Les ruelles sombres d'une rencontre

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Un soir au clair de lune, les étoiles parsèment le ciel bleuté, les lumières de la ville éclairant celle-ci, je me promenais non loin de chez moi, dans des quartiers mal famés. Âgé de 17 ans je fais ma balade nocturne habituelle à la recherche de quelque chose. Quoi ? C'est une très bonne question que je me pose aussi moi même.

Me voilà au lycée depuis deux ans maintenant, je ne m'étais fais beaucoup d'amis. Une seule à priori. Lara. C'est une fille que beaucoup n'aime à cause de son style, c'est le genre de personne qui aimerait couché de suite quand on la regarde alors que sa n'est pas forcément le cas. Moi même au début j'ai eu du mal. Mais bon, j'ai eu la chance déjà de pouvoir avoir une amie je ne devrais pas m'en plaindre.

Elle aime jouer avec les mecs, leur sentiments bien sûr. Lorsqu'elle les quitte, c'est qui qui doit les supporter ? Moi évidemment. Ils pensent pouvoir avoir du réconfort. Pas un petit câlin non, vous pensez bien. Je devais la rejoindre non loin d'où je suis, mais finalement, l'envie de devoir me coltiner son copain du jour ne me réjouissa pas et je continuais à explorer encore les ruelles sombres. J'aime ces ruelles. Noires et effrayantes.

Les 'Bad-Boys' comme le dit si bien ma mère, les peuplent. Je ne suis pas le genre de fille à mettre du rouge à lèvre rouge. Le mien est plus dans le noir ou le marron. Je prefere le maquillage charbonneux, les clous, les grosses bottes, noir bien évidement, j'aime moins tout ce qui est mini-jupe.

Je continuais donc ma marche dans les ruelles.

Les cheveux un peux longs, tatoué, percé, musclé, grand et la couleur de peaux matte, je le vis au loin. Un homme de mon âge ou un peu plus âgé sûrement, qui avait beaucoup d'atouts par rapport au physique. Le regard sombre et mystérieux, il parle avec un mec, entouré de filles mini-jupe, gros décolletés maquillage tapant, enfin bref des putes. Voyant que je posais le regard sur eux, le gars entouré de filles s'était retourné pour me regarder. Les filles me regardaient d'un air mauvais à en faire presque tuer n'importe qui et lui d'un air pervers, comme tous les coureurs de jupons. Il m'interpella:

- Eh! Mais y a une jolie minette là bas dit donc !

Sans être intimidé, je ne réponds donc pas. Il força d'avantage:

- Bah viens! J'mange pas, a-t-il dit d'un ton moqueur, t'veux pas v'nir avec moi? Fais la petite fille sage et viens avec moi on va bien s'amuser ~

Mais quel pervers ! J'avance avec détermination vers lui, les gars comme lui sont vraiment des cons.

-Bah voilà, c'est ça allez dépêche toi ma jolie.

Rien que de le voir me piquait les yeux. J'accelerai le pas, puis mon poing prenant de la hauteur et de l'élan, je le lui mis en pleine face. Enfin c'était tout du moins ce que j'avais cru faire. Le gars que j'avais au début mentionné, avait arrêté ma frappe.

- J'te conseil pas d'le faire, m'avait il dit froidement un petit sourire collé aux lèvres.

La rage s'était prise de moi et je commençai à partir comme une furie vers la fête foraine sans le vouloir. Puis j'entendis les derniers sermons du gars aux putes.

-Ouais c'est ça gamine casse toi! avait il crié.

Il dit que je suis une gamine mais lui avec ses putes il est pas mieux. Puis me rendant ensuite compte que la fête foraine se trouve juste devant moi à 100m, je me retournais en souhaitant que Lara ne m'est pas vu. Bien que je n'aimais pas ces gars, enfin un en particulier, je préférais devoir les recroiser que de rencontrer le nouveau copain de Lara. J'aimerais bien mieux mourir, que de devoir encore supporter une seconde de plus une nouvelle personne en rute sur ma copine.

Je revenais donc sur mes pas, n'espérant rien.

Je vis au loin, que quelques chiens errants, des bouteilles d'alcool, des mégots et tout ce genre de choses. Rien de grave jusqu'ici. Les personnes de tout à l'heure étaient partis et tant mieux. Mais c'est curieux, je suis ici depuis ma naissance, et je n'avais jamais croisé les deux garçons dans la ville alors que même si je ne connais pas les personnes, je reconnais leurs tête lorsque cette personne passe et repasse. Peut être des touristes? Des nouveaux propriétaires d'un habitat dans le coin ? Bizarre. Je décidais de ne plus y penser ce n'est pas mes affaires de toute façon.

Je me dirige donc chez moi d'un pas tranquille. Mes pas me guidèrent dans le fameux recoins où je logais actuellement avec ma mère omniprésente. Étant avocate et la meilleure de la ville elle est beaucoup demandé. C'est elle qui fais que le frigo contient quelque chose.

En prenant la rue dans laquelle le bâtiment où j'habite se tenait, je vis quelques capotes sans vouloir savoir si elles étaient pleines ou pas, quelques bouteilles de whisky et de vodka et des cigarettes pour la plupart à moitié fumé.

Mon ventre cria famine lorsque je commençais à pénétrer dans le bâtiment et à prendre les marches pour aller jusqu'à l'appart' les clés à moitié défoncés dans ma mains. J'ouvrais la porte et me dirigea dans le pièce où était regroupé salle à manger, à vivre et la cuisine le tout, chaque recoin de la pièce avait de l'humidité sur laquelle le pourris s'installait. De la nourriture traînaient un peux partout, des vêtements puant chacun son odeur propre. Je prend mon téléphone et appel une pizzeria.

- Une pizza marguarita s'il vous plaît... Dans 10 min?... D'accord merci aurevoir.

Je pris donc l'initiative de me distraire en rangeant la pièce et d'allumer en même temps la télé afin de mettre un film d'horreur. Les meubles peuplant cette pièce puante son basique. Fauteuil en tissu délavé, des meubles de rangement une cuisinière à gaz un four à micro-ondes, un four. Que le stricte minimum.

On toque ensuite à la porte et j'ouvris la porte pour m'emparer de mon dîner, de payer le gars et d'en suite pouvoir me régaler devant un bon film. On m'a toujours dis que je ressemblais à ma mère. Oui je sèche et oui j'ai de bonnes notes lorsque j'en juge bon. Je suis pareille que ma mère a quelques détails près. Je n'ai jamais connu mon père. Ma mère m'a eu à ses 16 ans. Ses fréquentations comme les miennes n'était pas fameuse, c'est après ma naissance qu'elle se repris en mains. Une connerie, qu'il fallait assumer ce que n'a pas fais mon père. Il quitta ma mère en sachant qu'elle était enceinte et à refusée d'avorter. Si on sais calculer, on peu trouver l'age de ma mère. 16 plus 17 est égale à..... 33 ans! Bravo je vous félicite et vous apprend que vous savais désormais calculer et compter ! Donc me voilà, une fille rebelle. Moi, Andrea Night et Prescilla Night (ma mère) deuxième du nom, ne savais pas à ce moment là que ma petite vie tranquille allait changer....

Le Bad-BoysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant