4 amours interdits

CHAPITRE 4.3

Lorsque j'arrive à l'hôpital je suis moins enthousiaste pour appliquer mon plan parce que je ne veux pas lui faire de mal, il souffre assez et puis j'ai surtout envie de l'embrasser et de lui prouver qu'il est encore un homme, alors je suis perdue et je ne sais plus comment réagir, je verrais bien sur le moment. Je m'occupe des autres patients comme d'habitude puis après je vais dans la chambre de Pierre. Comment être froide et distante quand on est reçu avec un si beau sourire, il a les yeux qui pétillent, chose que je n'avais jamais vu chez lui jusqu'à maintenant.

- Pierre : Enfin mon rayon de soleil

- Alice : Tu es en vraiment en forme cela fait plaisir à voir

- Pierre : C'est l'effet que tu as sur moi..... Je n'ai pas droit à un bisou ?

- Alice : Travaillons d'abord

- Pierre : Mouais je me disais aussi...

- Alice : Tu te disais quoi au juste ?

- Pierre : Non rien laisse tomber et travaillons

Je le fais travailler comme la veille et le masse ensuite et tout le long des soins il ne décroche pas un mot et fait la gueule, cela me fais mal de le voir ainsi, alors qu'il est allongé je pose ma tête sur son torse, j'entends son cœur qui bat la chamade, il se met alors à me caresser les cheveux, je me redresse et l'embrasse avec tendresse, il me caresse la joue, sa main est chaude et d'une douceur infinie

- Alice : Tu me trouble, je me perds

- Pierre : Il me tarde de sortir d'ici pour rester plus de temps avec toi et t'embrasser comme j'en meurs d'envie

- Alice : J'en ai envie moi aussi tu sais, pourtant j'avais décidé de mettre une barrière entre nous

- Pierre : Je l'ai compris quand tu es rentré dans ma chambre, pourquoi avoir changé d'avis ?

- Alice : Parce que tu m'attires, que j'ai envie d'être près de toi, contre toi

- Pierre : Tu oublies que je ne suis plus vraiment un homme

- Alice : Bien sûr que si, c'est dans ta tête

- Pierre : Ma tête va bien c'est le reste qui ne suis pas... ou plus

- Alice : J'aimerai tellement te prouver le contraire..........Attends je reviens !

- Pierre : Je ne peux pas partir, répondit-il

Je pars en courant et vais me renseigner s'il est possible de sortir Pierre pour la journée en prétextant une rééducation pour une réadaptation dans la vie réelle, on me dit que oui, et j'ai envie de l'emmener dans mes cours de danse pour qu'il se sente à nouveau vivant et comme tout le monde, on me dit que oui à partir du moment où il est encadré, je me propose et c'est accepter, je suis trop contente et vais lui annoncer.

- Alice : J'ai une autorisation pour te faire sortir cet après-midi !

- Pierre : Sérieux ? Et on va où ?

- Alice : Tu verras, allez, mets-toi dans ton fauteuil

- Pierre : Je suis curieux de savoir où tu vas m'emmener

- Alice : Là où tu vas te sentir vivant

- Pierre : Alors allons-y

Je le mène en fauteuil jusqu'à un véhicule de l'hôpital et nous allons à mon cours de danse. Lorsque nous arrivons je lis la panique dans ses yeux, je le rassure avec un sourire mais cela ne suffit pas, je mets de la musique et lui demande de se déplacer sur le tempo, il n'ose pas bouger

- Pierre : C'est quoi ces conneries ? Je suis handicapé je ne peux pas danser !

- Alice : Si tu le peux, de façon différente mais tu peux, c'est ça être vivant

Je l'attrape et l'entraine avec moi dans une danse il essaye de suivre mais je vois que cela ne marche pas si bien que je le pensais, sauf qu'à un moment donné il se lache et suis la musique en se tenant à moi, rien ne pouvait me faire plus plaisir, son visage s'éclaire et un sourire apparait, j'ai gagné mon pari.

J'ai une idée folle en tête, dois-je la suivre ou pas ? J'en ai bien envie mais je prends des risques, tant pis me dis-je on ne vis qu'une fois, je mets Pierre dans le véhicule et le mène..... Chez moi

- Pierre : Où sommes-nous ?

- Alice : Chez moi, nous ne faisons que passer

- Pierre : Pourquoi venir ici ?

- Alice : Que tu me connaisses un peu plus en voyant mon chez moi

- Pierre : Je peux sortir de mon fauteuil et essayer ton canapé ?

- Alice : Bien sûr, tu veux de l'aide ?

- Pierre : Non il faut que je m'entraine à le faire seul

Alors qu'il s'assoit sur le canapé moi je m'allonge et pose ma tête sur ses jambes, il me regarde longuement puis m'attire à lui et m'embrasse tendrement, il caresse mes cheveux tandis que ma main se balade sur son torse, il ferme les yeux

- Pierre : Arrête tu sais que je ne pe...

- Alice : Chuuttt ! Comme pour la musique, laisse toi aller

- Pierre : Ce n'est pas pareil Alice

Je passe alors à la vitesse supérieure, j'enlève mon haut et mon soutien-gorge, je vois qu'il est troublé, je prends sa main et la pose sur mon sein, qu'il se met à pétrir doucement, je gémis de plaisir et ma main descend vers son ventre, il l'arrête de son autre main

- Alice : Laisse toi aller, j'ai envie de toi

- Pierre : Je n'arrive pas à bander murmure-t-il

- Alice : Fais-moi confiance, ferme les yeux et laisse-moi faire

Il lache ma main et la laisse continuer son chemin, je déboutonne son pantalon et prends son sexe dans ma main et effectue un long et lent va et vient tout en l'embrassant, je sens que son désir vient, j'accélère le mouvement et il se met à râler de plaisir, je monte alors sur lui en entre son sexe en moi et j'ondule des hanches doucement il pose alors ses mains sur mes fesses et me fais monter et descendre sur lui en accélérant le mouvement m'arrachant de petits cris puis il éjacule en moi au moment où ma jouissance explose

- Pierre : Merci de me faire sentir vivant

- Alice : Merci pour ce bon moment

- Pierre : J'ai aimé... vraiment aimé

- Alice : Moi aussi et j'en avais vraiment envie, je ne l'ai pas fait que pour toi

- Pierre : Tu es une perle tu le sais

- Alice : Parce que je m'investis corps et âme dans ta rééducation ? (rire)

- Pierre : Pas que.... Tu me plais énormément, je suis amoureux de toi

- Alice : C'est ce que je ressens moi aussi, depuis un moment

- Pierre : Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?

- Alice : Parce que je ne pouvais pas par rapport àmon boulot.