et je commence mon premier jour de cours à 8h15. Je suis tellement impatiente que je ne me rendors pas et saute dans ma douche. Je la prends rapidement et dépèche de sortir. Je regarde le soleil levant dehors et opte pour un short en jean, un débardeur bleu marine et des baskets de la même couleur. Je me fait un chignon haut et mets un trait d'eye liner. J'aime m'occuper de moi-même. Je prend mon sac de cours et descend prendre mon petit déjeuner. Je fais un bisoux sur la joue de ma mère. J'essaie de me détendre avec un jus de fruit qui ne change absolument rien. J'enfile une veste et monte sur mon vélo, pédalant vers ce lycée.

***

Lorsque j'arrive au lycée, je remarque qu'il n'est pas aussi grand que ça. Les murs des batiments sont blancs mais la cour est trés grande comparé aux salles de classes. Le gymnase est plutot éloigné des autres batîments. Seul le réfectoire est immense comparé à mon ancien lycée. Il y a surement plus de deux cent tables dont une autre centaine à l'extérieur.

Je me dirige vers un attrompement d'élèves. J'essaie d'avancer dans ce troupeau pour voir dans quelle classe j'allais être. Je me faufile. J'y suis presque. Je bouscule une personne qui se met à grogner comme un zombie. Ah la la ! Les gens d'ici, qu'est-ce qu'ils ont l'air rabas-joie. Je me retrouve enfin devant le paneau et essaie de trouver dans quelle classe je suis. Soudain, on m'interpelle, enfin, je pense que c'est pour moi.

-Hé, toi là! La fille au chignon !

La légende des Mondeors [ En Réécriture... ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant