CHAPITRE 9☺

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PDV CARLA

Trentes minutes que je tourne en rond dans ma chambre. J'ai envie de tout casser, je veux le tuer pour s'être jouer de moi quel imbécile j'ai été.
Prune m'avait destabilisée, je ne m'attendais pas à ce face à face. J'avais gardé mon calme pour ne pas craquer, mon coeur n'arrêtais pas de battre comme si j'avais tuer quelqu'un.

La sonnerie de mon portable arrive à me calmer à la vue de son nom. J'ai besoin de lui à cet instant comme s'il savais que j'avais besoin de reconfort.

- Allô mon chou comment tu vas?

- Bien mon amour, je suis rentrer et le boulot?

- Rien à signaler de ce côté. J'ai besoin de toi Romaric

- Tu veux que je viennes?

Je désire qu'il vienne, mais je dois reglé cette histoire avec Adrien ce soir.

- Oui, mais demain on se vera c'est mieux.

- D'accord on fera comme tu le souhaite. Tu fais quoi?

- Rien je m'apprête à dormir et toi?

- Je vais prendre un bain, manger et dormir.

- D'accord je te laisse alors dors bien je t'aime.

- Je t'aime mon amour.

Après avoir prit un peu d'affection, je prends mes clés de la maison puis je marche jusqu'à chez lui. Je me rends compte que j'ai mes pantoufles tant pis je suis déja arrivé. J'appuis sans cesse sur la sonnette, s'il dort je suis contente de pertuber son sommeil. Adrien m'ouvre et me détaille de la tête au pied ensuite il pouffe de rire quand il voit mes chaussures. Je le cogne pour entrer, il va me sentir passer.

- T'es content de toi? Pauvre type.

- De quoi tu parles ?

- En plus tu fais comme si tu ne savais pas.

- Parle moi franchement Carla.

- Tu me dégoûte Adrien, t'es un salaud de la pire espèce. Quand comptait tu me dire pour Prune?

- Prune?

-Oui, elle est venue s'entretenir avec moi. Elle m'a raconté plein de choses.

- Je comptais t'en parler, sauf que je n'avais pas le courage.

- Tu comptais m'en parler? Sale menteur. Tu t'ai bien foutu de moi connard.

- Calme toi s'il te plaît, la colère ne resous rien ma puce.

- Ma puce? Plus jamais tu m'appelle ainsi, estime toi heureux que je ne lui ai pas tout dit.

- Et que lui a tu dis ?

- Ne fais pas ta tête de chien battu ça ne marchera pas avec moi.

- Que lui a tu dis bon sang?

- Tu as peur hein, t'inquiètes pas j'ai pas voulu te rabaisser devant elle. Je me suis garder de lui dire que tu m'aimes parce que ça ce voit vraiment qu'elle est amoureuse de toi. J'ai insisté en lui disant qu'on n'est simplement ami.

- Merci Carla, je savais que tu étais une fille bien.

- Une fille bien avec qui tu as joué, comment crois tu que je me suis senti quand elle m'avait crâché au visage qu'elle sortait avec toi? Comment je me suis senti quand elle m'avait dit qu'elle avait rencontré ta famille? Hein? Comment? Adrien.

Cette fois je me laisse tomber sur la moquette en pleurs. Je me sens trahi. Il s'approche mais je crie comme une tarée en lui disant de me laisser.

- Ma puce je suis désolé, je me rends compte de ma bêtise.

Je l'écoute sans pour autant le regarder, je m'essuie le visage et rentre chez moi car on n'a plus rien à se dire.

- Nous deux c'est terminé. Tu peux te la garder ton amitié je n'en veux plus. Tu m'adresseras la parole que pour le boulot.

Tout est dit, sans lui adresser un regard je claque la porte. C'est fini je ne laisserais plus personne jouer avec mes sentiments et oui sans le vouloir je me suis attaché à lui. Romaric aura plus mon attention dorénavant.

PDV ADRIEN

Elle m'a donné le coup de grâce. Je ressemble à un moins que rien, un vrai déchet de la nature la voir pleurer m'a détruit je ne me suis pas rendu compte qu'elle s'attachait à moi. Je sors précipitament et cours derrière elle. Quand j'ai crié son nom elle s'est arrêté un instant puis à recommencer à courir mais c'est mal me connaître je donne tout ce que j'ai et finis par la ratrapper.

Son poignet dans ma main, on ne sais plus quoi dire, nos yeux parlent pour nous. Son souffle s'accélère et ses yeux sont remplis non pas ça elle recommence à pleurer et je la prend dans mes bras. Elle se laisse faire et pleure longtemps, je lui caresse gentiment le dos pour lui montrer que je suis avec elle.

Son corps collé au mien me fait du bien et je la serre encore, je ne veux plus la lâché. Elle se décale sans pour autant quitter mes bras et plonge ses yeux couleurs noisettes dans les miens, je n'ai plus aucun doute quoi qu'elle me dira je vois de l'amour dans ses yeux où que je commence à compter. Elle s'attarde sur mes lèvres et j'en fais autant.

Nous sommes hypnotisés, personne ne parle, nous sommes seuls au beau milieu de la rue, plus personne ne passe vu l'heure tardive. Le vent souffle et son odeur lavande me fait du bien. Sans rompre le regard elle entre ouvre sa bouche, j'avale difficilement ma salive de peur qu'elle se rétracte. J'ai trop envi de lui sucer les lèvres j'en rêve depuis le premier jour.

- Pourquoi m'as tu menti?

Sa voix triste me paralyse, ne sachant pas quoi dire je l'enlace encore une fois en lui parlant.

- Traîte moi de tout les noms ma puce je le mérite. Je ne sais pas ce qui m'a prit mais je promets de régler cela au plus vite.

Elle ne dit rien, je prends son visage dans mes mains et lui dit le fond de ma pensée.

- Prune ne compte pas, c'est de toi que je suis amoureux donne moi une chance de te le montrer et tu veras.

- Comment te refaire encore confiance?

- En m'aidant à m'éloigner d'elle.

- Ça va être difficile Adrien elle t'aime.

- Je le sais, mais je t'aime et je m'en fiche que tu sois en couple.

Je scèle mes lèvres contre les siennes j'en n'ai trop envi putain. Je force l'entrée en m'emparant de sa langue, elle approfondi le baiser en mettant une main sur ma nuque. Ce contact réveille le volcan en moi. Nous sommes en feu, la chaleur, la douceur et la sensualité qui émane de ce baiser confirme encore une fois mes doutes. Il faut que je me rassure en lui posant cette question.

- Tu m'aimes Carla?

Elle baisse la tête et je la relève.

- Tout est confus dans ma tête, Adrien j'ai besoin de temps ce dont je sûr c'est que tu me plaît. J'ai mon petit ami je ne devrais ressentir ce sentiment mais c'est plus fort que moi.

- L'amour viendra après, que je te plaîse me suffit. Fais moi de nouveau confiance on va y arrivé.

Elle sourit faiblement, et je la raccompagne main dans la main. Personne n'ose brisé ce silence on ce contente juste d'apprécier le bien que nous procure nos mains enlacés.

# Adrien en média

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