Chapitre 31

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Julie

Le jour des qualifications est enfin arrivé. J'ai fais comme Skuller m'a conseillé, en appliquant chaque soir la crème sur mon poignet endolorie.

  Je m'étire lentement. Les rayons du soleil pénètrent dans ma chambre.
  Je bouge mon poignet, et à ma grande joie, il ne me fait plus mal. Je me lève d'un bond, et dévale les escaliers à toute vitesse. Je m'arrête devant le frigo verdâtre, et aperçois une enveloppe grise, que je n'avais pas vue avant. Manon descend à son tour, me rejoignant avec lenteur. Elle se frotte les yeux, et regarde la lettre avec interrogation. Je l'attrape, sortant une carte bleu avec des gants de boxe dorés comme décoration.
  Je l'ouvre, laissant tomber un papier large. Je ramasse la petite feuille, me rendant compte que c'est un billet d'avion pour le New-Jersey. Des larmes commencent à s'immiscer au creux des mes pupilles. Je pose le billet sur le bar, puis commence à lire à haute voix ce qu'il y a d'écrit sur la belle carte:

– "Bonne anniversaire ma chérie, tu as déjà dix neuf ans ! Profites bien de ta journée. Ton père et moi tenons à t'offrir ce billet d'avion pour nous faire pardonner de notre absence cela t'évitera de payer ton vol. Bonne chance pour tes qualifications, nous penserons fort à toi ! Nous a assurés que tu gagnerais haut la main, et nous le croyons dur comme fer ! Encore une fois bonne anniversaire Julie.
Bisous. On t'aime fort !

Papa. Maman."

– Bon anniversaire Julie, dit la voix d'Aaron, qui débarque dans la cuisine.

– Bon anniversaire, Juju !, renchérit Manon.

Je saute dans les bras de mon frère, et lui chuchote:

– Comment les parents ont été au courant pour les qualifications qui ont lieu aujourd'hui ?

– Creed m'a prévenu, et j'en ai fait de même aux parents ! D'ailleurs, Creed tenaient à t'offrir cela, m'annonce-t-il en sortant un grand paquets de derrière son dos.

Je lui souris. J'attrape le cadeau, et le déchire violemment. J'ouvre la boîte qui se présente devant moi, et découvre de magnifiques gants de boxe noirs, ornés de tatouages tribaux noirs. Je les essaie rapidement. Cela remplacera mes vieux gants tout abîmés.

Manon nous rejoint avec curiosité, puis, observe les gant avec dégout.

- C'est gant ne sont pas du tout à la mode, peste-t-elle.

Je ris face à sa remarque, et la tape gentiment à l'épaule.

Je regarde le bar, et attrape le billet d'avion. Je jette un coup d'œil sur le départ, et m'aperçois qu'il aura lieu le jour du départ pour la compétition. Je regarde Aaron, et souris tristement. Il s'approche de moi, et me murmure comme s'il lisait en moi:

– Tu seras qualifiée, ne baisse pas les bras. Même si tes adversaires sont plus imposantes que toi, ne te décourage pas, car toi tu réfléchis à tes attaques, alors qu'elles, elles foncent dans le tas sans avoir une seconde de réflexion. Et puis, je serais là pour t'encourager, Manon aussi sera présente lors de ta réussite. Je t'aime sœurette !

Des larmes de joie glissent sur mes joues. Aaron tend les bras. Je me colle à son torse, ses bras se referment automatiquement sur moi, me faisant prisonnière. Je lui rends son étreinte avec enthousiasme, puis il rajoute:

– Il faudrait peut-être que tu aille te préparer ? Parce-que c'est bientôt l'heure d'y aller. Aller, tu as une demi-heure pour te changer !

The Skull BoxerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant