Vulnérabilité exhiber

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22/05/2016

Il était là. Dans cette classe. Dans cette univers perdu. Je croyais ne plus jamais revivre ça, cette ambiance. Cette perte de contrôle. Mais, c'était différent.

Le besoin de protéger, de défendre cette amie. Envie de rage, de vengeance. Suivie de... le relâchement total de ces envies, de ces émotions. Poursuivi de prendre la fuite, de partir. Submergée par la tristesse. Recouvert par la lâcheté. Fuir honteuse de la manière la plus pathétique.

Fuir les gens, fuir mes sentiments, mes ressentiments.
Fuir cette situation, fuir cette pendaison.
Fuir tous ces regards, qui scrutent mon âme qui s'égare.
Fuir ce que je crains le plus, lui.
Je courrais. Je le fuyais.
Dégringolant les escaliers, ne voulant pas regarder en arrière.
J'avais peur de lui, peur qu'il me retrouve. Je voulais rester seule.
Mais en vérité, j'avais terriblement peur q'il voit celle que je suis.
Je le craignais, je craignais ça réaction.
Que me voulait-il ? Pourquoi me pourchassait-il ?
J'ai crue que me cacher aurait pu m'aider. Mais il ma trouver.
Essayant de m'éloigner effondrer en sanglots.
J'avais terriblement peur. J'étais anéanti.
J'essayais tant bien que de mal de le repousser. Jusqu'à ce qu'il prend mon poignet d'un geste sec.

Être aussi ouvertement vulnérable, me tuait.

J'avais l'impression de mourir devant ses yeux.
Tout mon corps s'acharnait à fuir, mais mon coeur me suppliait d'abandonner, de céder.
Mais malgré tout, son emprise devient petit à petit honteusement rassurante, puis tout doucement, douloureusement une pointe réconfortante.
Je me sentis tristement détruite, le cœur brisé.
Instantanément, il encra son regard intimidant au mien; mon regard baignant dans mes larmes abondantes. Puis enfin, il me demanda d'une voix inquiète ce qui c'était passé...

En retirant violemment mon bras de son emprise, j'ouvris enfin les yeux; voyant durement la vérité en face. Ce n'était qu'un rêve. Ce rêve douloureux me fit l'effet d'un supplice injustifié, l'effet d'avoir le coeur poignardé, la douleur d'avoir encore penser à lui. C'était une torture et ce l'ai encore aujourd'hui.

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