Lunairement bercé

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La lumière solaire s'évanouit lentement, graduellement, comme deux paupières qui se clorent.
Laissant place à sa soeur de briller dans cet obscur néant sans fin.
Malgré la myriade d'infimes éclats,
Seul ce granite éclair cette eau.
Noir comme le vide, elle subsiste parmi la mer et le temps des siens.

Sans jamais vraiment disparaître, elle flotte tout autour de nous.
Sa présence est nomade dans se flot de poussières.
Comme une clé dans son verrou, elle s'engouffre dans cette atmosphère.

Ici bas, elle est comme une veilleuse dans le ciel.
Une merveille intouchable,
dans son abîme du rêve terrestriel.

Miroitante dans l'insondable confins des ténèbres, elle subsiste tel un guéridon dans le système solaire.
Transcende sempiternellement avec béatitude tel un paradigme autour de notre bleu sphère, elle renfrogne en permutant l'esplanade à son Yang et se transpose à son strapontin.

Elle nous épi nos diurnes interstices, latente.
Tout en nous berçant toute les nuits durantes.

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