Halima : avec le temps

2

Je l'ai timidement repoussé non parce que j'ai pas apprécié mais parce que c'était très mal poli vis à vis des gens autour de nous surtout Fabien quoi !

– Farid, ça va ?

– Farid : Ouais ouais, hessoul on y va.

– Attend, Fabien... enfin le médecin m'expliquait des choses intéressantes sur les enfants à partir de l'âge d'Aya !

– Farid : Pas grave y'a des livres pour ça.

– à Fabien Excuse-le il est pas dans son état normal. Je dois y aller, on pourra parler de ça demain.

– Fabien : il rigole C'est pas grave, je comprend. Faut penser à consulter dans ce cas là. A demain Halima.

Farid m'a tiré par la main jusqu'à sa voiture. Il avait l'air assez énervé, il a attendu que je mette ma ceinture pour parler.

– Farid : Mais tu m'as pris pour un gros fils de p... toi ?

– Jamais !

– Farid : Je viens te chercher et je vois quoi, tu flirtes avec ce gros enculé et en plus tu l'appelles par son prénom. en m'imitant "Fabien m'expliquait des choses importantes nanana" tfou. Il veut te gérer ta race sale bouffonne !

– Far...

– Farid : Et ce pd il ose me dire de consulter ? Je sais même pas ce qui m'a empêché de le cogner, w'Allah j'ai envie de sortir de la voiture et de le niquer.

Il dit ça en détachant sa ceinture.

– T'es paro, je me renseignais ! Mais t'as raison j'suis une bouffonne de m'intéresser à la croissance de ma fille.

– Farid : Essaie même pas de faire la miskina avec moi. Je veux plus que tu lui parles à ce hataye.

J'ai même plus parlé jusqu'à ce qu'on aille récupérer la petite chez la maman de jour. Pendant qu'il est monté la chercher, j'ai envoyé un message aux filles pour leur demander si ce que j'avais fait était mal parce que honnêtement je comprenais pas. Elles m'ont dit qu'il venait de me faire une crise de jalousie. Il veut être jaloux de quoi au juste ?

Quand ils sont revenus, Aya était toujours excitée comme à son habitude. Elle m'a fait un gros bisous, ça ma direct redonné le sourire. Il l'a posé dans son siège auto et on a démarré pour le garage de son fameux pote. C'était un rebeu, il était assez jeune dans les 25 ans pas plus.

– Farid : Salam Samir, tu te souviens je devais passer.

– Samir : Salam kho ! T'inquiète j'ai pas oublié. C'est qui cette princesse ? montrant Aya qui se cachait derrière Farid.

– Farid : Bébé dit bonjour à Samir.

– Aya : Bonjouuuur Samir.

Il lui serre la main et me regarde.

– Farid : C'est ma femme.

– Samir : Samir, enchanté ! C'est des frappes Ma Shâ Allah.

– Halima, je lui ai souris.

– Farid : Arrête de gratter l'amitié Samir.

On a fait un tour des voitures, y'en avait de toutes sortes. Moi je voulais pas un truc de fou, tant que je pouvais me déplacer plus facilement ça m'allait. J'ai choisis une Citroën C1 grise à 5 portes. Ils ont débattus du prix en arabe, Aya m'expliquait discrètement du mieux qu'elle pouvait vu qu'elle comprend un tout petit peu. Dommage qu'elle connaisse pas les chiffres et tout parce que Farid voulait absolument pas me donner le prix. Je devais le rembourser en plus ! Il allait me déposer la voiture en début de semaine prochaine. On a remercié Samir et on est parti. On s'est arrêté au Quick, la princesse Aya était plus que refaite.