Adelphes et leurs aventures [LGBTQ+]

Chapitre 3 : Regards

Hello les gens !

Voilà enfin le chapitre 3. Fiou, je m'excuse de l'attente exagérée. J'espère pouvoir enfin continuer cette fiction, si l'inspi ne me fait pas faux bond !

Bref, j'espère que ce chapitre te plaira, donc bonne lecture ^^ !

Gaspard

On passe le pont, et nous voilà sur l'autre rive. Je regrette déjà amèrement notre chez-nous. Je ne dis rien : Ellis dit que j'en ai déjà assez fais et que je dois me forcer à être moins négatif pour Maman... Alors je ne dis rien, mais je n'en pense pas moins...

Je regarde les bâtiments autour de moi, nous voilà dans le centre-ville. Entre Matt et moi, Willy s'émerveille de ce quartier bondé. Une grande roue nous fais désormais face, et sans plus tarder Willy commence à tanner notre conducteur pour faire un tour. Maman lui promet qu'Ellis l'emmènera faire un tour un autre jour.

Nous sortons de cet endroit trop mondain pour moi, et nous arrivons enfin dans les quartiers du sud, les quartiers « bourges » de la ville. De grandes villas défilent lentement derrière les fenêtres de la voiture. Nous passons devant de grands portails qui semblent vouloir cacher d'immenses jardins. Nous montons légèrement dans la colline, tandis que les rues se font de plus en plus étroites, et les maisons et les propriétés de plus en plus grandes.

Ellis suit les indications de Maman, et nous arrivons finalement au bout de la route. Un immense portail nous fait face. Maman sort son petit bip avant de déclencher l'ouverture du portail sous les yeux émerveillés de Willy. Je souris en voyant ses réactions : il est mon petit rayon de soleil dans ces moments difficiles. Bref, nous avançons dans la propriété qui finalement n'a pas l'air si grande, puisque nous tombons sur un genre de petits rond-point fleuris où sont garées quatre voitures de luxe à côté de la petite voiture de Maman, qui semble faire tâche pour le coup. Nous nous garons aussi, ainsi que le petit camion de déménagement qui nous suivait jusque-là. Nous sortons de la voiture et observons la grande bâtisse, d'un style étrange entre rustique et moderne, qui fait face au rond-point.

Willy, toujours aussi pris d'étonnement, semble maintenant intimidé et rejoint Ellis pour le prendre par la main et se cacher derrière lui. Une femme dans la cinquantaine sort de la maison, et vient à notre rencontre. Elle est habillée avec une sorte d'uniforme.

-Oh, Madame ! Nous vous attendions ! dit-elle en souriant à ma mère.

-Bonjour, Esther ! Comment allez-vous ? lui répond gentiment ma mère.

-Très bien, très bien. Entrez vite ! Je m'occupe de vos affaires.

-Ne vous inquiétez pas, Madame, on les sortira nous-même ! rétorque Ellis.

-Oh, ne vous en faites pas pour ça ! Je vais juste donner quelques ordres à ces messieurs, réplique-t-elle en s'avançant vers les déménageurs. Allez-y, entrez ! Monsieur vous attend !

Elle a en tout cas l'air très sympathique.

Nous suivons Maman, et elle nous ouvre la porte de verre qui donne sur une immense et magnifique pièce qui sert apparemment de cuisine, de salle à manger et de salon. Mais la première chose que l'on remarque, c'est cette immense baie vitrée, qui donne sur une terrasse en bois. Et de cette terrasse, une magnifique vue donnant sur la ville et un peu plus loin, la mer.

Je regarde Ellis et Matt, qui semblent eux aussi subjugués par le spectacle. Des bruits de pas se font entendre dans l'escalier en colimaçon qui descend d'un premier étage qui semble être une immense mezzanine. Un homme, que je dirais être du même âge que ma mère, apparaît avec un grand sourire. Derrière sa barbe se cache un visage chaleureux, et au sourire qui se dessine sur le visage de Maman, j'en conclus que ce doit être lui, Charles.