Le retour d'une Rose. [Nekfeu]

Chapitre Vingt

« - Tu sais, tu m'as beaucoup manqué, pendant tout ce temps... M'a-t'il dit, en jetant son mégot au loin. Je sais que tout le monde à du te le dire. Mais j'ai l'impression d'être le seul à comprendre ton départ.

- Il n'était pas voulu faut dire. Au final je me dis que personne ne voulait vraiment mon retour en fait, surtout Ken, dis-je en me retournant vers le concerner. Je sais que vous m'en voulais mais c'était ainsi, je le devais, même si je ne voulais pas vous quittez, j'ai dû l'accepter et partir.

- Je comprends tout à fait, ils s'y feront à force tu sais. Et puis regarde, tu t'es fait une nouvelle amie, dit-il en montrant l'affreuse bimbo. »

J'explosa de rire en regardant ladite personne avec Louis, qui ne l'écoutais même pas. Il y avait un petit espace entre eux deux. Je laissai donc Deen sur le balcon, et rentrait, m'asseyant bien entre les deux. Je tournai la tête vers mon « amie » avant qu'elle parte en soupirant.

« - Rose, je t'aime putain. Wesh Ken, c'est qui celle-là encore ? Encore ? Donc c'est souvent qu'il ramène des meufs comme ça.

- Ah je sais pas gros, ça va ça vient tu vois ? Puis elle est bonne faut dire. Dit-il en faisant un petit sourire aux lèvres. »

Nan mais c'est quoi encore cette blague-là ? Je sais vraiment plus quoi penser de lui. J'ai toujours était attachée à ce gars, par son flow, ses paroles, sa façon de penser. Et pourtant c'est la personne qui agis de la pire manière qui sois. Et c'est cette même personne que je déteste.

« - Bon les gars, moi j'y vais, je reprends les cours bientôt, fini les grosses soirées pour moi, dis-je.

- Oh pauvre petite n'a toujours pas fini les cours, ma balança l'autre thon.

- Au moins je les ai commencés moi, dis-je en passant à côté d'elle après avoir salué les gars, et en oubliant un. »

Je partie donc en claquant la porte et pris l'ascenseur parce que flemme des marches. En descendant de ce dernier, Ken se tenait devant moi. C'était la meilleure, il ne pouvait pas rester avec sa chienne ?

Je fis donc style de rien et passa devant lui, sans un regard. Je sentis une pression sur mon épaule et me retrouva contre le mur à côté de l'ascenseur.

« - Putain Ken, bouge de là, j'veux rentrer. Dis-je calmement.

- Je te raccompagne alors.

- Hors de question, je peux rentrer toute seule, j'ai plus 10 ans. Lâche-moi, tu me fais mal, m'exclamais-je en le sentant renforcer sa pression.

- Rose, putain tu me rend fou... Pourquoi tu m'évite comme ça, je t'ai fait quoi ? Je me suis excusé maintes et maintes fois, il te faut quoi de plus bordel, quand t'es parti, tu m'as laissé, alors que j'avais des putains de sentiments pour toi, je déglutis, à ce moment-là, j'aurais pu tout faire pour toi, tu n'imagines même pas. J'ai même ramené cette meuf juste pour te rendre jalouse, et ça n'a pas marché, alors dit-il le, dit moi que tu t'en fou de moi bordel, j'ai besoin de savoir.

- Ken... Je ne sais pas quoi te dire, j'ai toujours attendu que tu me dises ça, mais le fait que t'es ramené cette pouf ce soir m'a énervée, mais quoi ? Tu t'attendais à une scène ? A ce que je pète un scandale ? Bordel Ken, je n'ai jamais pu vous oublier, ni toi, ni les autres. Mais, je ne sais pas quoi te dire, j'ai l'impression que tu joues avec moi, que tu fais tout pour me tuer à petit feu, bordel. Je soufflai. Ken, laisse-moi partir, laisse-moi, dis-je dans un murmure. »

Alors, il me lâcha, sans discuter, puis je partis non sans pleurer. J'ai besoin de lui, mais s'il ne me rattrape pas, c'est qu'il s'en fou ? Je ne sais plus quoi penser. Je n'avais plus la tête à rentrer, j'ai envie d'une soirée, de voir d'autres gens, alors je repense au garçon que j'ai rencontré en boîte la dernière fois, Antoine (chapitre 13). Je lui envoi donc un message lui demander s'il était possible de se voir. Ce dernier m'affirmais qu'une soirée avait lieu chez un de ses amis. Je parti donc me changer et troqua ma tenue décontractée, par quelque chose de plus adapté à une soirée. Je sorti donc un croc top et un short en dentelle blanche, vu la chaleur qu'il fait. Une fois prête, je reçue un message d'Antoine :