2 février 2013

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Ma vie est devenue un véritable enfer.

*flashback*

Il y a deux semaines, j'ai invité un de mes amis chez moi pour faire un projet oral. Enfin, un « ami ». Il s'appelle Philippe et je ne peux pas croire à quel point j'ai été naïve.

Au début, tout allait bien, on parlait, on travaillait et on riait. Je me levai pour aller me chercher quelque chose à manger à la cuisine et bizarrement, il me suivit.

Arrivé à la cuisine, il s'approcha de moi et m'embrassa. Évidemment, je l'ai repoussé.

-Aller Lilia, je sais que t'en meurs d'envie.

-Arrête Philippe, laisse-moi.

Il ne m'écouta pas et se mis à  me toucher les seins avec insistance. Je tentais de me défaire de sa poigne, mais il me retenait. Sa main descendit plus bas, vers mon intimité et il se mit à me caresser. Je pleurais et je hurlais, mais bien évidemment, personne ne m'attendais. Mes parents devaient travailler... Alors, je lui mis un coup de pied entre les jambes et il me lâcha en hurlant de douleur.

-Dégage de chez moi Philippe. Tout de suite.

-Ouais c'est ça, mais je n'en ai pas encore fini avec toi sale pute.

Il prit ses affaires et s'en alla. Pour la énième fois, je m'effondrai contre le sol et me mis à pleurer hystériquement.

Le lendemain, je ne compris pas tout de suite pourquoi, mais tous mes amis m'ignoraient ou me regardaient bizarrement. Je compris ce qui se passait quand quelqu'un passa à côté de moi et dit :

-Sale pute.

Je ne connaissais même pas ce mec. Mais je compris que Philippe avait beaucoup à faire là-dedans. Je me dirigeai doc vers son casier et comme d'habitude, il était là, avec ses amis.

-Qu'est-ce que t'as fait Philippe?

-On se calme les accusations Lilia. C'est toi qui m'as sauté dessus comme une pute. Moi, j'ai juste raconté tout ce que tu avais fais.

La colère s'empara de moi et sans savoir comment, je me ramassai assise sur Philippe et je le frappais au visage sans arrêt. J'entendis alors une remarque de l'attroupement de gens qui s'était formé autour de nous.

-Elle frappe fort la pute. Elle va finir par le tuer.

Le tuer? Non. Non. Je ne voulais tuer personne. Je soulevais alors mon poing, plein de sang du visage de Philippe, presque inconscient. 

-Mademoiselle Lilia, dans mon bureau tout de suite.

C'était la directrice. Putain j'allais être dans le trouble.

*fin du flashback*

Alors, ici nous sommes. J'ai été renvoyé de l'école et apparemment « j'ai terni la réputation de mes parents ». Je vais dans une nouvelle école pour la fin de l'année et mes parents ont finalement décidés que nous allions déménager.

Ha bah oui, pourquoi pas?

Et puis ma psychologue est vraiment nulle. Il faudra que je m'en trouve une autre.

Le suicide est sûrement la meilleure solution, rendue ici.

Bienvenue dans ma têteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant