Chapitre 1

28 4 2
                                    

La plupart du temps, les gens ne me voient pas. Ils passent devant moi mais ne me regardent pas. Je ne suis pas détestée hein !! Ne croyez pas ça !! C'est juste que je suis...... "invisible". La seule fois où je ne l'ai pas été, c'était lorsque je me faisait montrer du doigt par les autres. Les gens avaient collé une étiquette sur mon front avec écrit "sans étiquette" et ça les dérangeait. J'avais donc décidé d'enlever moi-même cette étiquette et donc, de passer pour un fantôme. Les gens me parlaient mais seulement s'ils m'avaient en face d'eux. Ils ne venaient pas me chercher. À part mes amies évidement. Mes amies....... nous étions 4 plus quelques autres.

Bref......

Nous étions en train d'attendre à l'accueil du lycée que quelqu'un vienne nous chercher. Une femme avec un carré court brun et des lunettes de maîtresse d'école sur le nez, était assise devant nous, derrière son contoir et remplissait des papiers. Je passais le temps en regardant tout autour de moi.

Tout avait l'air..... vieux. Non pas dans le temporel, mais le dans style. Comme lorsqu'on entre chez sa grand-mère et que l'on s'aperçoit que la chose qui remplit le plus la maison, ce ne sont ni les meubles, ni les bibelots (même s'ils sont très nombreux), ni même et encore moins la vie, mais la dentelle. Ces petits cercles de dentelle disposés un peu partout. Et bien, ici, dans ce bel espace où tout le monde à tellement l'air de bien s'amuser (vous noterez l'ironie), la dentelle remportait une autre bataille !!

Beaucoup de gens avaient des aprioris sur les écoles privées et catholiques. Ils pensaient presque que des bonnes sœurs se baladaient encore dans les couloirs, une croix énorme autour du coup. Que c'étaient des lieux conservateurs ne prenant pas en compte les progrès de la civilisation sur l'éducation. Et bien, c'était dans ces moment là que je me disais qu'ils avaient peut-être finalement raison......

Soudain, une femme blonde, avec.... elle aussi, un carré court, apparue et s'avança vers nous. C'etait cette même femme qui m'avait fait passé un entretien pour entrer ici.

"-Bonjour. Je suis Mme Iglisia, professeure d'anglais, et je suis là responsable des secondes cette année. Mademoiselle Andréa.....

-R.L; c'est plus simple, la coupais-je.

-Eu....oui !! Madame, monsieur, je peux vous garantir que votre fille sera très bien ici !! Alors, comme elle est pensionnaire, vous aller pouvoir l'accompagner jusqu'à l'internat qui se trouve tout au fond du terrain. Je vous y amenne, suivez moi !!"

On acquiesçait et nous étions partis vers le bâtiment où se trouvait l'internat.

Beaucoup d'autre verrons encore dans cet internat un endroit lugubre, sinistre, renfermé et sûrement très ancien. Mais obsolument pas.

"-C'est un bâtiment tout neuf !! Il a été construit l'année dernière. Voici l'entrée, je vous laisse ici. L'élève posté devant la porte vous donnera votre numéros de chambre. A demain."

La dame s'éloigna d'un pas pressé puis elle disparue derrière un bâtiment. Je regardais ma mère. Elle avait l'air triste et heureuse à la fois.

"-T'inquiète pas maman, c'est parce que je vais dans cet internat qu'on va arrêter de se parler en dehors du week-end !!! Je t'enverrais des messages minimum un jour sur deux pour te raconter les potins, dis-je en rigolant."

Je savais pertinemment qu'elle se ficherais des potins ou histoires d'adolescentes débiles pleines d'hormones, mais cela lui permettra de ne pas être perdue dans mes monologues.....

"-Et moi je te raconterais ceux de la maison !!"

..... ni moi dans les seins.

Après beaucoup d'accolades, blagues, câlins, bisous, etc..... on finit par se dire au revoir, et ils partirent en direction de la sortie (ou entrée, à voir si on aime ou pas être ici...) du lycée. Je soufflais un bon coup et me dirigeais vers l'entrée (oui, l'entrée, je n'avais sûrement pas envie d'en sortir !!) de l'internat.
Un garçon blond assez petit, puisqu'il devait faire ma taille, attendait devant l'entrée que des internes arrivent, sûrtout moi en locurence.

Je fis un pas, puis deux, trois, quatre, cinq. STOP. J'arrête de compter c'est ridicule......

J'arrivais devant le garçon et souriais maladroitement de toutes mes dents.

"-Salut, je m'appelle Andréa, mais tu peux m'appeller Andy. Je suis désolée de t'avoir fait patienter. Et maintenant je vais arrêter de parler pour ne pas me rendre plus ridicule que je ne le suis déjà..... je le regardais, toujours ce sourire bancal plaqué sur mes lèvres.

-Salut Andy, moi c'est Marc...."

____________________________________

Note de l'auteur :

Voilà, le premier chapitre.... j'espère qu'il n'est pas trop court ou trop long..... bref... dites moi ce que vous en pensez en commentaires.

Bisous XOXO
<3

AndyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant