3 ième Année d'examen, rencontre imprévue

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"3ième", cette classe rime avec "début du lycée" et surtout "fin du collège". Il fallait absolument que cette année soit parfaite (façon de parler). Début de l'année: je n'avais pas entendu mon nom  durant l'appel, sûrement à cause de ma frustration... Plusieurs de mes amis savaient déjà dans quelle classe ils allaient être, et moi donc? Je ne savais pas. Je trouvai alors mon nom dans la 3ième 5, je voulais changer de classe, m
ais quelque chose m'empêchait...ou plus précisément quelqu'un, "tel un mouton je la suivis". Pendant le 1ier trimestre, je ne cessais de me plaindre sur mon sort, mais à quoi ça servait? C'est fait et c'est trop tard, mais...en ce moment même où je vous parle...je ris... Je ris de cette maladresse qui, je ne sais comment s'est transformée en miracle, je ne  regrette pas cette décision, pas le moins du monde . 1ier trimestre, 1iere victime! C'en est presque devenue une routine, un habitude."Dylan", indien, ne possédant pas de "mono-sourcil", et contrairement à Chaïk, était loin d'être une lumière, autant dire que c'est l'ombre de la stupidité incarnée, mais...je l'appréciais tel quel, je ne sais sur quel critère dois-je juger un garçon, après tout, je ne suis qu'un être humain. C'est "chiant" ou plus exactement, perturbant, le therme exact. Je me suis fais une réputation de fille intelligente, gentille et sage, une personne sans âme. Durant cette période, je voulais me nommée "Fina", simple, facile à retenir, original et amusant avec une petite pointe de folie, ce que je voulais vraiment être au fond, mais...non, il a fallu que je sois "fina", encore plus discrète et sans âme. 2ième trimestre: mes envies de sucidaire reviennent.Je détestais Hugo, simple amour passager d'il y a longtemps, sans aucun intérêt d'ailleurs. Je ne savais pas pour quelle raison, je le haïssais, autant dire que dans ma tête, il y avait des voix qui me disaient: "suicide-toi ou tues-le". Et...le choix était fait, je voulais me suicider...mais quand le moment sera venu. J'avais des projets et je voulais les mener à bien. Je le détestais tellement que je me suis mise à faire des actes comparables à ce que fait un criminel: je...lui ai fais un doight d'honneur... Par la suite, je suis devenue "FINA", coeur de charbon et non pas de glace puisque l'acte que j'ai commis ne pouvait être comparé à ce fait un vrai faiseur-de-trouble. Et pourtant, on en fit une affaire d'état. J'étais FINA. 3ième trimestre, c'est là que l'histoire commence. Par le plus grand et heureux hasard...ou juste une simple maladresse. J'étais très heureuse un jour d'examen, j'étais moi! "Fina", celle que je voulais que le monde voit! Fina de mon vrai nom "Finaritra", signifiant "joie" en malgache. Ce fut court mais j'étais moi. Au CDI je sautillais de partout, je s'accroupis jusqu'à toucher le sol, je saluais plein de gens que je ne connaissais pas, même... "Teddy", son véritable nom, ce n'est pas un surnom. Je me suis couchée à terre et je le saluais, je m'attendais à un regard méprisant ou même d'étonnement mais non...il me saluait à son tour, Pourquoi? Je ne le savais pas. J'étais déstabilisée. Je me suis dévoilée, je m'attendais à du dégoût, pourtant, il souriait.

De l'autre côté de l'équateurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant