En fait...
____________________________________________________________
(Helia) c'est à propos de ton père.
(Moi) mon père ? C'est quoi le rapport ?
(Alex) en fait, ton père était un elfe.
(Moi) QUOI?!
(Helia) calme toi, Lili. Nous allons t'expliquer.
(Alex) ton père était des nôtres. Il était le roi du royaume, il faisait régner le bonheur. Lorsque tu es arrivée au monde, il voulait te protéger, car dans ce temps là, Damien, était en guerre avec nous. Ton père t'a envoyé sur terre, avec Alex. Il t'a protégé durant les quinze premières années de ta vie.
(Moi) pourquoi ne vous m'en avez pas parlé?
(Alex) tu étais trop jeune. Nous ne voulions pas brusquer ton arrivée chez nous, car à la base, c'est un grand bout à prendre.
(Moi) et ma mère ?
(Helia) ta mère était une elfe aussi. Mais elle a cédé. Elle n'était plus capable de continuer. Elle est retournée sur terre, s'est faite une nouvelle vie. Lors d'une grande guerre avec Damien, ton père est allé sur le champ de bataille. Il eut une grosse confrontation entre ton père et Damien. Ton père y a trouvé la mort, après un combat rapproché. Il s'est fait poignardé. Lorsque ta mère a sut que ton père était mort, ta mère était anéantie. Elle ne voulait plus rien savoir de nous. Elle t'a pris, t'a emmenée sur terre, et tu as vécu sur terre pendant quinze années de ta vie, sans savoir qui tu étais vraiment.
(Moi) je.. Je crois que je vais.. Aller.. Me reposer.
J'étais complètement anéantie, aussi. Mais comment ma mère aurait pu me cacher une chose d'une telle importance ?
Je me dirigea dans ma chambre, la tête qui tournait, après ce qui c'était passé.
Je me suis allongée. J'avais besoin d'un moment seule.
Comment ma mère aurait pu me cacher ça ? Me répétais-je, sans cesse.
Je me suis endormie quelque temps. Une vingtaine de minutes, environ.
Je dois parler à ma mère!
Je me leva, allant dans la chambre d'Helia.
(Moi) je dois retourner sur terre.
(Helia) Lili, tu devrais te reposer, tu es fatiguée.
(Moi) je dois retourner sur terre. Maintenant.
(Helia) comme tu veux, mais fais attention à toi.
Je devais aller voir ma mère.
Je me téléporta dans ma maison, téléphona ma mère.
(Ma mère) bonjour ma cocotte ! Comment vas-tu ?
(Moi) reviens à la maison, nous avons besoin de parler, dis-je sèchement.
(Ma mère) justement ! Je suis à l'épicerie ! J'arrive dans quinze minutes !
(Moi) dépêche toi.
Je raccrocha la première. J'étais tellement furieuse, mais surtout, trahie.
Ma mère arriva les mains pleines de sacs d'épicerie.
(Ma mère) tu m'aides ?
(Moi) ouais.
Je pris quelques sacs, les posa sur le comptoir.
Elle rangea les aliments, puis vint me voir.
(Ma mère) bon! De quoi voulais-tu me parler au juste ?
(Moi) pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
(Ma mère) dit quoi?
(Moi) de ma vraie nature, dis-je, les yeux pleins d'eau.
(Ma mère) oh, chérie.
Elle voulut avancer vers moi pour me faire un câlin, mais je la repoussa.
(Moi) pourquoi tu ne m'as pas dit que j'avais des pouvoirs ? Pourquoi tu ne m'as pas dit que j'étais une elfe ? pourquoi tu ne m'as pas dit que TU étais une elfe? Pourquoi tu ne m'as pas dit que papa est mort en essayant de me protéger et de protéger son monde?
(Ma mère) j'aurais voulu te le dire il y a longtemps, mais j'en avais pas la force. Je me sentais si lâche, tu sais. Je regrette mon choix plus que tout au monde.
(Moi) tu as gâché presque quinze années de ma vie!
(Ma mère) oui, je sais.
(Moi) bon, maintenant que tu a eu ta leçon, j'ai besoin que tu retourne au royaume, pour sauver des vies.
(Ma mère) pas question que je retourne là-bas.
(Moi) j'te d'mande pas ton avis, t'es obligée.
(Ma mère) pfffffff, c'est pas toi qui me diras quoi faire.
(Moi) c'est drôle, une personne a caché mon identité, ma vie, m'a trahie. Et cette personne, à qui je ne demande guère, trop égoïste pour s'excuser, ne veut même pas me suivre pour sauver des vies.
(Ma mère) j'ai fais tout ça pour ton bien et ton bonheur.
(Moi) nan, pas d'excuses. Tu as fais ça pour TON bien, et TON bonheur. Bonne soirée.
Je tourna les talons, alla vers la porte.
(Moi) souvient toi de ton égoïsme. Tu as blessé beaucoup de gens autour de toi, sans le savoir. Un jour, ça te frappera dans le visage, tout ça pour avoir laissé une occasion de se faire pardonner. Adieu, Nathalie.
Elle fondit en larmes derrière moi. Un côté de moi voulais aller dans ses bras, mais mon autre côté me rappelait la colère, la tristesse et la trahison.
Je claqua la porte, retournant dans mon monde habituelle. Juste avant d'y retourner, un homme m'intercepta.
(Monsieur) Lili?
(Moi, essayant de nier) excusez-moi monsieur, mais vous vous trompez de personne.
(Le monsieur, insistant) non non, je ne me trompe jamais.
J'essaya de le contourner, mais il me pris par le bras, me rapprochant vers lui.
(Moi, essayant de garder mon sang froid) lâchez moi!
Il me couvrit la bouche, puis me traîna de force je ne sais pas où.
Je me débattais de toutes mes forces, mais je n'étais pas assez forte.
Tout d'un coup, ma mère me dit:
Lili, reste calme. Frappe lui dans un endroit sensible. Comme la gorge, le tibia, ou le bas de la cuisse. S'il y a pas de progrès, je vais lui arranger le portrait.
Sur le coup, je le frappa de toutes mes forces dans le bas du fémur. Il gémit de douleur, voyant que le truc de ma mère avait marché. Il lâcha prise, appuyant sur sa jambe, pour essayer d'apaiser la douleur. Je peux vous confirmer que ça ne marchait guère.
Il criait des insultes. Il était fâché noir. Je crois qu'il voulait me tuer.
Ma mère arriva quelques minutes après la confrontation, pour lui parler dans le "dash" en bon québécois.
C'est à ce moment que....
À suivre !
