chapitre 1

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Moctarrrr!!!!!
Celui ci arrivant en courrant
- lan leu lou xew (quesqu'il y a)
- weuy Moctar gawal mougui gnieuw ( fait vite il arrive).
- loumay def anh Gnilane (qu'est ce que je dois faire)
- bon sens prend le sac que j'avais déjà préparer et emmène moi à l'hôpital.
Il fit ce que sa femme lui dit et ensemble ils empruntèrent le chemin qui menai au garage des charrettes. Ils habitaient un village qui se situait à des kilomètres de la ville de fatick. Dans ce village il n'y avait ni poste de santé ni d'électricité et pour avoir de l'eau il fallait marché pendannt 30mn pour pouvoir se rendre au forage donc je vous laisse imaginer les conditions dans lesquelles Gnilane vivait avec sa grossesse. Ils ne trouvèrent pas de charrette à leur arrivée et la peur apparue sur leur visage car ils étaient conscient que les charrettes n'arriveraient qu'en fin d'après midi et il fallait 1h de route pour atteindre la ville et il faisait que 11h.
- wouyyyyyyy Ya Latifff Ya Latifff criée t'elle en se tordant de douleurs. Son mari sorti son chapelet et se mit à prier Dieu.
Gnilane perdi les eaux, au même moment une voiture se gara à leur pieds. Une jeune femme blanche en sorti. Ils lui demandèrent de l'aide et cette dernière s'exécuta. Elle était sage femme d'État et était venue en mission dans cette localité. Elle savait qu'ils n'arriveront pas à temps à l'hôpital donc elle décida de la faire accouché sur place. Le couple n'était pas d'accord mais elle leur expliqué que si elle leur conduit à l'hôpital le bébé ne survivra pas et si ils n'arrêtaient pas de parler et de s'activer il mourra aussi, le couple accepta et s'éloignait un peu de la route tandis que la femme sortait son matériel.
- aller poussez, respirez et quand vous sentirez d'autres contractions poussez de toutes vos force. Aller encore un petit effort vous y êtes presque.
Le 12 septembre naquit bébé chance comme l'avais surnommé la sage femme mais à sa naissance elle n'avait émis aucun son ce qui avait un peu inquiété les parents mais la sage femme leur expliqua que c'était rien de méchant. On pouvait lire sur le visage du couple une grande joie. Cet enfant qui venait de naître était le fruit de 12 ans de mariage, 12 ans d'amour. La date de sa naissance n'était pas pure hasard et c'était cette même date où ils s'étaient mariés. Le ciel s'était mit à pleuvoir à grandes cordes dès sa naissance. Ils remercièrent gentillement la dame et l'invita à terminé sa mission chez eux chose qu'elle fini par accepter. La sage femme avait acheté au bébé tout ce dont elle aura besoin durant sa 1 ère année.
Le jour du baptême arriva. Ils n'avaient pas de fête ni rien non parce qu'il ne le voulait pas mais parce qu'ils ne pouvaient pas se le permettre.
- xalébi toudé nagnou ko ( la petite porte le nom de) Sokhna Shérifa Tine. Sokhna comme sa grand mère et Shérifa comme leur ange ici présente. On entendait certaines bouches dire << wawaw soudoul won mom dh fi dougn fi tok tay nan gnougui guénté >> (si ça n'était pas elle nous nous serions pas là aujourd'hui à faire un baptême). Et d'autres qui disait << ah gnioun dh xam nagn ni intérét motakh mou may tour bi toubab bi wayé mounon nako may goro bi >> ( on sait tous que c'est par intérêt qu'elle a donné le nom à la blanche mais elle pouvait le donner à sa belle mère). Shérifa vin les prendre dans ses bras en versant des larmes de joie.
Sa belle mère n'était même pas présente à la cérémonie. Cette dernière ne faisait aucun effort pour cacher son ressenti envers sa belle fille. Tout le village savait qu'elle détesté la famille Bakhoum. La raison vous la saurai bientôt.
Leur union était synonyme d'un dure combat qu'ils ont fini par remporté.
La haine de Ndeye khary Diouf s'agrandissait de jours en jours, elle lui faisait voir de toutes les couleurs mais la jeune femme ne disait ou ne faisait rien face à cela car elle était trop calme, respectueuses, timide, très souriante ce qui faisait ressortir sa beauté. Elle était de teint très clair, teint qu'elle a hérité de sa mère qui est une peulh de la région de Kolda. On se rappelle qu'a chaque fois que sa "goro" la faisait souffrir elle se contentait de lui sourire et la colère de celle ci augmenter.
Quelques jours après la mission de Dr Shérifa s'acheva et il était temps pour la toubab ( blanche) de rentrer. Ce fut des au-revoir très douloureux. Elle leur laissa ses coordonnées pour au cas où.
La petite grandissait et devenait de plus en plus belle en mélangeant beauté du père et de la mère mais les seuls hic étaient sa mutée et son teint trop clair même. Sa mère était clair mais pas à ce point là, seule son père savais le pourquoi du comment. Cela était remarqué et abordé par tout le village qui se précipitent à la place publique dès qu'il y a un problème.

Shérifa: Ma Vie Loin D'être Un Conte De FéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant