THE ISLAND

Chapitre 4 : Rencontre soudaine

- Hey, psst, hey vous là, venez par ici.

Un homme plutôt étrange nous interpellait quand soudain, une porte s'ouvrit laissant la lumière aveuglante entrer dans les cachots. Une jeune femme d'une vingtaine d'années fit son entrer. Elle était munie d'une armure et d'une hache. Elle ouvrit la porte de la cage de l'homme qui voulait nous parler et lui trancha la tête d'un coup sec. Elle se tourna ensuite vers nous, nous disant que si nous parlions comme on nous l'avait interdit ou que l'on tentait une évasion, le même sort nous serait réservé. Elle finit par s'en aller, en refermant la porte qui replongea les cachots dans l'obscurité la plus totale. Encore sous le choc, nous décidâmes de ne pas dormir une fois la nuit tombée.

Le lendemain matin, la gardienne, accompagnée de deux soldats, entra dans les cachots, et se dirigea vers notre cellule. Une fois devant, l'un des soldats ouvrit la porte de la cage et nous menotta toujours sans aucun bruit. Arrivé à la salle de la veille à l'entrer des cachots, ils nous posèrent deux seules et uniques questions :

- Qui êtes-vous et de quel royaume faite-vous partis ?

Comme la veille, nous lui répondîmes que nous nous étions retrouvé dans ce monde étrange par hasard et sans savoir exactement ou nous étions.

La gardienne resta sans parler, jusqu'à ce qu'elle ordonne au soldat de partir en affirmant qu'elle contrôlait parfaitement la situation. Une fois les militaires dehors, elle s'approcha de nous l'arme à la main.

- Avant j'étais comme vous, tombé sur cette île sans savoir comment. Mais j'ai réussi à survivre à l'aide de mon ami qui est mort en me sauvant des griffes d'un vélociraptor. Depuis je me suis juré que les prochains comme nous, je les aiderais. Les gardes ne vont pas vous laisser partir, il vont vous torturer jusqu'à ce que vous parliez de l'endroit d'où vous venez. Mais si vous vous échappez, vous ne tiendrez pas longtemps en vie face aux créatures qui rodent sur cette île. Venez avec moi, prenez ces armes derrière vous et courrez jusqu'à la grande porte principale. Je vais l'ouvrir mais faite vite et planquez-vous le plus rapidement possible une fois de l'autre côté car les soldats risquent de sortir les raptors pour vous rattraper. Je vous rejoindrais à votre ancien campement une fois que j'aurais ouvert la porte.

Sur ces paroles étonnantes nous nous exécutâmes. Elle nous retira donc les menottes et ouvrit la porte qui menait dehors.