Jeunesse des rues

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Volant,

Mendiant,

Ces enfants,

Qu'ils soient petits ou grands,

On les méprise,

Sous cette traîtrise,

Commandée par la marquise.

Ils ne peuvent rêver, quelle mouise !

Tous ces petits,

Qui ne mangent pas de pain,

Ils ne mangent rien.

Aucun ne rit.

La vie leur coupe l'herbe sous le pied,

Leurs destins sont liés,

Leurs vies sont scellées,

Leurs rêves sont envolés.

Les grands les ont brisés,

Brisés à cause des travaux forcés.

Pour moi de trois francs,

Ils ne sont francs,

Les messes basses,

Ils en sont bien las,

De leurs réveils forcés.

Aucun n'a pu rêver,

De leurs libertés,

Conditionnées.

Leurs vies sont terminées,

Ils n'ont fait que travailler.


PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant