35

735 71 10
                                    

Louis tourne en rond et crit :

" - Mais vous ne pouvez pas être amis bordel vous avez été ensemble pendant plus d'un an! Vous avez partagez un moment de votre vie ensemble, vous avez baisé ensemble, et il t'aime toujours!

- Justement! Tu vas trouver ça bizarre mais vu qu'il m'aime toujours, et bien j'ai besoin de voir s'il va de mieux en mieux.

- Ce n'est pas ton devoir Harry!

- Si ça l'est! Je lui ai fait trop de mal, maintenant c'est à moi de tout réparer.

Il me regarde dans les yeux et baisse le ton.

- Pourquoi il a fallu que je tombe amoureux de l'homme le plus gentil de la Terre.

Je prends ses mains et le rassure :

- Hé... Ne t'inquiète pas ok? Je ne compte pas me remettre avec lui, ça n'a rien à voir avec ce genre de relation là. Ne t'en fais pas.

- Je te préviens Harry, je vais te laisser le voir, d'accord? Je n'en n'ai pas le choix de toute façon, mais disons que je te donne mon accord. Par contre je te préviens, je vais être vigilant, sans cesse sur ton dos, et entrain de râler à n'importe quel moment.

J'étouffe un petit rire et enlace sa taille pour le rassurer.

- Tu n'auras pas à faire ça. Premièrement parce-que je ne compte pas le voir tous les jours. Et deuxièmement car c'est de toi dont je suis amoureux.

Il appuie son visage contre mon épaule et murmure.

- T'a de la chance que ton anniversaire soit après demain. J'aurais très bien pu m'énerver et te faire la gueule.

Je ris et le serre un peu plus fort contre moi.

- Mais tu ne l'a pas fait. Et merci pour ça. Mais attends... Je viens de réaliser un truc.

- Quoi?

- Faut que tu me dises vers quelle heure tu veux qu'on aille au restaurant parce-que je dois aller voir McGregor après le boulot.

- Il est hors de question que tu ailles le voir le jour de ton anniversaire. Ma vengeance peut attendre. "

Après cette légère dispute nous avons passé une soirée dont l'ambiance était d'abord tendue. Puis après quelques blagues et quelques sourires, nous avons recommencé à nous parler comme si de rien n'était. Nous nous sommes installés tranquillement sur le canapé et Conchobar s'est installé sur mes cuisses.

Il réclamait que je le caresse en se frottant contre ma peau ce qui a beaucoup fait rire Louis. Il a fini par prendre le chat en photo et à envoyer l'image à tous ses amis. Et après c'est moi qui ne suis pas viril... Enfin bon, je dois avouer que les regarder tous les deux, comme ça, réchauffe mon coeur et le rend plus fort.

C'est quand je les vois comme ça que je me rends compte à quel point ils sont importants pour moi. Et surtout à quel point j'aime Louis, et je suis heureux de l'avoir ici, près de moi. Quand je repense qu'il y a trois ans, j'étais gêné de le voir débarquer à l'improviste dans mon hangar.

Parfois cette période me manque, cette période d'incertitude où je ne connaissais rien de Louis mais où pourtant je penser tout savoir. Si j'avais sût ce qui allait arriver. J'étais complètement raide dingue de lui, c'était ce qu'on appelle la passion. Et l'amour surtout.

Parfois il m'arrive de me demander si j'aimerais revenir en arrière. Si j'aimerais revenir à cette nuit où j'aurais dû le retenir avant qu'il ne parte pour San Francisco. Nos vies auraient pris un tournent complètement différent. Et je ne suis pas sûr de ce que serait notre relation aujourd'hui.

Même si nous avons souffert, autant lui que moi, je dois avouer que je ne regrette rien de ce qu'il s'est passé ces trois dernières années. Elles auront été les plus éprouvantes de ma vie. J'ai découvert des sentiments que je n'aurais jamais crut ressentir. Et surtout, j'ai découvert l'amour.

*

Je suis réveillé par Louis qui me saute dessus en couvrant mon visage de baisers. Il me crit un joyeux anniversaire et je me frotte les yeux en le remerciant.

" - Bon anniversaire mon amour.

- Merci.

Je lui tends le plus large de mes sourires et il s'allonge sur moi en commençant à me câliner.

- J'arrive pas à croire que tu ai déjà vingt-quatre ans...

Je lève les yeux au ciel en riant.

- Mon dieu je croirais entendre ma mère!

Il donne une légère tape sur ma joue.

- Hé! Est-ce qu'il t'arrive souvent de baiser ta mère?

- Louis! Ne sois pas dégueulasse comme ça!

Il me fait un clin d'oeil.

- Je voulais juste te démontrer que ta mère et moi n'avions rien à voir.

- Ah ça c'est sûr que non, vous n'avez pas du tout le même sens inouïe de pour mode.

Il écarquille les yeux et se remet debout.

- Serais tu entrain de dire que je ne sais pas m'habiller? Toi, qui portes des chemises qui n'existent nul part ailleurs que dans ta garde robe?

- J'ai du style, moi au moins.

Il lève les yeux aux ciel.

- Oh et bien oui c'est vrai, excuse moi, j'avais complètement oublié que tu t'appelais monsieur Styles.

Il insiste bien sur mon nom de famille. Cette vanne est tellement clichée, on me l'a faite quoi? Cent fois? Je me lève et le rejoins.

- Je disais juste que tu ne faisais pas très bien attention à la manière dont tu t'habillais. Monsieur Adidas.

- Et ben quoi? Adidas c'est très bien, je te signale.

Je lève mes mains en l'air, innocent.

- Je n'ai en rien critiqué adidas, promis juré.

Il baisse les yeux, comme s'il allait faire la tête.

- On aurait dit. "

Je l'embrasse pour le faire taire et je le sens sourire contre mes lèvres. Il attrape ma taille et serre mon t-shirt pour me rapprocher de lui. Il approfondit notre baiser en faisant jouer nos langues et je tire sur ses cheveux. Il se courbe de désir et je mets fin à notre parenthèse car je sais très bien comment tout ça aurait pu se finir.

Comme nous n'avons pas le temps pour une partie de jambes en l'air, je me détache de lui et l'entraine sagement dans la cuisine, en prenant soin de bien me tenir à un mètre de lui. C'est tellement difficile de ne pas aller plus loin quand je goûte ses lèvres chaudes et douces. Quand je vois son derrière parfaitement rebondi et fait.

Quand nous arrivons dans la cuisine il me montre fièrement un plat de pancakes qu'il a préparés spécialement pour moi. Je l'embrasse sagement cette fois-ci et nous petit-déjeunons en tête à tête. Conchobar nous réclame à manger en plus de ses croquettes mais malgré le fait qu'il soit hyper mignon nous ne cédons pas. Ce chat est vraiment bizarre.

Je m'habille rapidement puis quitte Louis pour aller au magasin. Quand je rentre à l'intérieur Oli et Amber me crient un joyeux anniversaire et me prennent dans leurs bras. Amber ne cesse de me dire qu'elle ne réalise pas, que je suis comme son frère, et que ça l'émeut. Quant à Oli, il se contente de rire l'écoutant. Je suis tellement chanceux de les avoir.

*

J'espère que ce chapitre vous aura plût, et désolé pour mon retard 💕

paint us | lsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant