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Ambre 11 years , New-York , Bronx , September 1995.
Ça va faire deux mois que je suis à la rue. Je suis affamé et j'ai froid ,le bout de mes doigts vire légèrement au bleus .
Je n'arrive plus à bouger. tout mes membres souffres comme si des milliers d'aiguilles rentre dans ma chaires, encore et encore . Le ciel est recouvert d'immense nuage sombre qui plonge la ville dans une obscurité sinistre . Il va pleuvoir ce soir, je le sais, je le sens.
Je sent que cette nuit va être pénible et longue, cacher derrière une poubelle j'ai nulle part où aller. Je vais devoir attendre que la pluie et le vent passe encore et encore .
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Adonis 13 years , New-York , Harlem , September 1995.
Je le déteste. Je déteste cet homme qui a détruit ma vie et mon corps .
Je regarde ma montre ; dix-sept heures trente .
Il ne va pas tarder à rentrer, il faut que je me dépêche. Il me reste exactement vingt minutes et tout ça sera enfin fini.
Je me dirige une dernière fois dans la cuisine et rempli mon sac de nourriture, je prends mon blouson et claque la porte derrière moi. Fini, Il ne me touchera plus.
Je m'éloigne le plus possible de cette rue et me dirige vers le centre villes, je regarde une énième fois ma montre ; dix-huit heures une Il est rentrer, et il sais que je suis parti. Il faut que je me dépêche de m'éloigner le plus possible de cette ville maudite.
Après une demi heure de marche je décide de prendre le train,peux importe où il m'emmène temps que c'est loin d'ici , temps que c'est loin d'Harlem .
Après m'être assis lourdement sur l'un des sièges du fonds, je décide de sortir mon téléphone de ma poche, il m'a appelé quinze fois. Il m'appelle encore une fois , et mon doigt accepte l'appelle sens même que je m'en rende compte.
- T'es où ? - Loins. - Comm' ça loin ? r'viens ici de suite j'ai la dalle ! - Nan. C'est fini. - Qu'-ce qui est fini ? r'viens ici avant qu' je m'énerve ! - Tu ne me toucheras plus. - 'coute moi bien espèce de fils de pute de mes couilles ! r'mène tes miches ici et tu peux me croire que tu vas le r'gretter espèce de petit merdeux égoïste ! - Va te faire foutre !
Je raccroche mon téléphone et le balance à travers la fenêtre. Je sens comme un poids partir de mes épaules, j'enlève mon blouson, je le roule en boule, le m'est contre la fenêtre et je colle ma tête dessus.
Je suis libre !
[quarante minutes plus tard ]
J'ouvre doucement mes yeux , le train c'est arrêter. Je me lève m'est mon blouson et prend mon sac, où est-ce que ce train s'est arrêté ?
Je regarde l'une des carte accrochée au mur , je suis au Bronx. C'est pas une destination de rêve mais c'est comme même loin d'où j'habitais !
Il faut maintenant que je trouve un endroit où dormir.
Je longe les rues les mains dans les poches à la recherche d'une maison abandonné à squatté. Le vent et puissant et m'empêche d'avancer correctement. Il pleut de mieux en mieux bordel.
Je cours jusqu'à la ruelle la plus proche. C'est une journée de merde ! Une putain de journée de merde ! Je lâche un cri de rage avant de m'être un coup de points dans le mur.
- C'EST UNE PUTAIN DE JOURNÉE DE MERDE !
Je colle mon dos contre le mur et me laisse glisser jusqu'au sol. Peut-être que je n'aurais pas dû partir ? Si il fallait que je parte si je serais resté il aurait recommencer.
Je regarde autour de moi il n'y a rien à part des poubelles. Alors que j'allais me relever pour m'abriter dans un meilleur endroit je vois quelque chose bouger derrière une des poubelles, je fronce les sourcils et m'approche doucement.
- Y'a quelqu'un ?
Dès que j'arrive à la hauteur de la poubelle je peux voir de quoi il s'agit. Un corps ! Merde c'est un putain de corps ! C'est une fille, elle est recroquevillée sur elle-même sa tête est caché par ses cheveux long et sales , sa peau légèrement basanés avait des taches de crasse un peu partout et c'est vêtements aussi .
- Est-ce que ça va ?
La petite fille relever doucement la tête vers moi, c'est yeux ! Merde je n'avais jamais vue une couleur comme ça.
- Comment... Comment tu t'appelles ? La petite fille au yeux d'or me regarde quelques minutes en fronçant les sourcils. Ça fait combien de temps qu'elle est là ? Elle ouvre doucement la bouche puis chuchote :
- Ambre. Je m'appelle Ambre.
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