J'ai 24 ans et je m'appelle Margaux, je suis journaliste local dans ma ville où je couvre les évènements de la région, cela fait quatre ans que je bosse pour le même journal. Je ne suis pas en couple, je n'ai pas le temps pour ça, je n'ai que des aventures courtes ou sans lendemain, que j'appelle plutôt des plans culs, aujourd'hui il y a réunion avec le grand boss qui vient de la capitale, je ne l'ai jamais vu mais au dire de mes collègues c'est un canon, ouais et alors ?
Il est dix-heures trente et nous sommes tous en salle de réunion, nous attendons que cela commence, le super boss se fait désirer dis-je à ma collègue
- Lili : C'est pour mieux soigner son entrée
- Margaux : Ça doit surement être ça (rire)
- Lili : Attend, attend je crois qu'il arrive....
En effet il arrive de sa démarche féline, elles avaient raison les filles, il est pas mal du tout, il a bien le droit de se faire désirer, en tout cas moi je le désire bien me dis-je, puis je me reprends mentalement en me disant : non mais ma pauvre fille t'es pas tranquille ! C'est ton boss quand même ! Ouais et alors me répondit-je, fantasmer ne fais de mal à personne non ?
Je l'écoute sans vraiment l'écouter, les autres prennent des notes, je suis plus à le détailler physiquement, il est châtain clair avec des yeux noisettes, une barbe de quelque jours, je ne me rends pas compte que je le fixe, il pose son regard sur moi et ne me lache pas, Lili me fais du coude pour que je reprenne mes esprits
- Lili : T'es conne ou quoi ?
- Margaux : Quoi ?
- Lili : Ca va pas la tronche de le fixer comme ça devant tout le monde !
- Margaux : J'ai rien fait de mal, je n'ai fait que regarder !
- Lili : Ouais ben y'a regarder et regarder, toi tu le bouffais tout cru (rire)
- Margaux : N'importe quoi, ce n'est pas mon genre
- Lili : Putain alors quand c'est ton genre vaut mieux qu'ils planquent leurs fesses les mecs !!
- Margaux : (rire) T'es maboule ma pauvre ! Je ne suis pas une croqueuse d'homme
- Lili : En tout cas il a bloqué sur toi lui aussi, il te regarde toujours
Je lève alors la tête et m'aperçois que Lili dit la vérité, il me scrute intensément, cela me mets mal à l'aise, puis je le vois parler à l'oreille d'un de ses assistants qui me regarde à son tour, si j'avais pu je me serais fait toute petite. Une fois la réunion terminée tout le monde reprend sa place, y compris moi, c'est alors que l'assistant vient me voir
- L'assistant : Excusez-moi mademoiselle Julien mais Monsieur Bertand désire vous voir à Quatorze heures dans son bureau
- Margaux : Pourquoi cela ?
- L'assistant : Je ne le sais pas mademoiselle, je ne fais que passer le message
- Margaux : Très bien dites-lui que j'y serais, merci
- L'assistant : Bien, merci à vous
Lili vient de suite après le départ de l'assistant pour savoir ce qu'il se passait, je lui dis donc que je suis convoquée par le grand boss
- Lili : Que te veut-il ?
- Margaux : J'en sais rien moi
- Lili : T'es rien fait de travers que je sache
- Margaux : Ben non je ne crois pas, je l'aurais su tout de même
- Lili : J'espère que c'est rien de grave
- Margaux : Y'a pas de raison puisque j'ai rien fait
- Lili : Tu me raconteras hein ?
- Margaux : Mais oui, t'es mon amie non ?
- Lili : Ben oui
- Margaux : Alors arrête de poser des questions à la con..... putain je stresse !
- Lili : Heureusement qu'il y a la pause-déjeuner pour te calmer
- Margaux : Je suis calme qu'est-ce que tu dis !
- Lili : Ben on ne dirait pas, parce que tu trembles comme une feuille !
Elle avait raison, je ne me rendais pas compte mais tout mon corps tremblait, je ne sais pas pourquoi je réagissais ainsi, je n'avais rien à me reprocher et lui je n'avais pas à le craindre hormis le fait que c'était mon boss et qu'il pouvait me virer si cela lui disait.
Le déjeuner passé je me présente à l'étage de la direction et me présente à la secrétaire qui me fait attendre dans une grande salle d'attente où des millions de questions m'ont traversé la tête. La porte d'un bureau s'ouvre et je le vois, il me regarde et m'invite à rentrer
- Le boss : Bonjour mademoiselle Julien, asseyez-vous
- Margaux : Bonjour monsieur Bertand
- Le boss : Détendez-vous je ne vous veux aucun mal
- Margaux : Excusez-moi monsieur mais je ne comprends pas pourquoi cette entrevue
- Le boss : J'aime bien connais les personnes avec qui je travaille
- Margaux : Je comprends mais excusez-moi encore mais je ne suis pas nouvelle dans l'entreprise, alors pourquoi maintenant ?
- Le boss : Car moi j'y suis depuis peu et je fais le tour afin de connaitre un maximum de personne, que pouvez-vous me dire sur vous ?
- Margaux : Personnellement ou professionnellement ?
- Le boss : Disons les deux, je vous écoute
- Margaux : J'ai 24 ans je suis dans l'entreprise depuis quatre ans en tant que chroniqueuse
- Le boss : Seriez-vous prête à accepter un diner en ma compagnie ce soir ?
- Margaux : Pardon ?
- Le boss : Vous avez bien compris, j'ai un diner de gala ce soir et personne pour m'accompagner, j'ai pensé que cela pourrait vous intéresser
- Margaux : Pourquoi moi ?
- Le boss : Pourquoi pas ?
- Margaux : Euh... Je ne sais pas, je ne suis pas habituée à ce genre de manifestation
- Le boss : Vous n'aurez qu'à vous tenir à mon bras et sourire
- Margaux : Faire la potiche quoi, si je peux me permettre
- Le boss : (rire) J'aime votre franc parlé
- Margaux : Ca ne plait pas toujours, chez moi c'est blanc ou noir les gris je ne connais pas
- Le boss : Moi cela me convient, je vous ferais parvenir une robe pour ce soir, je passerai vous chercher chez vous à dix-heures heures
- Margaux : Si je comprends bien je n'ai pas mon mot à dire ?
- Le boss ; Vous ne voulez pas ? dit-il en la dévisageant
- Margaux : Si je veux bien
- Le boss : Très bien, alors à ce soir
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4 amours interdits
RomanceAimer n'est pas un crime, n'est pas un péché, n'est pas un vice... Il ne faut pas tenir compte du regard des autres, tout comme de leur jugement. L'amour n'a pas de couleur, pas de sexe, pas de déviance, pas de croyance ou religion, il n'y a rien de...