Chapitre 11

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Elle me dit:
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(L'ombre) bonjour, me dit-il d'une voix terrifiante.
(Moi) heuuuuuu, que me voulez vous?
(L'ombre) je suis ta fée marraine, dit-il sarcastiquement.
(Moi) et moi, la fée des dents. Ravie de vous rencontrer. je vais répéter ma question. Que me voulez vous? Dis-je durement.
C'est à cet instant que j'appela Alex par la pensée.
(Moi) Alex? J'ai besoin d'aide sur le champ.
Rien.
(Moi) Alex ! Réponds putain!
Rien.
Et merde. Je crois que je vais devoir tout faire par moi même, cette fois ci.
Ma seule idée, fut de partir au plus sacrant dans le sens contraire.
Je ne sentais plus la douleur. J'étais libre. Je courrai assez vite, mais pas comme l'éclair. Je ne m'arrêtais pas, je continuais de courir. La première pièce venue était la salle à manger.
Personne.
Merde. Me dis-je.
Je continuais à courir. Je n'étais pas essoufflée.
Étrange.
La deuxième pièce venue étais la salle de réunion.
Personne.
PUTAIN.
Ma dernière tentative a été la salle de la reine. Je n'avais pas le droit, mais c'était, je crois, une urgence monumentale.
Je défonça la porte, ou presque. Je la claqua par la suite, en prenant le soin de la verrouiller.
Je criais au secours.
(Moi) HELIA! ALEX! QUELQU'UN!
Rien.
Où étaient t-ils, merde?
Je resta enfermée une dizaine de minutes, question de sécurité.
Je commençais à me demander si l'ombre était partie.
Je déverrouilla la porte silencieusement, car si l'ombre était encore là, elle ne m'entendrais peut-être pas.
Je fis un pas, puis un autre, puis encore un autre. Je ne voulais pas paniquer, car c'est peut-être comme les animaux, qui sentent la nervosité, non?
Lorsque j'arriva dans la pièce de jeux, où tout le monde y étaient, évidemment, je me suis mise en colère. J'étais presque devenue une bête noire.
(Moi) VOUS NE M'AVEZ PAS ENTENDUE GUEULER AU MEURTRE, PUTAIN? J'ÉTAIS EN DANGER DE MORT, ET PERSONNE NE M'AIDE ? J'ME CASSE!
(Alex) calme toi, Lili!
(Moi, enragée) TU VEUX QUE JE ME CALME ? UNE OMBRE VOULAIT MA MORT, PUTAIN! TU VEUX QUE JE ME CALME?
(Alex) Lili, je peux t'expliquer.
(Moi) je ne veux pas comprendre, Alex ! Je ne suis peut-être pas celle qu'il vous faut. Je suis peut-être la mauvaise. Je dois partir. Désolé.
Je quitta la pièce, sans attendre de réponse. J'alla dans ma chambre, ramassa mes affaires, iPhone, vêtements, etc. J'alla dans la cuisine, me prit une bouteille d'eau, des barres tendres et une pomme.
Je quitta la maison, ne regrettant rien, la tête haute. Mais je n'avais pas pensé à ça.
Comment fais-je pour revenir dans mon monde à moi?
Alex me rejoignit.
(Alex) je suis désolé pour ce qui s'est produit.
(Moi) mon œil. Tu n'es pas désolé, tu t'en contre fou, lui dis-je brusquement.
(Alex) c'est pas vrai. Tu le sais. Si tu veux, les prochaines fois, je serai là pour toi.
(Moi) j'ai besoin d'une pause, Alex. Je t'aime, mais j'ai vraiment besoin d'air. Je vais revenir, mais laisse moi une semaine ou deux, ok?
(Alex) ok. Reviens vite.
(Moi) avant que je quitte, comment je fais pour retourner dans mon monde ?
(Alex) c'est simple. Dis trois fois terre.
Terre,terre,terre.
Ça avait marché. J'était dans ma chambre, mon petit lit douillet.

Le destin de ma vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant