Chapitre 13 (public adulte)

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Quelques heures plus tard, après que chacun soit rentré chez soi, c'est main dans la main que Killian et Emma parcoururent les quelques mètres qui les séparaient de leur maison.

Bien plus émue, qu'elle ne voulait l'admettre Emma s'arrêta devant la barrière blanche et planta son regard, dans celui attentif de Killian.

- Cette maison... nous n'avons jamais eu l'occasion d'y vivre, ni même d'y passer une nuit...

- Nous allons réparer tout ça dès maintenant love !

- Je sais.... Kilian il y a quelque chose que je voudrais te dire, maintenant, alors que nous ne sommes pas au milieu d'une bataille, où que l'un de nous deux n'est pas menacé de mort, qu'aucune malédiction ne menace de nous séparer, quand tout est normal, enfin autant que cela puisse l'être à Storybrooke.

Il la regardait intensément, curieux de savoir ce qu'elle avait de si important à lui dire tout à coup. Elle sembla hésiter et il l'encouragea du regard. Elle savait bien pourtant qu'elle pouvait tout lui dire...

- Je t'aime !

Killian mit quelques fractions de secondes à comprendre ce qu'Emma venait de lui avouer. L'ultime aveu, celui qu'il avait fini par ne plus attendre. Elle avait définitivement laissé tomber son armure, il avait réussi à briser tous ses murs... Une vague de bonheur l'envahit. Il se pencha sur elle et l'embrassa passionnément, fougueusement. Ne se maitrisant plus tout à fait, il l'enlaça si fort, que les pieds de la jeune femme décolèrent du sol. Elle ria.

Il attrapa sa main et l'entraîna à l'intérieur de la maison, dont il claque la porte. Avant que la jeune femme n'ait le temps de dire autre chose, il la plaqua contre le mur de l'entrée et recommença à l'embrasser avec passion. Ses lèvres déposaient une multitude de baisers brûlants sur le visage et la nuque d'Emma. Elle gémit sous l'assaut et glissa ses mains sous son blouson de cuir, pour caresser son torse. Elle fit glisser le vêtement qui tomba au sol dans un bruit mat, puis s'attaqua aux boutons du gilet de cuir, qui suivit le même chemin.

Il rit de son impatience et entreprit de la déshabiller à son tour. Le blouson de cuir rouge d'Emma rejoignit le sien au sol, suivi de son pull beige. Il s'arrêta quelques secondes afin de l'admirer à demi-nue, juste encore vêtue de son jean et d'un adorable soutien-gorge en dentelle noire. Elle était juste magnifique et il sentit son désir croître de plus en plus, jusqu'à en devenir inconfortable.

Elle dû s'en rendre compte, car sa main traitresse vint se poser sur son entrejambe, lui coupant le souffle et le faisant gémir d'impatience. Du pouce elle imprima un mouvement de rotation sur son sexe lui arrachant de nouveaux gémissements, puis dégrafa la ceinture de son pantalon. Elle fit glisser le dit pantalon le long de ses jambes, puis mutine, s'agenouilla devant lui et le libéra pour le prendre dans sa bouche. Incapable de se contrôler, il dut se retenir au mur derrière elle pour ne pas céder. Jamais encore une femme n'avait réussi à lui faire perdre tout sens commun ; mais ce n'était pas n'importe quelle femme, c'était Emma !

Tandis qu'elle effectuait de doux aller-retour sur son sexe tendu, il agrippa les cheveux de la jeune femme, car il sentait bien qu'il ne tiendrait pas longtemps ainsi, l'extase le gagnait de plus en plus.

D'un geste à la fois tendre et impatient, il l'obligea à se relever, puis dégrafa à son tour le pantalon d'Emma, il le fit descendre le long de ses jambes, puis il glissa ses doigts sous sa petite culotte, dans son intimité. Elle était trempée de désir et ne put retenir un cri de plaisir. Il posa sa main en coupe sur son sexe et du pouce titilla son clitoris, les gémissements de la jeune femme devenaient de plus en plus erratiques, jusqu'à ce qu'elle jouisse sans retenue contre ses doigts.

Son désir pour elle devenait presque douloureux, n'y tenant plus il frotta son sexe tendu contre le bas ventre d'Emma qui gémit d'expectative.

- Viens mon amour, viens j'ai tellement envie de toi... prends moi, murmura-t-elle à son oreille.

Il ne lui en fallut pas plus pour la pénétrer d'une brusque poussé qui la fit hoqueter. Il attrapa les jambes de la jeune femme qui vinrent s'enrouler à ses hanches, son bras gauche vint se placer dans son dos et sa main gauche dans ses cheveux, tandis qu'il enfouissait son visage dans son cou. Enivré par sa délicieuse odeur de vanille il entama de lents va et vient, puis de plus en plus puissants, au fur et à mesure que les gémissements d'Emma se transformaient en cris de plaisir. La jeune femme lui labourait le dos de ses ongles, quand le plaisir devenait trop fort, mais tout lui était égal, tout à part elle. Il était en elle, si chaude, si douce... Il l'avait tellement désiré et il l'aimait tant.

Lorsque l'orgasme la terrassa elle cria son prénom dans le silence de la maison et il ne tarda pas à la rejoindre.

A bout de souffle, éperdu, il la garda contre lui, resta en elle, de longues minutes, tandis que leurs respirations reprenaient un rythme normal.

Lorsqu'ils se détachèrent l'un de l'autre, Emma eut un petit rire.

- Et si nous montions nous coucher, dit-elle en lui attrapant la main.

Killian lui sourit en retour en la suivant dans l'escalier. Ils pénétrèrent dans la chambre, leur chambre et Emma avisa le grand lit, où elle n'avait dormi que quelques nuits, mais seule et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Killian s'en rendit compte.

- Eh love, qu'est-ce qu'il se passe ?

- Rien...rien... répondit-elle en lui souriant tendrement et en tendant vainement de camoufler ses larmes.

- Pourquoi pleures-tu love ? lui demanda-t-il en la prenant dans ses bras. J'avais pourtant l'impression que tu avais apprécié ce que nous venions de faire, je me trompe ? dit-il d'un ton taquin pour la détendre.

Elle lui sourit amoureusement, avant d'enfouir son visage dans son cou.

- Idiot ! C'est juste, que je pensais ne jamais pouvoir connaître ça avec toi, je pensais que jamais nous ne partagerions de tels moments et encore moins ce lit... Lorsque je t'ai laissé dans ce souterrain, je pensais vraiment que je ne te reverrais plus jamais de toute ma vie... Que je devrais passer le reste de mon existence sans toi, sans ta présence, sans tes bras, sans tes baisers... Elle n'acheva pas sa phrase trop émue.

- Love, je suis tellement désolé. Lorsque je t'ai obligé à partir, c'était pour ton bien car ta place était auprès des tiens et il n'y avait pas d'autre solution. Je ne voulais pas te perdre, ni te laisser, mais je n'avais pas le choix. Je n'avais pas compris que je te condamnais à une vie sans moi, avec juste le souvenir de ma présence. Mais j'ai compris durant ces trois dernières semaines ce que tu as pu ressentir... J'ai compris que l'enfer à côté d'une vie sans toi, ce n'est rien !

Pour toute réponse Emma l'embrassa passionnément, nouant ses bras autour de sa nuque. Tandis qu'ils s'embrassaient elle le poussa sur le lit, sur lequel il chuta dans un rire. Encore debout, totalement nue, elle le regarda avant de se jeter sur lui. Il l'accueillit dans ses bras, la fit rouler sous lui et recommença à l'embrasser fougueusement.

- Tu disais tout à l'heure que nous n'avions encore jamais passé aucun moment dans cette maison, mais je crois que nous avons déjà commencé à nous y créer quelques souvenirs, qu'en dis-tu ?

- Tu veux dire en faisant l'amour dans l'entrée...

- Oui... répondit-il tandis qu'il embrassait son cou, dans l'entrée, et à présent dans la chambre, continua-t-il, tandis que sa main emprisonnait son sein pour en faire rouler la pointe. Cette maison est grande et il nous reste plein de pièces à découvrir.

Elle rit.

Once Upon a Time - Our Happy EndingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant