Nightmare

Chapitre 8 : Une âme en peine.

[Je suppose que vous vous souvenez de la fois où mon chapitre ne s'est pas publié entièrement? Eh bien ça a recommencé, donc je réessaye. Ah, et je vous recommande d'aller voir la partie "Infos" postée avant ce chapitre. Bonne lecture.]

4 Juillet 1994.
Jour (17h57).

Tom:

Je n'arrive pas à croire ce que je vois. Foxy, la cause de mes tourments, se bat, là, devant moi, contre un de ses semblables.

Le bruit des morceaux d'endosquelette provoque un vacarme assourdissant. J'assiste à la scène depuis le dessous d'une table, derrière les pieds d'une chaise. Foxy pousse alors violemment Bonnie qui se débrouille pour arriver sur la chaise qui me sert de bouclier, l'écrasant alors de tout son poids. La chaise n'existe plus, de vulgaires morceaux de bois l'ont remplacée.

PDV Externe

Alors que Bonnie tente vainement de se relever, Foxy attrape le lapin par son bras droit -qui d'ailleurs est le seul restant- et le traîne au sol, pour finalement l'envoyer sur le mur le plus proche. Le visage de Bonnie, qui avait déjà du mal à rester accroché, tombe lourdement sur le sol dans un bruit sourd.

Il se retourne alors vers son agresseur, présentant son visage mutilé à la pièce. Sa mâchoire inférieure est la seule partie survivante, le reste de son visage ayant chuté. Le sang ruisselle désormais, s'échappant en plus grande quantité de part et d'autre de la bouche du lapin, le rendant encore plus terrifiant. Ses yeux ont disparu, seules deux orbes rouges et lumineuses persistent au niveau de ses globes oculaires. On peut apercevoir une partie de son endosquelette, sans compter les nombreux câbles qui provoquent quelques étincelles à intervalles réguliers.

En cet instant Bonnie semble fou de rage, et, bien qu'il ne puisse transmettre aucune émotion, ses spasmes ainsi que ses bruits stridents résonnant dans tout le bâtiment s'en chargent bien. Il s'élance dans la direction du pirate et le plaque au sol, l'empoignant de sa seule main valide avec force. Il n'a pas l'air de bouger, mais lorsqu'un bruit de choc métallique se fait entendre, ce qui se passe devient plus clair : Bonnie essaye d'étrangler le renard. Rien ne se fait ressentir de la part de ce dernier, en même temps étrangler un robot n'est pas très utile, à moins de vouloir éliminer quelque chose d'autre.

Lorsque Tom pousse un cri d'horreur face à ce qui se passait devant lui, Bonnie relève subitement la tête, comme si il l'avait oublié. Il s'avance en titubant vers le garçon sous la table, renverse celle-ci avec une facilité troublante et le saisit par la gorge, avant de le soulever. Foxy essaye en vain de se relever alors que 4 bras le retiennent au sol : Freddy et Chica sont définitivement du côté de Bonnie. Ce dernier resserre de plus en plus son emprise sur ce qui s'apparente à sa proie, ses deux points rouges toujours rivés sur elle. Un énième hurlement retentit, glacial, terrifiant, hargneux. Et de sa main droite, il écrase sa malheureuse victime au sol, avec rapidité et force. Il cesse alors de se débattre ; il a perdu connaissance.

Le calme revient alors, ayant vite remplacé le chaos, le silence n'est perturbé que par les bruits lointains de l'orage qui a démarré plus tôt. La salle est désormais dans un état pitoyable ; des tables sont renversées, brisées, les nappes sont déchirées, des murs comportent des impacts, et le sang d'un innocent prend de plus en plus de place au sol. Depuis que Tom a cessé de geindre, il n'y a plus aucun mouvement dans la salle. Cette atmosphère pesante est interrompue par des appels :

-Tom ? On y va ?

Pas de réponse. Il fallait s'y attendre.

-Tooooooom ? C'est pas le moment de jouer là !

Des bruits de pas s'approchent précipitamment de la salle principale.

-Tom ! On va vraiment y aller alors dépêche toi !

La porte s'ouvre lentement, rajoutant un peu de lumière dans la pièce sombre.

-Mais qu'est-ce que...

Son regard se pose immédiatement sur son fils, allongé au sol, baignant dans le liquide rouge.

Elle se rue vers lui puis s'agenouille près de son corps. Aucun mot ne sort de sa bouche, elle ne peut plus parler, elle n'a aucune raison de le faire. D'un geste automatique, elle sort son téléphone d'une main et compose le numéro de son mari.

"Bonjour, vous êtes bien sur la messagerie du 06....."

Une goutte d'eau s'échappe de son oeil, la déchirant un peu plus de l'intérieur. Elle compose alors un autre numéro, plus court cette fois ci.

Une voix lui parle, essayant d'attirer son attention maintes et maintes fois. «À quoi bon ?» pense-t-elle. Elle met fin à l'appel et porte son fils pour aller l'installer dans la voiture stationnée sur le parking. Elle boucle la ceinture, s'attache à son tour et passe une main sur son visage.

«Ce n'est pas réel....»

Sa voix est rauque, brisée. Elle démarre ensuite le véhicule et prend le chemin qu'elle a pris quelques heures plus tôt : l'hôpital.

Je suis de retour ;-;

Avec un chapitre bancal, mais on aime ça. Comme je l'ai dit au début du chapitre, je vous demanderai d'aller voir les infos qui sont postées avant ce chapitre.

J'ai extrêmement mal au bras, écrire ce chapitre a été très dur pour moi, donc ne soyez pas trop méchants ;-;

Je n'aime pas ce chapitre, vraiment pas. Mais je reste tout de même ouverte à vos précieux avis, et surtout à vos conseils ;-;

Sur ce, je vais écrire le prochain chapitre 0/

xx