6ième, 5ième, ces classes étaient pour moi, les sources de la baisse de mon Q.I. J'avais peu de nôtes impressionnantes, comme la plupart des élèves (à quelque détail près). Je commençais alors à perdre le goût de la "drogue", pour me concentrer dans mes études, mais en vain. Il me fallait une motivation pour me passionner, pour me concentrer. C'est alors qu'il arriva: Chaïk. Indien, plutôt grand, possédant un capacité intellectuelle incomparable à la mienne, mais ce qui était encore plus remarquable chez lui, c'était son "mono-sourcil", je ne sais pourquoi mais je trouvais que çela lui ajoutait un petit air sérieux avec une pointe d'originalité, personne ne voyait la même chose que moi, on ne possède pas tous la même vision du mot "beauté".Lui, c'était un cas à part, je n'ai pas regardé son physique, (aveugle que j'étais...), il m'a fallu du temps pour remarquer son intelligence mais à peine un tout petit peu plus pour l'apprécier. Voilà, j'ai trouvé ma motivation, celle qui m'aidera dans mes éttudes, mon but: l'impressionner. Je ne sais toujours pas si j'ai achevé mon objectif, mais maintenant, peu m'inporte, puisque c'est grâce à lui que j'ai découvert une autre face cachée de moi, mon intelligence. Depuis ce jour, je n'ai cessé de me surpassé, sauf en sport, mais qu'importe, ma moyenne augmentait. L'Amour, ça vous fait faire des choses idiotes, mais...je suis un cas à part. La seule et unique erreur que j'ai faite était celle de ne pas avoir oser le regarder en face et lui dire..."Merci". Il y avait bien des moments où ce simple mot voulait sortir, mais sans que je ne sache vraiment pourquoi, ma bouche restait fermée, sûrement à cause de ma timidité. Tout ce que je sais, c'est que j'étais enfermée dans une bulle ne contenant que deux personnes, lui et moi, où l'on ne s'échange que des regards discrets sans se parler, et qu'à la fin de l'année, il était loin sur les gradins et moi au terrain, la bulle s'est agrandi... Il était loin mais je savais qu'il me regardait. Pour la dernière fois, on s'est regardé mais cette fois, c'était différent, la durée était plus longue et le marron de ces yeux, plus profonds, comme pour dire: "De rien".
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De l'autre côté de l'équateur
RomanceDes études sur la neurobiologie montrent que l'amour (passionnel) dure environ 3 ans. Certes. Cette règle s'applique sur la majorité des relations modernes. En particulier, ceux nées du schéma classique : une rencontre, côtoiement, sexe... et j'en p...