Un couple de petits lapins en chocolat naquirent dans la fabrique de chocolats de Paris, la veille de Pâques. Le chocolatier les posa à côté des autres petits lapins. C'était les derniers de la série qui était destinée à être cachée dans le grand parc de la capitale, pour que les enfants les trouvent. La fabrique de chocolat fermait pour la nuit et toutes les lumières s'éteignirent. Dans le noir, le tout nouveau couple parlait.
"Tu vas bien ? dit l'un.
- Oui, mais j'aimerai sortir d'ici, répondit l'autre.
- Moi aussi... Je te promets qu'on partira demain.
- Vous voulez sortir ?" demanda un autre lapin à la voix rauque.
Le couple acquiesça.
"Savez-vous ce qui vous attend dehors ?" renchérit ce même lapin.
Le couple secoua la tête.
"Demain, c'est Pâques. Une fête chrétienne pendant laquelle les enfants ramassent tout type de chocolats, dont beaucoup d'œufs et de lapins en chocolats, qui ont été cachés par les adultes. Et vous savez ce qu'ils en font ? Ils les mangent !
- Non ! fit le couple.
- C'est notre destin", soupira le lapin.
Les deux petits lapins avaient peur, mais ils dormirent pendant la nuit.
Le lendemain matin, la fabrique de chocolat ouvrit à huit heures. Tous les lapins étaient calmes, car ils avaient accepté leur triste sort, sauf le couple qui attendait le bon moment pour s'enfuir. Un homme vint les prendre et les déposer dans des boites en cartons. Quelques minutes plus tard, les cartons furent déposés dans un camion qui démarra. Une demie heure plus tard, les lapins furent cachés sous des feuilles et des buissons. La chasse devait commencer à nuif heures et demie. Le couple, qui avait été caché ensemble, reculait sous le petit arbuste où il était. Le parc ouvrit ses portes, les enfants entraient et couraient partout. Les deux petits lapins s'enfuirent au galop. Un enfant les repéra et les suivit en riant. La poursuite dura à peine deux minutes et les lapins réussirent à passer dans un trou qui donnait accès à la route. L'enfant s'arrêta, déçu de n'avoir pu les attraper, et repartit. Les lapins soufflèrent.
"Ouf ! On a réussi à lui échapper, dit l'un.
- Oui, mais ce n'est rien comparé à ce qui nous attend ici", répondit l'autre en observant le monde extérieur.
Devant eux s'étendait une petite route où circulaient beaucoup de voitures. Finalement, avoir la liberté ne préparait pas aux dangers du monde extérieur.Fin.
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Inspiration
Short StoryDes petites histoires indépendantes les unes des autres racontées à partir d'une simple image.