Les sanglots étouffés d'une femme résonnaient dans la pièce ravagée, cela faisait maintenant 7 ans que son fils avait était enlevé. Elle culpabilisait de s'être éloigner une minute pour prendre un appel 7 ans auparavant. Elle ne pensait pas qu'il se passerait quelque chose, elle n'avait même pas envisagé la possibilité que son bébé disparaisse. Elle se blotti un peu plus contre le torse de son mari qui lui frottait doucement le dos. Depuis la disparition de leur enfant, la pauvre mère était soit insensible, soit complètement hystérique, elle cassait alors tout ce qui se trouvait sur son chemin en hurlant et en pleurant des insultes à tout vas. Son mari sanglotait silencieusement sur son épaule, culpabilisant lui aussi de la perte de son bébé. Après une bonne heure passée à sangloter, sa femme redevint vide et insensible, elle rangea silencieusement son carnage en s'écorchant les doigts sur les morceaux de porcelaines qui provenait d'un vase. Elle ne s'arrêta pas pour autant de ranger et continua sa tâche en silence. Son mari allait l'arrêter, mais la sonnerie du fixe le stoppa dans son élan. Il s'empressa de répondre et sa femme écouta d'une oreille distraite.
_ Allo ?
_...
_ Oui c'est bien moi, pourquoi ?
_...
_ La police ?! Mais enfin...
_...
_ Hein !? Vraiment !
_...
Le mari jeta un regard heureux à sa femme, il avait les larmes aux yeux, mais pour la première fois en 7 ans il souriait. Sur le moment sa femme lui en voulut de pouvoir sourire, elle lui lança un regard noir mais, curieuse elle attendit qu'il finisse sa conversation avant de lui demander. Le mari raccrocha et courut jusqu'à sa femme. Il la souleva par la taille et la fit tourner dans les airs en riant aux éclats. Sa femme s'agrippait à ses épaules d'un air ahuri, ne comprenant pas ce qu'il se passait et son mari la serra dans ses bras en pleurant de joie.
_ Ils l'ont peut-être retrouvé Carla ! Dépêchons-nous !!!
La femme mit une seconde à comprendre et son visage s'illumina d'un grand sourire, elle pleurait et s'agitait dans les sens sans savoir ce qu'elle devait faire. Son mari rit et la tira dehors en courant.
_ Pour l'instant allons au poste !!!
Les deux parents couraient dehors, ils savaient que ce n'était qu'un « peut-être », mais il n'avait jusqu'alors jamais entendu ce mot. Ils se fichaient d'être déçues, cela faisait 7 ans qu'il avait disparu alors s'il y avait une chance, même infime pour que leur enfant soit de retour, ils ne pouvaient pas attendre pour le revoir. Ils pleuraient à chaudes larmes mais ne ralentirent pas le pas, ils accélérèrent même de leur mieux. Ils arrivèrent au poste essoufflés et Carla s'écroula par terre pour tenter de reprendre son souffle, son mari quant à lui, avait posé ses mains sur ses genoux et regardait le sol haletant. La mère fut la première à relever la tête et elle croisa le regard interrogateur d'un petit garçon de huit ans. Son cœur manqua un battement en croisant ces yeux verts, les mêmes qui avaient disparues 7 ans auparavant. La femme ouvrit doucement les bras et sourit au petit qui s'approcha et serra sa mère dans ses bras, il n'avait pas l'air de tout comprendre mais il ne voulait pas voir la femme pleurer. Carla caressa doucement les longs cheveux noirs ondulés de son fils et sentit son mari s'approcher. Elle lui fit alors une place et ils se câlinèrent pendant une bonne trentaine de minutes avant de se séparer.
_ Moi, maman. Dit-elle en se pointant du doigt.
_ Lui, papa. Ajoute-t-elle en montrant son mari.
L'enfant leurs sourit en les pointant du doigt.
_ Papa ! Maman !
Les deux parents sourirent mais notèrent le fort accent de leur fils. Ce dernier se pointa du doigt avant de lancer d'une voix cristalline.
_ Moi, Elendil !
Les parents sourirent et Carla voulut replacer une des mèches de son enfant derrière son oreille mais elle s'arrêta au milieu de son geste. Son visage se décomposa et elle poussa un hurlement de terreur. Les oreilles de sot enfant étaient longues et pointues, elles s'agitèrent légèrement en entendant le cri de la femme et Elendil fronça les sourcils. Il poussa alors des petites exclamations mécontentes dans une langue inconnue et mélodieuse. En voyant son fils bouder la jeune femme rigola et s'excusa en le serrant contre son cœur inquiet. Elle lui caressa le dos et lui murmura qu'elle l'aimait.
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Elfes [EN PAUSE]
FantasyJe ne suis VRAIMENT pas douée pour les résumés alors j'vous conseil d'aller voir le prologue ! Il y aura peut-être de l'amour et si oui sûrement du yaoi donc bin j'sais pas...